Le dessinateur bruxellois Philippe Geluck qui s’est s’illustré il y a quelques semaines dans le magazine Télé-Moustique en s’exclamant que son pays devenait irrespirable vient d’entrer dans l’édition 2011 du Petit Larousse. Il s’est dit ravi même s’il est un peu chagriné de figurer juste après Gélon, un tyran du Vème siècle. 

Il a fait dire à son « Chat » : « Depuis que je suis dessiné par un type qui est dans le Larousse, j’ai l’impression que ce que je dis est plus important qu’avant »

Geluk, en néerlandais, signifie « bonheur » et ça lui va bien car cet humoriste n’engendre pas la mélancolie. Son humour pince-sans-rire est surtout fondé sur les jeux de mots et l’absurde. Il se place dans la lignée des surréalistes belges.

Ce qui lui a valu d’être récompensé par le prix Alphonse Allais.

 « La mort, c’est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu’il est mort… ce sont les autres qui sont tristes. Le con c’est pareil … »

Ce qui ne l’empêche pas de s’investir pour la planète ou donner son avis en politique.

« Chaque minute en Amazonie, on déboise l’équivalent de 60 terrains de football. C’est un peu idiot, il n’y aura jamais assez de joueurs.»

Il s’est récemment attiré les foudres de certains de ses compatriotes en critiquant ouvertement les positions de certains partis flamands en déclarant : « Si une majorité de Flamands veut foutre le camp, qu’elle foute le camp! »

Il parle sérieusement de déménager à l’étranger si la parti N-VA devient le premier parti flamand.

Il sait qu’il sera toujours le bienvenu en France.

Cette année est vraiment l’année de la reconnaissance pour lui puisque son personnage fétiche, « le Chat », devrait prochainement être adapté en dessin animé.

Prochaine étape, l’Académie française !