Le paradoxe de la Crise actuelle

             Le comportement des ménages à changé !:

   Je m’explique; traditionnellement pendant les périodes de « vaches grasses »:on épargne et pendant les périodes de « vaches maigres » :on dépense ce que l’on a épargné pour faire face à la chute de ses revenus.

Actuellement les taux d’épargnes progressent significativement et on constate cela dans tous les pays et même aux Etats Unis. C’est un casse tête pour les gouvernements :la remontée de l’épargne :c’est de la consommation en moins !!! et donc pas de relance de la consommation.

Mais cela s’explique car la Crise ne touche que les personnes qui ont perdu leurs emplois car les personnes qui conservent leurs emplois n’ont pas vu leurs revenus baisser significativement .

Plus les gouvernements tentent de relancer la consommation en dramatisant la Crise ,plus ils font monter l’anxiété et ils poussent les ménages à épargner .Il est normal de consommer moins et de remplir son livret A par exemple.

Cette Crise  est moins grave que celle de 1929 ;à l’époque on faisait la queue devant les soupes populaires, pas devant les stations de skis durant les vacances scolaires.

 

3 réflexions sur « Le paradoxe de la Crise actuelle »

  1. cette crise est moins grave que celle de 1929 … pour l’instant peut-être !!!
    MAIS LES DOCTEURS NE SONT PAS OPTIMISTES :
    « Roubini met une nouvelle fois en garde contre le risque de récession – voire de dépression – en L, qui semble se confirmer avec une contraction au quatrième trimestre 2008 de 6% du PIB aux USA et en Europe, de 12% au Japon, et de 20% en Corée. Comme la plupart des économistes, il estime que les autorités européennes n’ont pas pris conscience de la gravité des enjeux et font preuve d’une dangereuse frilosité en se refusant à agir résolument et rapidement. La situation américaine n’est pourtant guère meilleure. Sur les 800 milliards du plan de relance d’Obama, 200 seulement seront alloués cette année, sur lesquels une centaine devraient disparaître en épargne des ménages. Au total, l’effet de la relance serait donc inférieur à 1% du PIB en 2009. Mais il y a plus encore, l’économie mondiale ne repartira pas tant que de profondes reconversions n’auront eu lieu tant chez les exportateurs qu’aux USA. La système bâti sur la surconsommation et le déficit américain d’une part, et les économies exportatrices d’autres part, ne repartira pas en l’état, car le désendettement des ménages américains sera un processus long et douloureux. Dans l’immédiat, la restructuration du système financier aux Etats-Unis est plus que jamais nécessaire. Avec le ralentissement économique, les pertes pourraient atteindre 3600 milliards de dollars, estime-t-il. Conclusion : le secteur est en état de faillite, et la nationalisation s’impose, sans quoi les sommes gigantesques apportées par l’Etat ne servent qu’à tenter de protéger les actionnaires et les créanciers, pour le moment en pure perte. « 

  2. Déalmantis :
    Pas facile d’analyser le comportement des Français « moyens », (ceux qui ont de quoi vivre dignement, et qui peuvent encore consacrer une partie de leurs revenus à des loisirs!!)

    Force est de constater, que la fréquentation des stations de ski, cette année a battu des reccords (parait-il ?)

    Bien sûr, il faut savoir que l’enneigement a été particulièrement important, pendant ces petites vacances de « Février »!

    Mais les Stations, ont réussi un coup « de maître », en baissant leurs tarifs de 20 à 30%, du prix pratiqué les autres années!!

    Je reste surprise, dans ma région, par l’insouciance de certains de mes concitoyens qui continuent de consommer de manière effrénnée tout ce qui touche aux LOISIRS!!
    Est-ce un comportement psychiquement explicable ???
    Possible…

    Par contre, d’autres stations balnéaires, telles que Le Touquet, où j’ai l’habitude de me rendre régulièrement pendant toute l’année, a des allures de ville morte!!

    En deux mois de temps, des magasins ayant pignons sur rue, (grandes marques), ont fermé leurs « volets », des Cafés, des Brasseries, des Restaurants, baissent leurs rideaux, à tour de bras!!
    Les Anglais friands de cette station, et propriétaires d’appartements ou de villas dans la forêt voisine, mettent en vente leurs résidences!!

    La rue principale, m’a fait fait l’effet, d’une ville désertée, par les habituels vacanciers, parisiens et autres, qui faisaient la renommée de la station familliale

    Je n’ai jamais vu aussi peu de monde, d’enfants, de poussettes, comme je les voyais chaque année pendant les vacances scolaires…
    J’ai eu un « CHOC », pendant mes quelques jours de présence au Touquet, en ce début Mars 2009!!

    Voilà, j’ai peut-être été « Hors sujet », pour la deuxième partie de mon commentaire, mais il n’y avait qu’ICI, sous cet article que je pouvais, exprimer ma stupéfaction… aujourd’hui,

    TRES Cordialement
    SOPHY

  3. Ridicule
    Je ne crois pas que l’on puisse parler de « la » crise actuelle en ces termes.
    La présente situation socio-économique est une équation trop complexe pour être comparable à celle de 1929. Le nouveau visage de cette crise, bien qu’elle prenne racine dans des montages boursiers spéculatifs tant sur l’immobilier que sur les matières premières tout en distillant le crédit, est celui d’un système capitaliste à bout de souffle, ce qui constitue un fait nouveau. La crise est curieusement durable parce qu’elle est noyée dans des contraintes qui empêchent toute confiance de revenir, et peut-être en premier lieu, la problématique écologique, qui voit naitre la disparition des grands mammifères sous le réchauffement climatique ; mais aussi l’impuissance des grands dirigeants à exporter le « modèle » démocratique, à trouver des issues à la faim dans le monde ou à des guerres interminables ; ou encore à garantir un équilibre financier entre les pôles d’une pyramide sociale prête à s’effondrer sur elle-même, et ce, partout dans le monde tant le travail de la base n’a conduit qu’à la servitude d’un Orient trop prompt à engraisser une minorité étriquée de gros porcs Occidentaux.

    Pour ce qui est de la France, la baisse du pouvoir d’achat impacte quasi tout le monde, et fragilise davantage les plus pauvres tout comme les licenciements impactent bien plus la main d’œuvre précaire. La soupe populaire n’a pas disparu, hier encore, les restos du cœur fêtait leurs 20 ans, et, de source sûre, ont explosé les distributions de repas.

    Comme un français sur deux, je suis locataire. Comme un français sur deux, je paie des impôts et comme je-ne-sais-combien de français, cela fait trois ans que je ne suis pas parti en vacances. La crise c’est aussi cela, quand tout le monde se prendra la main et se dira qu’il y a forcément MALDONNE.

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