Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les céréales font partie des aliments dits ultramodernes.

Nos illustres ancêtres qui étaient exclusivement chasseurs-cueilleurs, ne se sont mis à leur culture massive qu’il y a à peine 5 000 ans, ce qui revient à dire que durant environ 99,5 % de son existence, l’homme n’a pas consommé de céréales.
Rappelons en effet que l’espèce humaine peuple la terre depuis 8 millions d’années.

D’éminents spécialistes ont d’ailleurs attiré l’attention sur le fait, que l’état de nos ancêtres s’est fortement dégradé dès l’entrée du blé dans l’alimentation, que leur longévité s’est amoindrie et que dans un même temps leur taille a diminué.
Ce n’est qu’aux portes du 20e siècle que l’homme a commencé à retrouver une taille similaire à nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.
Pourquoi me direz-vous ? Eh bien pour la simple raison que notre système digestif, n’est en rien adapté à la consommation du blé, du moins à celui qui est cultivé aujourd’hui et qui n’en a plus que le nom.

On peut dire que cette noble céréale, est de nos jours aussi, éloignée de son ancêtre qu’un moineau pourrait l’être d’un cheval.

Petite explication…
Dans sa forme initiale, celle cultivée au tout départ par l’homme, le blé contenait une quantité moindre de gluten, on l’appelait "engrain sauvage".
Par contre "l’engrain sauvage" ne permettait pas d’obtenir de pain à proprement parler, mais de simples galettes à peine levées ou encore des bouillies.
C’est alors que les Egyptiens pensèrent à le croiser avec une autre plante, ce qui leur permit d’obtenir une toute nouvelle variété de blé plus riche en gluten, que l’on appela : le "triticum dicoccum"
La pâte à pain était née, élastique et gonflée et bien plus agréable à manger une fois cuite que les bouillies d’antan, ou sèches galettes.
Ce sont en fait les prolamines et gluténines (formant le gluten), ajoutés dans les farines, qui une fois liés avec l’amidon de celles-ci, permettent le phénomène du "gonflement".
En résumé, le pain ou les pâtisseries, seront d’autant plus gonflées, que les céréales seront riches en gluten.
L’homme moderne en bon apprenti sorcier, ne s’est pas arrêté là et dans les années 1970 il a créé de toutes pièces des blés dit "modernes", nommés Siete Cerros, super X, Sonora 64 ou encore lerma Rojo.
Ils possèdent 42 chromosomes, alors que "l’engrain sauvage" de nos ancêtres n’en contenait que 14.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que pour chaque être humain, le simple fait de posséder un chromosome en trop, signifie handicap (trisomie 21), voire la mort.
Cette modification chromosomique, implique que le blé actuel est "chargé" en protéines totalement nouvelles pour notre corps et que nous sommes absolument incapables de digérer, car il faudrait pour cela que des enzymes soient présents dans notre système digestif, ce qui n’est pas le cas.

Ainsi des nutritionnistes de tous bords, se veulent-ils alarmants et affirment que la consommation de pain est des plus dangereuse.
Parmi les troubles avérés et selon ces spécialistes, on pourrait noter en plus des troubles digestifs, des intolérances (les maladies cœliaques), des hypersensibilités, ballonnements, constipation, mots de têtes, dépression, fatigue plus ou moins chronique, mais également une fragilisation du système osseux ! 

L’augmentation du diabète, de l’obésité, des troubles cardio-vasculaires ne seraient toujours d’après ces études, pas liée au fait de manger "trop gras" ou "trop salé", mais bel et bien à la surconsommation des céréales en tous genres.


Par contre d’autres chercheurs, soutiendraient que l’on ne connait pas grand-chose, sur une éventuelle dangerosité du gluten sur le corps humain et qu’il n’est pas judicieux d’affoler les populations.


Elke Arod, éminente spécialiste suisse, prétend quant à elle, que 80 % de la population développe une intolérance au blé, tandis que Julien Venesson auteur du livre "Gluten ou comment le blé nous intoxique", affirme en accord avec des chercheurs que 35% des consommateurs seraient touchés.

Rien d’étonnant donc, à ce que des médecins conseillent à leurs patients, des régimes alimentaires dans lesquels le gluten est totalement absent.

Pourtant, malgré ces nombreuses mises en garde, les boulangeries industrielles continuent à fleurir et les sandwicheries également.

L’avenir nous dira s’il y a réellement matière à s’inquiéter, même si certains professionnels de santé pensent que le mal est déjà fait.

 

Quant à moi je me demande aux vues de ce que les revues scientifiques affirment, ce qu’il reste de réellement consommable dans mon alimentation quotidienne !

 

(Sources santé et nutrition, sciences et vie et Doctissimo)