Nous avons tous entendu parler de Jean Louis Etienne, qui s’est très rapidement fait connaître avec ses nombreuses expéditions arctiques dont la plus célèbre Transantarctica,  l’amena à traverser à pied pendant 7 mois, les 6 000 km du continent antarctique. Il prépare actuellement un projet fou, le Polar Pod, qu’il peaufine en ce moment  pour une expédition prévue si tout va bien fin 2014 et pour laquelle il recherche des financements.

Cet explorateur français né en 1946, a consacré sa vie à des expéditions à but scientifique toutes aussi passionnantes, aussi bien dans l’Himalaya, qu’au Groenland ou en Patagonie, avec toujours cette soif d’observer et de comprendre l’environnement  de façon à le protéger au maximum.

Il travaille actuellement sur sa prochaine expédition qui d’après lui sera la dernière, l’installation d’une plateforme océanographique dérivante baptisée  Polar Pod , qui devrait voir le jour en 2013. Son but, c’est et de l’habiter pendant un à deux ans, afin d’observer la zone du courant Circumpolaire Antarctique, si peu connue de façon à permettre aux scientifiques océanographes et climatologues d’avoir des données plus précises sur ces eaux australes peu exploitées en raison leur éloignement.

Ce Polar Pod, ressemblera à un pylône d’acier de 100 m de haut, équipé d’une vaste nacelle située à une vingtaine de mètres au dessus de l’eau, servant d’observatoire scientifique habité. La partie émergée de cette station scientifique, dérivante, comportera des voiles, pour pouvoir utiliser le vent de façon à naviguer plus facilement  autour du continent antarctique.

Véritable prouesse technique dont les plans sont actuellement en cours  de réalisation dans des bureaux d’étude de Lorient, pour essayer de mettre en place un engin efficace, mais beaucoup moins cher qu’un bateau océanographique. Cette structure tout à fait innovante repose sur le même principe que celle des plateformes pétrolières, l’important c’est avant tout de lui assurer une très bonne stabilité pour avoir une excellente de tenue sur la mer, qui lui permette de résister à tous les assauts des fortes houles.

L’essentiel pour Jean Louis Etienne, c’est désormais de trouver les financements nécessaires à cette nouvelle expédition, il s’y emploie actuellement en faisant des conférences à travers le monde pour défendre l’intérêt de ce nouveau projet.