Synopsis:
Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau… Bazil n’a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l’a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l’hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l’inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu’inattendus, vivant dans une véritable caverne d’Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d’armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d’hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath…
Propulsé vers la popularité avec Delicatessen en 1991, Jean Pierre Jeunet est devenu en moins de 20 ans un des piliers du cinéma français.
Tout comme il y a un cinéma d’Audiard, il y a un cinéma Jeunet.
Part entière de la culture française: peu d’entre nos concitoyens peuvent dire qu’ils n’ont jamais vu un de ses films: « La Cité des Enfants perdus », « Alien la résurrection », « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », « Un long dimanche de fiançailles » …
Ici, celui qui n’est pas reparti pour le cinéma hollywoodien à gros budget ( il a refusé de réaliser « Harry Potter et l’Ordre du Phoenix » et « La vie de PI »), nous revient donc pour un long métrage tourné à Paris avec image filtrée de jaune qui donne au film un côté intemporel.
Au casting on retrouve Dany Boon, qui incarne le personnage central : Bazil, André Dussolier dans le rôle de Nicolas Thibault De Fenouillet, Jean Pierre Marielle dans le rôle de Placard, ainsi qu’une kyrielle de « tronches » si caractéristiques du cinéma de jeunet : Yolande Moreau en Tambouille, Dominique Pinon en Fracasse…
Saupoudrez la dessus des noms tout droit sorti des petites canailles (Tambouille, Fracasse, Calculette, Petit Pierre, La môme caoutchouc…) et des décors et accessoires choisi à la perfection…Nous voici repartis dans les univers magiques d’Amélie ou de la Cité des Enfants perdus…
Un film à savourer, comme on le ferait d’un berlingot à la fraise , mistral gagnant ou d’une guimauve lard de notre enfance …
Ouais bah moi je vais foncer le voir !! ;D
[b]Il a l’air excellent !! [/b]
La poèsie d’Amélie Poulain, le délire visuel de Délicatessen, un petit détour vers la machine hollywoodienne pour une séquelle d’Alien…
Jeunet est un cinéaste atypique ce qui en fait son charme.
Jiminix,
Attends moi : je rentre en France ce week-end, on pourrait y aller dimanche après-midi?????
J’ai vraiment trop hâte de le voir… Jeunet c’est pour moi » une pause dans ce monde de brutes »….. ;D
Ça peut le faire [b]psychoBab[/b], sauf que Dimanche je joue avec le concert de l’ espoir à Jean Vilar jusqu’ au moins 22h…
lundi ?!