Dupé, grugé, trompé… La Presse mondiale se délecte de cette méprise. Comment un journal comme le New York Times a t-il pu laisser passer une telle énormité ? Dans son édition d'hier, le journal publiait la fausse lettre du Maire de Paris, reçue par mail sans qu'aucune vérification n'ait été faite quant à l'origine exacte de ce courrier. La Mairie de Paris n'a jamais été contactée pour demander confirmation, l'adresse mail ne correspondait apparemment en rien à celle des bureaux parisiens de Delanoë, bref, un faux grossier a pourtant été diffusé par le journal.
Quid du contenu de cette "lettre" ? Un réquisitoire contre Caroline Kennedy, fille du Président assassiné, qui brigue le poste d'Hillary Clinton. Le faux Delanoë s'insurgeait de l'aspect "dynastique" des choses, allant jusqu'à dire que la jeune femme n'a "aucune des qualifications" requises, avant de décrire l'affaire comme étant "peu démocratique".
Une telle ingérence dans les affaires américaines n'a pourtant pas mis la puce à l'oreille des journalistes qui se sont contentés de diffuser la nouvelle. Une enquête interne a suivi les excuses du journal, mais on ne sait encore rien de l'identité du faussaire.