50 lectures et hop on vous enlève de la première page… Et en plus ils veulent l’exclusivité !
Cet article est le dernier que je posterais ici !
siempre
sur 1 mai 2011 à 4 h 43 min
Surtout lorsque l’on voit « l’intérêt incroyable » (sic) des articles qui ont remplacé le vôtre…
Que dire sinon que C4N ne choisit pas la qualité et a laissé partir quasiment tous les véritables talents! >:(
lacenaire
sur 1 mai 2011 à 13 h 20 min
taillable et corveable a merci . sale sclave .
lacenaire
sur 1 mai 2011 à 13 h 28 min
exellent article
Tartine
sur 1 mai 2011 à 13 h 33 min
Je ne pense pas Auguste que tu iras en prison si tu ne respectes pas l’exclusivité exigée. L’information doit circuler coûte que coûte, c’est même le principal et unique intérêt d’Internet 😀 Tu t’imagines si pour la révolution du Jasmin, un support media ait réclamé l’exclusivité des informations ?
Je viens de lire ton article et je le relirai, il est excellent. Bon à lire un dimanche il un peu « plombant » heureusement que le soleil inonde mon bureau sinon j’aurais le moral dans mes charentaises. Blague à part en 1988 mon patron lors de la grande fête de Noël nous a fait un grandiloquent discours pour nous dire qu’il nous fallait êtres des nomades, des aventuriers, qu’il comptait sur nous … tout çà pour finir par disloquer l’entreprise et à envoyer les salariés dans tous les coins de France, dans d’autres boites avec qui l’on travaillait où en tant que « doublon » ils ont sauté sans parachute doré eux. 800 personnes éliminés. J’étais à l’époque déléguée du personnel, ce fut très dur mais pour ceux qu’on a renvoyé à 700 kms et qui pourtant avaient une maison à crédit, qu’ils devaient revendre dans l’urgence et à perte pour au final 18 mois après être licenciés.
Lorsque je lis ton article, je me suis mise à ta place et sincèrement je me suis sentie mal, très mal. Je sais que ton parcours est celui de millions de personnes et là on se sent encore plus mal.
Tu vois ce qui me fait gerber c’est qu’on parle (trop à mon avis) des suicidés de Orange/FT. Non qu’il ne faille pas en parler, mais l’on se concentre sur ces 60 décès alors qu’en France ce sont des milliers de suicidés qui partent dans le silence, qu’ils soient du secteur privé, paysans, flics etc.. Arrêtons de n’attacher de l’importance qu’à la partie visible de ce drame collectif, de cette épuration des salariés et qui ne font pas la Une des medias. Encore une fois là, le travail des journalistes n’est pas au rendez-vous.
Ils sont en train de nous fabriquer un monde ravagé par le chômage tandis que les patrons eux se remplissent les poches de façon honteuses. Là on apprend que le patron Michelin a été augmenté de 500 % en 2010 et que pour les autres c’est une hausse de minimum 24 %. Quand on connaît leurs revenus, on imagine un peu ce que signifie cette augmentation.
Merci Auguste de cet article qui remet un peu en avant, les problèmes au quotidien sinistré des salariés français.
Dominique Dutilloy
sur 1 mai 2011 à 13 h 55 min
Pourquoi ne pas taxer les machines dès lors qu’elles remplacent les hommes, le produit de ces taxes pouvant être versées à parts égales à l’URSSAF, à Pôle Emploi, à l’UNEDIC, aux caisses de retraite, aux allocations familiales ?
Pourquoi ne pas interdire formellement toutes délocalisations d’entreprises dès lors qu’elles sont bénéficiaires ?
Pourquoi ne pas taxer tous les produits en provenance de Chine, dès lors qu’il est constaté que leurs productions peuvent être réalisées en France ?
Ce sera très difficile… Mais, il faudrait peut-être un réel courage politique pour le faire…
Auguste Mouret
sur 1 mai 2011 à 20 h 12 min
Je vous remercie tous pour vos coms aux quels je suis très sensible. Merci à tous…
Dominique, je suis tout a fait d’accords avec vous des solutions existent, comme par ex celles que vous présentez… Faut il que le patronat cède, que le gouvernement bouge !
Mais pour qui allons nous voter, qui présente ce genre de solutions? Et surtout qui est réellement crédible dans la possibilité de mettre en œuvre ces solutions…?
Nous avons deux choix à mon sens, seulement deux ! L’extrême gauche ou le patronat… Pour la première fois de ma vie, je ne suis pas certain d’aller voter. Je me tâte…
Bien à vous tous.
Tartine
sur 1 mai 2011 à 20 h 25 min
Auguste je suis bien pessimiste sur la capacité de nos politiques de changer leurs très mauvaises habitudes. Nos paysans (enfin ceux qui ne se sont pas encore suicidés) finissent leurs vieux jours dans la dèche. Ceux qui résistent encore à travailler se voit voler du fruit de leur labeur par les produits de l’étranger.
Nous sommes entrain de couler et il ne se passe rien. Remarque, plus vite on tombe, plus vite on remontera pour créer un autre monde tel le Phénix… Cette économie basée sur la croissance étant pure folie, il va nous falloir vite s’en rendre compte pour l’abandonner.
Quand je vois ce qui intéresse vraiment les français, les thèmes chers à leur cœur, leurs occupations du week-end, je me dis qu’en effet on a un gros problème.
Mais comme je dis souvent à mes enfants, « ce que nous ne faisons pas, ce que nous ne voulons pas faire de gré, ce n’est pas grave, on le fera très bientôt de force ».
Auguste Mouret
sur 1 mai 2011 à 22 h 07 min
Bonsoir Tartine,
Oui c’est vrai, je suis bien pessimiste aussi…
Bien à vous…
Tartine
sur 1 mai 2011 à 23 h 25 min
Je ne veux pas voter tant je ne crois pas en la politique tout du moins tant que les hommes qui prétendent la servir se tromperont de combat. Leur égo est trop fort pour que le peuple puisse être traité avec équité, justice et humanité.
Si je dois voter « contestataire » je voterais l’extrême gauche et d’ailleurs je l’ai déjà fait par le passé. Sinon comme je l’ai déjà dit, j’irais me ressourcer dans le bois derrière chez moi, j’en tirerais plus de positif que de voter pour un mec qui va reproduire les mêmes âneries que ces 5 années passées.
Mais pour moi, l’Europe, l’€ c’est de la fumisterie. Et puis qu’on arrête de nous dire qu’on vit en démocratie, l’épisode du NON au référendum qui s’est retrouvé à la poubelle, çà je ne suis pas prête de l’oublier.
A l’instant je viens de voir un document à la téloche sur le marché du BIO. Les légumes BIO vendus par les hypermarchés sont vendus meilleurs marché que le BIO produit en France. Normal les ouvrières égyptiennes qui travaillent sur les haricots verts sont payés 3 € par jour.
Ce genre de chose me met en rogne. Alors si on rajoute la Chine et tous ces pays qui paient leurs ouvriers au lance-pierre dont les produits se retrouvent chez nous, qu’on ne se demande pas pourquoi les français vont bientôt tous pointer au chômage ou au pire à se tirer une balle dans la tête.
supertitom
sur 6 mai 2011 à 21 h 02 min
[b]Auguste Mouret,
votre article m’avait échappé, et grâce à Facebook, j’ai pu le voir..Merci Facebook 😉 ;D
Que dire si ce n’est que vous avez fait un travail fantastique, méritant le plus grand des respect, et la meilleure des analyses de notre part à nous commentateurs.
Félicitation sincères à vous, car honnêtement, c’est vraiment du super boulot.
Concernant le fait que vous soyez resté très peu en « une », il est vrai que cela dépend du flux d’articles qui arrivent et que parfois j’en suis conscient cela peut être très frustrant. Il m’est arrivé moi aussi d’avoir des articles en « une » à peine 5min après plusieurs heures de boulot, et donc de ressentir une très grande frustration.
Amitiés
Bien à vous
TOm[/b]
Auguste Mouret
sur 7 mai 2011 à 1 h 32 min
Bonsoir Supertitom,
Je vous remercie pour votre com si généreux. Il est vrai que, suivant le flux d’articles, il est possible de ne rester que quelques minutes en Une… Comme vous dites c’est extrêmement frustrant, surtout quand on vous demande l’exclusivité. Cela me paraît assez contradictoire et pas très respectueux du travail que parfois peut demander un article. Le concept même de C4N avec une diffusion en Une presque immédiatement effacée par l’article suivant est extrêmement frustrant, je le répète ! Il existe ici un manque évident de visibilité.
Merci à vous et à bientôt.
Nadine
sur 13 février 2012 à 20 h 24 min
Tiens, je tombe par hasard sur ce fil, que je remonte tant il colle parfaitement à l’air du temps.
L’auteur mérite bien qu’on s’y pose à nouveau. Une réflexion m’a tout particulièrement intéressée :
[quote][i]Toujours selon l’INSEE le travail gratuit effectué au sein des associations comptait 16 millions d’adhérents en 2008.[/i][/quote]
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis très agacée de cette sollicitation crescendo orchestrée tous azimuts, pour développer le bénévolat.
Or, quand il faut se nourrir, ce n’est pas le bénévolat qui va y pourvoir n’est ce pas ?
Alors, ça fait masse quelque part, mais où ?
Auguste Mouret
sur 14 février 2012 à 1 h 07 min
Chère Nadine,
Le bénévolat c’est bien mais payer ses factures c’est bien aussi… Si il devient systématique pour de nombreuses personnes(ce qui me parait évident dans un avenir pas si lointain), cela ne pourra exister qu’avec la condition d’un revenu universel suffisant pour vivre dignement… Sinon, vous voyez ce qui ce passe en Grèce ? Ce qui c’est passé il n’y a pas si longtemps dans la banlieue de Londres ?
Hasta Siempre
sur 14 février 2012 à 2 h 55 min
Ah… Auguste , mon ami, l’auguste que nous sommes au plus profond de nous-même se cherche, et tu ravives ma propre insoutenances à faire l’auguste à présent… Je cherche Monsieur loyal et mon miroir renvoie la même image désincarnée de notre humaine condition.
Tu me manques, ..
même ici l’implosion est proche … censure et modération à tout crin, l’indicible succédané compense le refus de [i]symbiotiser [/i] avec soi-même… Quand les chairs hurlent, l’esprit projette toujours sur l’autre sa propre insignifiance, mais je m’égare … point de crypto nihilisme ce soir pour affronter la cabale de certains. Confuse excuse de m’épancher ainsi… ö vacuité me répond mon aigle en se lissant le plumage et se laissant transporter sur le dos si allongé de mon naja en goguette.
Synchronicité ou hasard de nos plumes qui se croise et s’entre-croise…
A te lire plus souvent, ici ou ailleurs
Gardons-nous et re_gardons-nous
Bien à toi
Hasta Siempre
sur 14 février 2012 à 2 h 59 min
– propre insoutenance
– se croisent et…
Nadine
sur 14 février 2012 à 12 h 01 min
[b]@ Auguste Mouret[/b]
[quote][i]Si il (le bénévolat) devient systématique …[/i][/quote]
Je le vois devenir [b]systémique[/b]…C’est alors qu’il y a danger 😉
Auguste Mouret
sur 27 février 2012 à 19 h 38 min
H@sta Siempre, je te remercie de ton petit mot et de ton passage. Je me fais rare ici mais pour de bonnes raisons à mon sens… Je viens de lire un article sur Méluche écrit par Sophie ! Quel ramassis de d’absurdité démago… Je te souhaite une bonne élection. Bien à toi.
Chère Nadine, oui, il y a bien un danger réel. Mais il n’est peut être pas encore trop tard…
clgz11
sur 27 février 2012 à 23 h 00 min
Hastia Sempre n’appréciera sans doute pas mon intervention sur des terres qui ne sont pas censées être les miennes, mais je tiens quand même à souligner l’excellent article d’Auguste Mouret. Et surtout quand j’y lis que le néolibéralisme ne permet pas de perpétuer le plein emploi. Et d’abord en raison des délocalisations d’entreprises qui ont été effectuées ces vingt dernières années. Mais là il ne faut pas rêver : si des Chinois venus de la campagne acceptent de faire de nos jours 60 heures par semaine (pour des salaires qui, mesurés à l’aune des pays développés, sont des salaires de misère), dans les nouvelles entreprises capitalistes de la Chine, les Français n’accepteront jamais un pareil traitement afin de conserver leur emploi dans des domaines où les entreprises françaises demeurées en France sont en concurrence avec des entreprises chinoises ou avec des entreprises françaises qui ont délocalisé leur production en Chine. Ou alors, pour conserver ces emplois, la France sera obligée de réintroduire des barrières douanières ou de fixer des quotas.Quant aux innovations technologiques dont parle Auguste Mouret, cela fait belle lurette qu’elles détruisent, par substitution des machines au travail, des emplois. Ceci dit, il existe aujourd’hui des secteurs d’activité créateurs d’emploi, meme en France, notamment dans le secteur des services ou du tourisme. Le problème c’est qu’on ne peut pas demander à des ouvriers de l’industrie (automobile, décolletage, acieries, horlogerie, etc) de devenir en trois jours des guides pour touristes japonais en train de visiter la France profonde. C’est là un problème de reconversion professionnelle qui nécessite des appuis de la part des pouvoirs publics, comme l’ont fort bien compris les pays du Nord de l’Europe. Autre problème : celui des petits boulots et des contrats temporaire, synonyme de précarisation du travailleur. Le travailleur n’étant plus, dans un système néolibéral, qu’une marchandise qu’on presse comme un citron avant de s’en débarrasser, si, dans ce contexte, la France désire absolument conserver ses emplois, elle n’a que deux solutions : ou bien elle se referme sur elle-même et vit selon un mode communisme ou autogestionnaire, ou bien elle reste ouverte aux écnanges extérieurs, ce qui l’oblige à se réformer en répartissant mieux le temps de travail, e à réformer également le système politique cher à la France. Car ce qui coute cher à ce pays, aujourd’hui, ce sont ses institutions – songeons aux salaires et autres revenus versés aux membres du gouvernement, du parlement, aux préfets, ect), ainsi qu’une trop grande centralisation desdites institutions, qui ne
permet pas aux régions périphériques de se développer comme elles le souhaiteraient). En un mot comme en cent, si le marché du travail est, en France, de plus en plus flexible, ses institutions, elles, sont aussi rigides que par le passé.
Hasta Siempre
sur 28 février 2012 à 6 h 44 min
Sourions plus que de raison Auguste,
j’ai vu et reste cils en cieux , ne désespérant pas de te lire encor et toujours, ici ou ailleurs.
– bien à toi et ô plaisir – euh…vie_d_amant!
Claude, quelle pensée:
[quote]Hastia Sempre n’appréciera sans doute pas mon intervention sur des terres qui ne sont pas censées être les miennes[/quote]
Quelle [i]outrageuse[/i] signifiance ce cache donc derrière ces paroles que j’entends comme de l’humour brésilien plus que potache. Ta venue sur ce site m’enchante, et toutes les terres ici, vierges d’évidence ou pas, sont tiennes , et à ta guise qui plus est mon ami de l’autre hémisphère sur la fin de l’été sans doute.
Je viens de m’étendre plus que de raison sur un autre fil (une ti mise au clair qui m’a pris plus de temps que ce que je ne pensais) cf. [url]http://www.come4news.com/systeme-d-pour-mieux-vivre-durant-la-crise-a-lusage-des-petits-porte-monnaie-552507[/url]
aussi quelques heures de repos seront les bienvenues, mais toutefois , pour faire bref,mais suffisant pour l’instant: si la première partie de ta contrib ne me pose aucune insuffisance, ta conclusion: » dans ce contexte, si la France désire…. » est un peu légère.
…
Hasta Siempre
sur 28 février 2012 à 6 h 45 min
La Politique industrielle d’un pays reste , me semble- t-il, et pour un certain temps encore, le poumon vital, même si je prône plutôt pour une a_croissance (pour éviter le mot tabou de décroissance), de toute organisation de production entrepreneuriale des états-nations (s’il en est encore) – même si j’en conviens, tout bien sûr serait à revoir, et sur d’autres mécanismes ou rouages que ceusss imposés par le le productivisme libre échangiste néo-libéral – [i]confiscatoire[/i] de toute démocratie.
Les filières et Investissements productifs nous renvoie aujourd’hui au système financier, comprendre pratique financière hautement spéculative, le choix des filières et de toute l’industrialisation des états dits encor souverain – mais souverain de quoi ? – est assujetti au jeu boursier de la finance, les états n’ont plus aucune possibilité, ou si peu, de lancer de grand plan d’industrialisation ou de reconquête bien évidemment. L’agriculture en son temps est passée pas les fourches caudines de la finance; le tourisme à l’heure actuelle est en passe de devenir la leur. La santé, la protection sociale sont dans leur collimateur pour un marché en France de plus de 5OO milliards d’euros. La nasse se referme sur notre pseudo démocratie mon ami.
La question de rentabilité des sites industriels quand ils sont effectivement en deçà des rendements de ceux d’autres sites industriels à l’étranger (même si l’entreprise, aujourd’hui transnationale est bénéficiaire globalement) , et dont le coût du travail est irrésolvable sans dumping social par le bas , donc régressif , pour nos organisations sociétales occidentalisés, pose un véritable questionnement au vu du Dogme de la concurrence libre et non faussé.
Te laisse la parole mon ami au antipode géographique – mais non de pensée ce me semble.
Bien à toi
Gardons_nous et re_gardons_nous
sourire
…
clgz11
sur 28 février 2012 à 9 h 16 min
Resalut Hasta Siempre
Suite à ton intervention, je me permets de te répondre, non seulement en tant que Suisse émigré au Brésil, mais en tant que Suisse qui a toujours été « Français » de par la culture et la langue, et « Suisse » de par ses origines et de par les institutions qui correspondent, cela va de soi, non seulement à la taille du pays dans lequel je suis né et où j’ai vécu la plus grande partie de ma vie, mais également au caractère de ceux qui ont établi ces institutions.
M’étant brièvement présenté, je vais te raconter une anecdote qui sera plus parlante que toutes les théories.
Mon père, qui, quand il vivait encore, était chef de train en Suisse (avec dépôt à Lausanne) et se rendait régulièrement à Vallorbe, ville frontière avec la France, et à Domodossola, ville frontière avec l’Italie mais qui est déjà située à l’intérieur de l’Etat italien.
Et, comme de bien entendu, il discutait régulièrement, avec ses collègues francais et italiens, du revenu et des conditions de travail de chacun. Or il en ressortait à chaque fois que les employés des chemins de fer suisses gagnaient mieux leur vie, et de loin, que leurs collègues de la France et de l’Italie; et ce quand bien même ceux-ci devaient, en raison des longs trajets effectués par eux, dormir à l’extérieur de chez eux un certain nombre de jours durant le mois, ce qui n’était pas le cas de mon père, puisqu’à l’époque les seules fois ou il dormait à l’extérieur, c’était (et encore, pas toujours) durant ses déplacements à Domodossola.
La question que l’on peut se poser,à partir de là, est la suivante : d’ou vient-il que des gens, qui pourtant excercent la même profession ou le même métier, aient des revenus (sans parler du reste) aussi différents?
Examinons la productivité : un contrôleur ou chef de train suisse n’a jamais été plus productif, et ne sera jamais plus productif, qu’un contrôleur ou un chef de train français ou italien.
En revanche, et c’est là toute l’affaire, le gars qui fait son métier en Suisse, n’a pas à payer, comme contribuable suisse, pour la Grandeur de la France ou pour la Grandeur de l’Italie, vu que la Suisse est un petit pays sans histoire, et, qui plus est, une Confédération ou chaque Etat (appelé Département en France) a un maximum de pouvoir, ce qui lui permet de gérer à sa guise les problèmes qui sont les siens.
Pour te confirmer la chose, je vais te raconter, cher Hasta Siempre, une autre anectode du même tonneau.
(Suite)
clgz11
sur 28 février 2012 à 9 h 18 min
Quand je travaillais moi-même, dans une importante entreprise suisse installée à Bâle – ville frontière suisse qui se situe à deux kilomètres de la France et de l’Allemagne – j’avais, comme collègue de travail, un Français qui venait d’Alsace et qui participait, en tant que délégué régional, pour la France, aux négociations destinées à régler le statut (salaires, conditions de travail, de retraite, ect) des frontaliers français venus travailler en Suisse.
Or ce qui m’a toujours sidéré, en l’écoutant, c’est que les délégués de la France , qui tous venaient d’Alsace, dépendaient de Paris, s’agissant des décisions importantes à prendre, alors que du côté suisse ou allemand, le pouvoir appartenait directement aux gens de l’endroit.
En clair, quand les Suisses de Bâle discutaient (l’imparfait se réfère aux conditions de l’époque) avec les Français ou avec les Allemands, à propos du statut des frontaliers français ou allemands travaillant dans les grandes entreprises chimiques ou pharmaceutiques installées à Bâle, il se trouve que les Suisses participant aux négociations étaient des Bâlois dépendant d’un canton de Bâle qui a, en Suisse, son indépendance relativement aux autres cantons; et qui discutaient, dans la négociation tripartite, avec des Allemands du Bade Wurtenberg qui avaient eux aussi leur indépendance par rapport aux autres Länder d’Allemagne. En revanche, côté français, les délégués venus d’Alsace n’avaient pratiquement aucun pouvoir de décision puisqu’à chaque fois ils devaient en référer à Paris.
Et là est le problème de la France : si l’on donnait, aux différentes régions de ce pays, plus d’indépendance, le pays s’en porterait tout aussi bien. La preuve, c’est que des pays comme l’Allemagne et la Suisse, qui ont des institutions politiques fonctionnant de manière plus décentralisée, ont des revenus, par tête d’habitant, supérieux à ceux de la France.
Pour le dire autrement, le problème de la France, de mon point de vue, consiste à payer des roitelets qui, tout en étant des parvenus – puisqu’eux-mêmes viennent du bas, socialement parlant (du genre Sarkozy, Dati, et tout le reste) – profitent d’institutions héritées de l’ancienne royauté française pour s’empiffrer sur le dos de la population.
Voilà mon sentiment, et ce n’est pas les pérégrinations actuelles qui vont me faire changer d’avis. Tout au contraire.
Auguste Mouret
sur 28 février 2012 à 11 h 52 min
Cher clgz,
Je pense que le statut de la suisse est un des point fondamentaux qui la différencie avec la France. C’est un État Fédéral qui plus est « neutre » et, sans animosité de ma part, un paradis fiscal.
Par ailleurs votre pays d’origine n’est constituée que de moins de 6 millions de citoyens Suisse.
Son PIB doit a priori plus de 70 % de son chiffre au secteur tertiaire contrairement aux autres pays développés (je pense bien sur aux banques et aux tourisme)…
Toujours à priori, la Suisse serait le premier gestionnaire de fortunes privées déposées à l’étranger, soit 35 % des avoirs privés mondiaux !!!
Pour toutes ces raisons il est donc à mon sens injuste de comparer nos deux pays.
Bien à vous.
clgz11
sur 28 février 2012 à 18 h 15 min
Bonjour Auguste Mouret,
Vos remarques sont tout à faites pertinentes puisqu’une grande partie de la richesse suisse (notamment à Zürich et à Genève) repose, comme vous le dites, sur la gestion de fortune et sur des pratiques que l’on peut considérer, vu du dehors, comme malhonnêtes. Mais cela ne prouve que tous les employés de toutes les banque du pays sont des escrocs. A ce niveau il faut comparer les paradis fiscaux eux-mêmes. Si, dans le cadre de ces paradis, certains clients préfèrent placer leur argent dans une banque suisse plutôt que dans une banque étrangère, c’est aussi à cause de la qualité des services offerts aux clients de la banque.
En régle générale, ce qui a fait la force de la Suisse, pendant des années, sur le plan économique, ce n’est pas seulement les grandes entreprises ou les grandes banques. Ce sont toutes les PME/PMI qui dans tous les domaines, ont créé des richesses en disposant d’une main d’oeuvre qualifiée car bénéficiant d’une formation appropriée. La preuve : il existe, en Suisse, et ce dans tous les métiers sans exception, des écoles professionnelles de très haut niveau et accessible à tous.
Mais je vous accorde aussi que depuis l’ouverture mondiale à la circulation des capitaux, le rapport profit /salaire a augmenté dans toutes les entreprises suisses, et notamment dans les grandes entreprises puisque leurs gestionnaires (tous issus d’HEC ou d’écoles équivalentes), ou bien travaillent désormais avec des interimaires lorsque les opérations de production à effectuer ne nécessitent aucune qualification particulière; ou bien ont réduit leurs effectifs et augmenté les cadences de travail pour le meme salaire, qui en raison de la robotisation des opérations de fabrication à effectuer – comme vous le soulignez vous-même dans votre article -, qui, en raison des délocalisations, qui enfin en raison d’une réduction pure et simple des activités en raison d’une baisse du chiffre d’affaire au niveau du groupe.
(suite)
clgz11
sur 28 février 2012 à 18 h 15 min
ET là s’est créé un autre problème, en Suisse, qui concerne les rapports inter-régionaux. Dans la mesure ou le pouvoir économique de la Suisse se situe principalement à Zürich (non seulement à cause des banques mais à cause de toutes une séries d’entreprises qui font du bassin zürichois le premier poumon économique du pays), quand celles des enntreprises dont le siège social se situe dans ce bassin, on fermé certaines unités de production et licencié leurs travailleurs, qui en raison d’une baisse de la conjoncture dans la branche d’activité concernée, qui en raison d’une réorganisation interne de l’entreprise voulue par des gestionnaires uniquenement préoccupés de faire monter les profits à court terme de l’entreprise (et donc aussi, par voie de conséquence, la valeur des titres boursiers de l’entreprise) en réduisant les couts salariaux et en supprimant les centres de production les moins rentables, il se trouve que les premières unités de production qui furent fermées se situaient en Suisse Romande, d’ou des tensions sociales, au sein de l’entreprise, d’une part entre une main d’oeuvre qui habitait tel ou tel canton romand, et d’autres part des patrons qui eux habitaient le bassin zürichois et appliquaient, à l’entreprise, une gestion de type néolibéral.
Pour autant, la mentalité des Suisses est telle que les gens essaient néanmoins toujours de négocier afin de trouver des compromis.
Et c’est vrai – comme vous le soulignez vous-même -, dans la mesure où la Suisse est un petit jardin, il est plus facile de le cultiver et d’y faire pousser tout un tas de choses que quand il s’agit d’un grand jardin comme la France.
clgz11
sur 28 février 2012 à 18 h 16 min
Maintenant, si l’on compare la France et l’Allemagne , au lieu de comparer la France et la Suisse, dans la mesure où cette Allemagne est structurée, sur le plan politique et économique, à son échelle à elle, plus ou moins comme la Suisse, et qu’en plus les gens y ont plus ou moins la meme mentalité, par rapport au travail ou par rapport aux rapports sociaux, elle obtient de meilleures résultats que la France sur le plan économique. D’abord parce que les Länder sont maîtres chez eux ;que donc Paris ne vient pas foutre son nez dans leurs affaires, ensuite parce que les rapports sociaux sont beaucoup plus consensuels qu’en France, puisque les syndicats n’y sont pas politisés – comme c’est le cas, en France, d’une CGT qui a toujours été le relais, dans le monde du travail, du Parti Communiste cher à Georges Marchais.
Or il est prouvé que des rapports sociaux très durs donnent de moins bons résultats, pour le travailleur lui-même, que des rapports plus consensuel.
Mais ce qui fait surtout la différence, de mon point de vue, si l’on compare l’Allemagne à la France, c’est le coût que représente, dans les deux pays, les responsables du pays, précisément, sur le plan politique et sur le plan de la gestion des affaires locales, régionales (ou départementales) et finalement nationales et internationales.
Je veux prendre un seul exemple qui est celui des « grands pontes » du PS et de l’UMP: En France, si je ne me trompe pas, chacun d’eux peut se faire élire, pour des raisons purement électoralistes, dans une région qui au départ n’est pas du tout la sienne. Or cette chose-là est tout à fait impossible en Suisse. Ainsi, si Mme Ségolène Royal était une Suissesse désireuse, en tant que Neuchateloise, de se faire élire à Genève pour les raisons invoquées tout à l’heure, les Genevois diraient à cette dame : « tu es bien gentille, ma chérie, mais tu reprends immédiatement le train pour Neuchatel car tu n’as rien à foutre ici. Ou tu vis ici et tu représentes les intérêts de la cité et du Canton de Genève sur le plan politique, ou tu t’en vas »
clgz11
sur 28 février 2012 à 18 h 17 min
Pour en revenir à mon affaire, si l’on additionne toutes les charges que représentent, pour le pays, les couts que représentent les politiciens, toutes catégories et régions de France confondues, on se rend compte que le travailleur français paie une dîme bien plus considérable que le travailleur allemand ou que le travailleur suisse.
Quand donc, pour en revenir à l’exemple de mon père, un chef de train suisse gagne mieux sa vie que son collègue français, pour le même travail et la même qualification, c’est parce que les gestionnaires de ce pays qu’est la Suisse je parle ici des politiciens et des grands commis de l’Etat) coûtent moins à la population qui s’activent dans les entreprises, toutes catégories confondues, que « les maîtres » de la France
Quant à l’argument selon lequel un petit pays est plus facile à gérer qu’un grand, s’il ne fait pas un pli, cela n’empêche pas de mettre en place, au sein du grand pays, des structures politiques et économiques permettant à chaque région d’être maître chez elle et dont la richesse repose sur des entreprises dont les responsables ou gestionnaires, en étant des natifs de l’endroit, sont bien plus concernés par la vie de la cité et de ses habitants (au sens large du terme) que quand ces mêmes gestionnaires habitent Paris, New York, Zürich ou la City de Londres.
Et cela vaut aussi, bien entendu, pour l’Allemagne et la Suisse, puisque le modèle dont je vous parle, et qui a fait la prospérité de ces pays durant des années (mais aussi des autres pays du Nord de l’Europe) a commencé à se briser, tel un jouet, avec l’introduction du néolibéralisme. Mais là faut pas rêver : étant donné que la plupart des décisions économiques sont prises désormais, ou bien par des technocrates installés à Paris, Bruxelles, Strasbourg ou Francfort si les entreprises sont dans l’Union Européenne, ou bien par des gestionnaires financiers installés à Paris, Londres, New York ou ailleurs, le travailleur, s’il veut défendre ses droits, est bien obligé d’élever la representation syndicale au niveau international.
Et c’est du reste pour cette raison que la Suisse a refusé de rentrer dans l’Europe : la population préfère, en majorité, être dirigé par des gens de la région, ou, au maximum, par des gens installés dans la Berne fédérale, que par des technocrates de Bruxelles qui, en se tenant éloignés des préoccupations et du quotidien des gens, forment une caste à part. Or le peuple suisse, en votant non à l’adhésion de la Suisse à l’Union Européenne, avait le souci de ne rien devoir, en matière de pouvoir de décision, à cette caste-là.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 5 h 20 min
Chair Auguste,
Citant « La fin du travail » de Jeremy Rifkin aux éditions La Découverte (1995) , je voudrais complémenter ton article en rajoutant et ajustant les quelques approches suivantes. De René Passet: « L’Économique et le vivant », (nouvelle édition), Economica (1996) et un ti fascicule plaisant: « Une économie de rêve » éd Calmann-Levy (1çç5); René Gorz : « Métamorphose du travail – Quête de sens » et « Misère du présent Richesse du possible » éd Galilée (1995 – 1997) ; Dominique Méda: « Le Travail – Une valeur en voie de disparition » éd Alto Aubier(1997) ; Bernard Perret: « L’avenir du travail, les démocratie face au chomage » éd Seuil (1995) ; D’ignacio Ramonet: « Géopolitique du chaos » éd Galilée (1997) ; Vivianne Forrester : « L’horreur économique » éd Fayard ((1996) ; d’Alain Girard et Claude Neuschwander: « Le libéralisme contre la démocratie » éd Syros (1997) et enfin de l’écumeur patenté: Emmanuel Todd: « l’illusion économique » éd Gallimard (1997)
sourire
bien à toi
Quant à toi chair Claude, pour toute réponse, et s’en doute bien trop largement extensive, voire à la limite du H S (je laisse à notre ami Auguste le soin d’en décider, mais je lâche les brides pour une conclusion qui retrouve in fine brièvement le sens de toute participation contributive, voire explicative aux tiennes ci présente. Je me laisse aller au fil de l’inspiration mais surtout de mon saisissement englobant la raison de notre présence à partager sous la feuille d’Auguste mais surtout en instance de larguer ses huniers sous d’autres horizons, et à d’autres vent nouveaux…
une ti envie donc, (avant de te poser une souriante question à laquelle ton opinion, au vu du tout nouveau et prolixe et subtil commentateur que tu es devenu, sous appellation récente de reporter citoyen qui gravira s’en doute ici , très vite, l’échelle méritocratique de ce site auquel tu t’es parfaitement intégré*, me rassurerait) de te présenter ce petit monde participant à la vivace survie de ce Scythe multipolaire.
– Si ce n’était le lieu et l’endroit, merci Auguste d’agir en conséquence afin que cette effusive à venir devienne volatile et reste dans les limbes de mon esprit qu’elle n’aurait peut-être pas dû quitter.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 5 h 22 min
Tout d’abord une foultitude de reporters, peu commentateurs ou commentatrices, mais qui font vivre et habillent de leur feuille – article ou artifice informationnel – ce guerrier avançant aux quatre vents, d’occident à l’orient, du septentrional au méridional, sur ce chemin qui le foule à chaque pas. Je te laisse les découvrir tranquillement au gré de tes excursions et intérêts. On y rencontre des figures diverses et variées, toutes portés par ce même désir de se colleter, chacun par leur propre mise en scène, à ce plaisir de révéler leur singularité autour de sujets ou thèmes qu’ils affectionnent. Le turn over est omniprésent, mais les thèmes plus encore que les infos qui en découle se retrouvent être traités et re_traités quand seul le style ou la présentation change du fait des préférences de chacun et, un peu aussi, de l’actualité.
Il y a les prosélytes « religieux »… dont Veritas, Liberti(n)us et Julian sont les thuriféraires incontestés. Nos israélites patentés semblent avoir disparu, Fox en étant la reine incontestée. Du coté de la communauté musulmane …. les récipiendaires prosélyte ou défenseur se font assez rare aussi. Les mirifiques méritants, dont la préséance de la qualité stylistique et informationnelle, se retrouve sans aucun doute chez : Jef Tombeur, Anidom Nidolga, Le Candide, lui vivant en Colombie et poète à ces heures (à découvrir) assez discret, Jacques Monnet, Auguste Mouret, Nasrallah, Jiminix, Johann Vorg, Jacques, et quelques autres qui m’échappent là sur le coup dont Chrisrub plus récemment inscrit . Ah… et ti schtroumpf, titom affable, et ami de tout le monde. Je ne voudrais pas oublier non plus la louve gauchisante, notre Louise révolutionnaire: Siempre la bien nommé – quien jamàs sera vincida commandante Gétaz, et tous ceux que tu découvriras bien sûr par toi-même (ils sont multitude, bien que je ne les ai pas tous ou toutes cités (je vois que j’ai omis les filles, mesdames vous vous reconnaîtrez. Il y a aussi les franc-tireurs patentés, très actif et pertinent, tous les dessinateurs du site sans exception qui, chacun à leur style, commentent eux réellement l’actualité: Christian, Frep, Hub, Sniper Scylla.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 5 h 25 min
Venons en à la bande des bolds : tous munis, à l’exception de zelecron (le nouveau mais le plus vieux réac de tous), de la zapette suprême octroyée par (te laisse le découvrir – sourire), et permettant d’alléger de ci delà tout commentaire hors de leur convenance. La Soph(t)y, présidente du jury, Ludo vice-président, hors bold connection : Dominique Dutilloy, MuM (Marie la modératrice une semaine sur deux avec Soph(t)y car le site est devenu depuis peu (par ma faute dit-on) modéré à priori pour les non inscrits, Catalan notre journaliste vulcano mystificateur, mais aussi poète talentueux à ses heures : l’impétueux schizo-teigne pour qui le prend en flagrant délit de mystification journalistique (et qui vient de se faire rappeler à l’ordre – bien que ses articles soient les plus cliqués sur ce site – suite à une lutte acharnée de quelques uns (re sourire), et enfin exfiltré de son carnet de bord nous narrant l’évolution au jour le jour de la naissance d’un volcan à El Hierro aux Canaries) – un cas ce Raymond Matabosch. J’oubliais l’assidue présence de Mots’art in -out- reconnu ici par beaucoup d’anciens comme la poétesse du comefornews, Et bien sur chair Claude, chair suisse brésilien à te lire, ton obligé impétrant: paul le poulpe et ses soixante dix incrémentations dues aux soixante dix blocages de log in, et une foultitude plus une d’adresses IP bloquées, et évoluant à présent sous le pseudo de hasta siempre (inscrit) et ou sourire (non inscrit) – le rebel without a cause de service – si ce n’est son sourire amusé. Pigeant sur Agoravox ou ailleurs, et te laissant le loisir de me retrouver là-bas sous un autre avatar. Voili voilou très succinctement expédié un ti resume, je présume à l’humeur assez neutre et bien sûr personnelle. Mais tout ceci pour avoir in fine ton à priori de tout nouveau pigiste quant à la nonchalance avec laquelle je persiste, signe et souris au délire réac, populiste, et masturbatoire pour partie de la communauté des « bolds » maître incontesté de la censure qu’ils infligent et donc dont ils s’affligent sous leur seule et prompte suffisante hein…suffisance. Fabien Bardoux, président et fondateur du site C4N, Michael Flamand et Bruno Moreau les co-fondateurs laissant libre cours, par leur quasi absence, et s’en doute pour partie de la confiance qu’il concède à ce magistère tutélaire de la première heure, ou presque : réacs, censeurs, râleurs, dénigreurs, vilipendant à tout crin en tout cran et raillant l’autre, toujours l’autre, le plus souvent à la mesure essentiellement de son train de vie : le monde politico médiatico industrialo patronal du cac40 et de la finance (en gros bourgeois et capitaliste, mais aussi Syndicat et pseudo profiteur de tout accabit (*mais je vois qu’à ce propos tes entrebâillements in extenso semblent s’accorder à cette chasse à vu) et dont la quintessence, si j’ose dire, fût celle de Michel en son temps, mais qui depuis cet été semble s’en être allé sous d’autre cieux.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 5 h 27 min
Magistère disais-je, que je me plais à qualifier de « bold community », et qui, à mon sens, mais à leur mesure, phagocyte de leur censoriale prérogative la très noble initiative des fondateurs de ce site, puisque seul à présent à pouvoir censurer ou distribuer je ne sais quel prix d’excellence – de la démocratie pur jus… sourions : consultation collégiale réduite encore à leur seule mesure autoproclamée. Certains reporters au début coopter s’en sont vite désengagés.
Bref… assez de bla bla , suffisance ou insuffisance ( ?) à toi de décider. Nous sommes ici quelques uns, the Javascript community, à nous amuser placidement à la lueur de notre sourire, toujours, avec somme toute ce brin d’ire_honnie, de sarcasmes parfois, à veiller à ce que l’outrecuidance de ces quelques braccharius suspendus à leur fil – entre deux eaux – et s’agitant à qui mieux mieux en apnée aquatique dans leur nasse, ne puissent plus de leur sens_sûr et/ou implacable suffisance – pinces encore bien vivaces – cisailler à vif ces malveillants céphalopodes patientant en superficielle profondeur devant cette pitance de premier choix profanant la libre expresse expression.
Question économique ou politique, s’il est facile de porter la critique à une mesure dépassant notre propre insuffisance, il me semble, comme cet expression l’indique : replacer l’humain au centre de tous les débats, que voilà un bien beau faux-fuyant. Car à vilipender ou incriminer voire accuser toujours et encor la finance… il revient finalement toujours à vilipender, incriminer, accuser, l’homme donc celui qui la manipule, la dirige, ou s’en sert pour son plus égoïste profit. Un peu comme les armes que l’on peut critiquer à longueur de temps, mais qui ne sont rien sans le bras qui l’utilise. Suis-je assez clair mon ami de l’autre hémisphère ?
La véritable question est : Quel système globalement le plus efficace cherchons nous à faire vivre, et comment organiser avec le plus d’équité possible la répartition des richesses que TOUS produisons (planqué(e)s, profiteurs (teuses) y compris – à l’aune de leur sociabilisation humanisante et du rapport sociologique et humain et des questions qu’ils elles soulèvent à partir de l’exercice soit d’exister soit de vivre). Mais la question subsidiaire est : Equité locale ou globale ? Par nation ou plus globalement voire universellement… sur ce vaisseau amiral que nous appellerons Gaïa.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 5 h 29 min
Aurai(s) s’en doute souhaité, à présent, dans cette même veine – toujours sous rire – te voir participer à mes nouvelles joutes verbales ce sur « playground » – come for news – où les maux de chacun s’immiscent en et par leurs mots… censés à vrai dire relater, à défaut de leur suffisance voire incontinence, notre actualité, ou plus sérieusement l’actualité de notre condition humaine naviguant sur l’eau_céans – suspendue en nos avatars égocentrés – dans les intempéries de l’existence, et, pour le meilleur ou pour le pire, sur ce même vaisseau amiral GAÏA …
paul le poulpe, terrien impavide et plein de doute – occis_mort – donc plus poulpe qu’humain, au sourire chancelant sinon parfois de plus en plus souvent.
ti sourire amical chair claude
•le temps s’écoule (une question de durée – vaste concept) mais l’instant reste étale… L’instant : cet éternel présent! Ou équilibre: pleine conscience de soi en l’autre ou de l’autre en_soi
Hope … après cet échange monologique que tout va bien pour toi.
•le silence, et notre solitude intime, m’appert-il, reste le propre de notre condition à l’aune singulière et universelle de notre respiration, respiration ouverte et engageante dans la pleine conscience de l’instant : cet équilibre dont je faisais allusion.
•reste que tout engagement passe par la confrontation avec toute altérité (mais cette altérité n’est-elle point le lien direct, ce point nodal, ce centre évoluant en dehors de toute circonférence et qui n’est autre que nous-même : flamboyance futile virevoltant à sa guise partout et nulle par… Bon je m’égare en ma philosphie de subsistance (si) intime, et sans doute trop crypto_nihilo_hinayaniste.
sourire
PS:
Trouvons un espace de temps, hors du temps – pour boire un jour ensemble le fruit du soleil de la terre et du travail de l’homme (non fermenté pour ce qui me concerne).
Gardons_nous et re_gardons_nous
ô vacuite
…
clgz11
sur 1 mars 2012 à 7 h 11 min
Salut, Hasta Siempre,
Si j’ai bien compris, en lisant ton dernier commentaire, qu’Auguste Moret allait quitter ce site, en revanche je n’ai pas compris si toi tu allais le quitter aussi. Ce qui me chagrinerait car j’aime bien discuté avec toi.
Ayant moi-même débarqué sur ce site absolument par hasard, sans connaître la couleur poltique des intervenants, sans même savoir que les gens avaient des convictions fortes sur le plan politique; enfin sans rien savoir des messages ou des commentaires qui furent censurés ou non, avant mon appartition sur ce site,je ne vais évidemment pas prendre parti dans les querelles idéologiques ou personnelles des intervenants ou des participants.
Ma seule devise, en l’occurrence, est celle de Voltaire : »Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Si donc je ne suis pas d’accord avec certains discours que je lis sur ce site, cela ne m’empêche pas de les respecter, tout comme je respecte leurs auteurs.
Car je me suis toujours dit : « combien de fois n’a-t-on pas méprisé, dans l’Histoire, des gens dont les idées sortaient des sentiers battus ». En d’autres termes j’ai toujours respecté et admiré les révolutionnaires, et ce dans tous les domaines, et pas seulement en politique.
En revanche, je tâche toujours, au moment de m’exprimer sur tel ou tel sujet, de prendre connaissance de tous les avis, et pas seulement de ceux de tel ou tel bord. Car je me suis aperçu, avec le temps, que chaque groupement forme, dans la société, une sorte de microcosme qui, à force de vivre en vase clos, avec ses propres idées, est persuadé que la vérité du groupe est aussi celle du monde dans sa totalité. Or ce n’est pas le cas.
Ce qui revient à dire que le monde ne sera jamais, de mon point de vue, ni totalement communiste, ni totalement capitaliste, ni totalement religieux, ni totalement athée, ect, ect. Par contre, si j’adhére à un parti, ou si je prends parti, cela signifie que je vais épouser l’idéologie de ce parti. ET si ce parti est communiste, je vais lire toute une documentation sur la question et m’imbiber des valeurs du communisme. Et je ferai la même chose si je suis musulman, athée, des Témoins de Jévohah, etc.
(suite)
clgz11
sur 1 mars 2012 à 7 h 12 min
Or cela n’est pas facile,contrairement à ce que l’on pourrait penser, une fois que l’on s’engage à fond pour une cause, de prendre du recul par rapport à elle.
Et puisque l’article d’Auguste Moret se réfère au travail, avec son coté alienant, je voudrais à ce sujet, apporter la précision suivante : si le travail est devenu répétitif, ou débile, ou pénible, ou créateur de chômage, dans les entreprises, cela ne date pas d’hier puisque le travail à la chaîne existe depuis le Fordisme aux Etats-Unis. Quant à la robotisation des activités de production, si elle détruit effectivement des emplois dans l’industrie ou l’agriculture, c’est là. de mon point de vue, un problème qui doit être réglé sur le plan politique. En d’autres termes, ce n’est pas à l’entreprise privée de dire halte à la robotisation de ses activités de production, ou halte à la délocalisation de ses activités à l’étranger. Ce rôle-là incombe, de mon point de vue, à l’Etat.
Mais là est toute la question : à savoir que dans un Etat néolibéral, il n’existe (plus) aucun frein au pouvoir de l’entreprise privée. En revanche, dans un Etat social-démocrate, ou socialiste, ou démocrate chrétien, l’Etat peut mettre des freins au pouvoir des entreprises. A la limite il peut même détruire les entreprises privées en les nationalisant. Ce qui nous renvoie au communisme pur et dur.
****
(suite)
clgz11
sur 1 mars 2012 à 7 h 13 min
Mais ce n’est pas de cela que je voudrais t’entretenir ici. Ce qui m’irrite, c’est de voir que certaines personnes, en France et en Europe, ne se rendent pas compte que le monde est en train de changer. Et bien plus vite qu’il n’y paraît au premier abord.
Prenons par exemple un pays comme le VietNam. Ce pays-là a souffert, durant des dizaines d’année, sous des guerres ou furent impliqués les Français dans un premier temps, et les Américains dans un second. Or une fois libéré du carcan de la guerre, le Viet Nam va se développer pour une raison facile à comprendre: l’énergie que mettaient les gens à résister aux Français ou aux Américains, va être déployée dans la reconstruction du pays, et donc, à fortiori, dans l’amélioration du niveau de vie de ses habitants.
Même chose en Chine : par delà l’absence de liberté politique et d’expression, il existe des Chinois tellement pauvres, dans des campagnes qui ont été libéralement plombées, en terme de développement, durant des années, par les choix imbéciles d’un Mao Tse Toung qui n’y connaissait strictement rien aux lois de l’économie politique, que ces mêmes Chinois, depuis les réformes de Teng Ziao Ping, ne vont pas cracher dans le potage, vu la misère et le sous-developpement de l’arrière pays, au moment de travailler dans les nouvelles unités capitalistes situées à Shenzeng ou aileurs.
Et ne considère pas, mon cher Hasta Siempre, que je te raconte là un roman sorti de mon esprit enfiévré, puisque là ou j’habite (autrement dit dans le NordEst brésilien), quantité de gens doivent quitter la région faute de travail, ce travail qu’ils trouveront dans le sud du pays, et notamment dans l’Etat de Sao Paulo.
Mais si tu tiens, à ces émigrés-là ,tous issus de la campagne et doté d’un bagage assez primaire, un discours sur l’aliénation du travail dans les entreprises robotisées, il va te demander de quoi tu parles ou sur quelle planète tu vis.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 7 h 32 min
yu’r absolutly right man..
– not much to say anymore.
Pour ta question… still there for a wilde
PS: mais j’ai sous la main plus de 250 pages (sous M S office – typologie : Arial 11) de mes seules contributions et articles ici censurés, dont je finalise sans cesse, sans trouvé pour l’instant l’approche peau_éthique qui me satisfasse, l’organisation directionnelle en vu d’un ti essai relatant l’histoire d’un poulpe en superficielle profondeur évoluant en eau trouble dans les ressacs peu amène des occis_peu_ génés d’un uni_vers subaquatique qui, sous les roches de leur prérogative censoriale: leur sens_sûr, impose leur suffisance reptilienne (instinct de conservation) ou , quand sortant circonscrire à vu leur impudence, grimpant sur les aspérités de leur insuffisances pour se pavaner dans leur bien pensance ou bonne conscience sur les pro_montoir oubliés d’un site d’info citoyen, se définissant à priori comme citoyen reporter défenseur acharné de la libre expression , affable en leur magistère, se suffisant à eux-mêmes, trompent leur insuffisances sur le dos de leur irrémissible sens_sûr.
viens de me relire pas très clair dans la forme mais le fond est saisissable… c’est tipar
sourire
…
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 8 h 08 min
si tu as du temps à sourire chair bien sémillante… envoie en MP un mail de contact, et je te fais parvenir – brut de décoffrage – les dernières 150 pages de mes contribs censurées depuis l’été dernier.
sourire
…
sorry:
lire imposent
lire les aspérités de leur insuffisance
lire: pro_montoirs
euh… si si ! à relire – sans auto_suffisance – la forme de ce PS me conviens
comprendre: still there for a while / wild
la dolce notte
le ti poulpe en superficielle profondeur
…
clgz11
sur 1 mars 2012 à 9 h 44 min
Resalut Hasta Siempre
Avant de te répondre, dans mon dernier message, je n’ai pas lu tout ton laïus chargé de me présenter toute la communauté, m’étant arrêté à cette phrase de toi :
– Si ce n’était le lieu et l’endroit, merci Auguste d’agir en conséquence afin que cette effusive à venir devienne volatile et reste dans les limbes de mon esprit qu’elle n’aurait peut-être pas dû quitter.
(Entre parenthèses j’ai ri à chaudes larmes quand tu dis (j’abrège ) « …de ces quelques braccharius suspendus à leur fil – entre deux eaux – et s’agitant à qui mieux mieux en apnée aquatique dans leur nasse.. »)
Cette omission est due au fait que ta bifurcation vers Auguste Mouret m’a embarquée sur de fausses pistes, car je ne me suis pas aperçu que la suite de ton texte s’adressait à nouveau à moi.
Mais puisque la conclusion de toute ton intervention consiste à dire que l’homme doit être replacé au centre du débat, je partage bien évidemment cette opinion, et je constate que d’autres la partagent également , sans pour autant remettre en cause tout le système.
****
Le problème, quand on soulève ces questions, c’est de savoir si les modèles théoriques destinés à créer un monde meilleur, et les réalités issues de ces modèles, forment une unité parfaite.
Examinons,par exemple, le contenu d’un bouquin comme l’Utopie de Thomas Moore, ou le contenu des oeuvres de Karl Marx.
Ou trouve-t-on dans le monde, aujourd’hui comme hier, un endroit ou de telles idées, nobles par essence, furent appliquées à la lettre?
(suite)
clgz11
sur 1 mars 2012 à 9 h 45 min
Pour en revenir à des préccupations plus terre à terre, le progrès technique, s’il détruit effectivement des emplois, comme le soutient Auguste Mouret dans son article, a également permis d’abaisser le temps de travail, au sein des entreprises, au cours des siècles.
En d’autres termes, il a permis aux gens de produire plus de choses en moins de temps. Chose tout à fait positive puisqu’elle équivaut à une réduction de la pénibilité du travail. En revanche, ce qui est négatif, c’est l’appropriation, par des actionnaires qui ne sont pas des salariés, des profits engendrés, grâce au machinisme, par les entreprises.
Ceci étant on peut considérer qu’un pareil discours n’est plus, aujourd’hui, dans nombre de cas, d’actualité. C’est ainsi qu’il existe des entreprises qui rémunèrent leurs salariés pour partie avec un salaire de base, et pour partie avec des bonus fondés sur les profits, lesquels bonus obligent les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.
On peut donc également parler, en pareille circonstance, d’aliénation du travailleur puisque celui-ci est l’esclave du profit ou du rendement qu’on lui demande de réaliser.
Ceci dit quand un PDG se rumunère, en France ou ailleurs, avec des bonus, son salaire de base n’est pas le même qu’un ouvrier smicard que l’entreprise paie aussi, pour partie au rendement. ET meme uniquement au rendement si le travailleur est payé à l’heure.
En ce sens-là ,c’est vrai, on précarise la situation du travailleur puisque son revenu ne dépend plus que de son rendement au sein de l’entreprise, laquel va diminuer en période d’accident, de maladie etc.
Mais là encore, il s’agit là, pour moi, d’un problème qui doit se régler sur le plan politique, ou, si ce n’est pas le cas, par des accords entre les syndicats et le patronat.
****
(suite)
clgz11
sur 1 mars 2012 à 9 h 46 min
Maintenant, si l’on veut que le travailleur soit complètement découplé de cette notion de rendement, on est bien obligé d’introduire un système qui soit contraire à l’économie de marché, en d’autres termes un système qui soit communiste.
Ceci dit il existe, là également, des effets pervers.
Prenons par exemple la cité ou j’habite. Là, quelles que soit les prestations fournies, en terme de nombre d’heures de travail effectué, et en terme de qualité des prestations fournies par les employés (que ce soient dans les hotels, les négoces, les hopitaux, les garages, ou les fermes des paysans situées en dehors de la ville¨), ces employés reçoivent, toujours et partout, le salaire minimum, et, parfois aussi, un revenu qui est inférieur à ce salaire.
Or un tel système, qui ressemblait à celui de l’URSS du temps du communisme, pousse les gens à ne rien faire. La preuve : que ceux-ci travaillent beaucoup ou qu’ils travaillent un minimum, ils reçoivent le même revenu qui est le salaire minimum.
Il n’y a donc, de la part des patrons, aucune incitation en faveur de leurs salariés. Résultat : la productivité est si faible, chez les travailleurs, dans certains secteurs économiques de la région ou j’habite, qu’un travailleur payé au smic brésilien coute plus cher, à l’économie brésilienne, en raison d’une très grande improductivité de sa part, qu’un travailleur français payé au smic français.
Il existe, certes, des exceptions, notamment dans l’entreprise d’un ami à moi qui est fromager , et pour qui j’ai créé un site internet (cf. http://saanenlandqueijofino.net63.net) qui te donnera des précisions sur la manière dont les gens vivent, dans la région ou j’habite, et quelques renseignements plus personnels (adresses e-mail, etc) sur lui et sur moi.
Auguste Mouret
sur 1 mars 2012 à 10 h 56 min
Clude : Mon pseudo c’est auguste « Mouret » pas Moret… Je pense que tu as lu un peu trop vite mon article. Le fordisme, c’est du passé et déjà d’un siècle. Cette forme d’entreprise et de travail, c’est fini, sauf futur guerre mondiale et/ou thermonucléaire (retour à la préhistoire ou pire). Le travail à la chaine, il y a bien longtemps déjà que cela n’existe plus ! Le peuple terrien augmente de 500 millions d’hommes et de femmes tous les dix ans ! Le turn-over qui exista et existait n’aura plus cours désormais, c’est terminé. Aucune nouvelle révolution qu’elle soit industrielle ou non, ne pourra contenir tous ces futurs révoltés par ce que si rien n’est fait pour « les bagages primaires », ils le seront. Et de faite, les « bagages tertiaires » devront vite trouver une solution universelle par ce que sinon les « primaires » le feront pour eux ! Dans la mesure ou les États non jamais été aussi puissants sécuritairement, ça risque de faire très mal, nos « élites » n’ayant pas l’intention de lâcher les reines… Par ailleurs, je ne suis ni un communiste, ni un encarté. J’ai été sympathisant socialiste et je soutien maintenant le Front De Gauche. Par ce que, à mon sens, il est nécessaire de modifier par le fond notre système, notre constitution, éducation, santé et monde du travail et puis surtout recadrer les financiers, financés et fidufions…
Auguste Mouret
sur 1 mars 2012 à 10 h 56 min
Tous ces cyniques qui ne pense qu’à leurs compte en banque/confort/retraite sans même penser à leurs enfants. Si Mélencon ne passe pas, ce sera probablement la dernière fois que je voterais ! J’ai pourtant voté toute ma vie. Quoi qu’en pense certains je suis confiant en moi, lucide, pessimiste et plein de fougue. Le monde change, et de mon point de vu, le monde entier s’en ai bien rendu compte ! Peut être un peu moins les dernières générations, quoi que. Pour le moment le changement existe sur compte, sur compte en banque et certainement pas sur tous ! Les salaires du CAC 40 on augmentés de 35 % l’année dernières, et pour les « bagages primaires » c’est la facture de Gaz qui a augmenté de 60 % depuis 2005 ici bas… Les Grandes entreprise en vogue battent chaque années des records de bénéfices. Les pays développés n’ont jamais été aussi riche !!! Pourtant non faisons un littérale saut en arrière en ce qui concerne les conditions de travail ainsi conditions de vie. Les « bagages primaires » trimes ! N’arrivent plus à se loger et se soigner dans des conditions dignes. Dois vous rappeler que 53 % de la population active est employé/ouvrière… Il est presque question de guerre civile en Grèce !!! C’est à dire en Europe ! L’ex Yougoslavie disséquée par la guerre ethnique c’est aussi l’Europe. Le re-développement des partis à tendance Nazi un peut partout sur le continent c’est toujours l’Europe mais cela marche aussi ailleurs. Oui cela change doucement et un peu partout en même temps, comme d’hab ! Mais pas dans le bon sens. Le progrès social c’est du pipeau depuis quelques décennies déjà. Il n’existe plus que du progrès industriel soit disant pour améliorer les conditions de vie des ouvriers qui en fait ne fait qu’augmenter le rendement et les plans sociaux… « Le changement c’est maintenant », oui (nouveau slogan débile du PS qui n’en n’est pas) mais pas avec eux, plus avec eux. Pas de vindicte véritablement à mon endroit, juste du viscéral…
clgz11
sur 1 mars 2012 à 20 h 32 min
Excuses à Auguste Mouret d’avoir écorché son pseudo ainsi que la teneur de son article. Car c’est vrai que la robotisation actuelle, par les compagnies transnationales, n’est pas la meme chose que le fordisme. Mais ce que je voulais dire est ceci : le progrès technique, quelle que soit sa forme, se traduit par une substitution du capital (dans le cas du fordisme, ce capital était représenté par des chaînes de montage qui attachaient en quelque sorte les ouvriers des usines Ford à la chaîne; alors que, dans le cas de la robotisation actuelle, le capital est représenté – j’ai en vue ici le capital technique et non le capital financier – par les robots eux-memes, lesquels ne font pas grève, et produisent mieux et vite, toutes choses égales par ailleurs, que des travailleurs manuels (pour autant bien sûr que les robots soient correctement conçus et réglés pour le boulot qu’on leur demande).
On a donc là, dans le secteur industriel, un problème, avec la robotisation à outrance, et ses conséquences en termes de chômage, que ne connaissent pas d’autres secteurs d’activité (services, tourisme, banques, administration, santé et soin, etc).
Ceci dit quand des sociétés comme Nike font fabriquer leurs chaussures en Asie par des soustraitants qui, en Inde ou ailleurs, souspaient leurs employés et les font travailer comme des bêtes durant 60 heures semaines, et ce dans des conditions très pénibles, on est, là également, dans un capitalisme de type néolibéral qui profite, en raison de la baisse des prix des chaussures Nike, aux consommateurs qui, en Occident, achètent ces chaussures dans les supermarchés, et se foutent, à 98%, et en premier lieu les salariés des usines Peugeot qui subissent eux-emes les effets de la robotisation dans leur propre secteur d’activité, des conditions des travaileurs en Inde, en Chine ou ailleurs. Car ce qu’ils regardent, au moment de faire leurs achats, c’est d’abord le prix d’achat des articles qu’ils achètent. ET ils ne peuvent faire autrement car leur propre salaire ne leur permet pas d’acheter plus cher des articles qui, parce qu’ils sont fabriqués en Asie (TV, cd, dvd, consoles, PC, etc, etc) sont très bon marché.
Ils sont d’ailleurs si bon marché, que le consommateur, au lieu de réparer sa télé ou son poste de radio, achète, vu la modicité de son prix, un appareil qui est fabriqué en Asie, ce qui détruit des emplois en Europe – puisqu’auparavant la production et la réparation des télés se faisaient à cet endroit- et crée de nouveaux emplois en Asie, à commencer par la Chine)
****
(suites)
clgz11
sur 1 mars 2012 à 20 h 33 min
Etant donné l’importante délocalisation de activités de production, sous l’emprise des sociétés multinationales, que permet le néolibéralisme actuel, on assisté, ces dernières années – mouvement qui, je pense, va continuer sur sa lancée – à un déplacement de la production, tous produits de consommation confondus, vers les pays de l’Est ou asiatiques, et peut-être aussi, dans un avenir très proche, vers les pays d’Amérique du sud.
Et parce que ces entreprises transnationales continuent à garder, au sein des pays du premier monde, le contrôle de la finance ainsi que celui du know how (représenté par des brevets, et. au-delà, par des chercheurs qui sont des ingénieurs d’autre part); et attendu également qu’elles sont dirigés par des gens qui, tout en habitant au sein du premier monde, ont des revenus très élevés (grâce notamment aux plus values boursières des sociétés qu’ils dirigent, puisqu’une partie importante leur revenu est payée en stock-options), ces gens-là, une fois installés dans les quartiers résidentiels de telle cité résidentielle, vont attirer, , aux endroits ou ils habitent, les commerces, entreprises et autres prestataires de service ou de loisir qui font de leur lieu de résidence des lieux chics et protégés par des murs, comme aujoud’hui le sont certains quartiers résidentiels au Brésil, en Colombie, ou dans d’autres pays d’Amérique Centrale.
Et au-dehors de ces sortes de prisons dorées protégées par des sécuritas armés, vivront une classe de gens à la condition précaire et dont certains s’employeront, pour survivre, à trafiquer de la drogue ou des armes pour pouvoir survivre.
Voilà pour le scénario catastrophe,si le néolibéralisme poursuit sur sa lancée. Ceci dit, rien n »empêche aux populations de réagir et d’empêcher l’avénement dun pareil scénario en Europe ou aux Etats-Unis.
Mais quoi qu’il en soit, je pense que la violence va monter, ces 20 prochaines années, en Europe, et que peutêre de nouvelles guerres, qui, pour des raisons sociales, qui pour des motifs religieux, éclateront, en tel ou tel lieu de ce continent, sous la pression de tous les mouvements nationalistes qui auront refait surface.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 22 h 07 min
Wi!d world… Wild humanity !
sourire…
Dans le processus de survivance et de perpétuation de notre espèce rapporté à l’équilibre immémorial de toute wildness: Doit-on in fine retrouver avec toute l’efficience requise notre animalité… afin que celle ci reprenne enfin le pas sur notre égocentrique humaine condition se fuyant en toute transcendance et se réfugiant en toute identité sélective idéologique à la mesure de son rapport à la mort ou de sa petite mort ; et qui, bien loin de toute « pleine conscience » : ô ainsité – immanence de toute chose ! – à la mesure de notre trou du cul sans bord nous perd, et nous conduit à cette aliénation de l’homme par l’homme.
Méditons…
Sourions…
Prendre cette gageure chair Claude et Auguste à la mesure de toute mon insolence la plus désinvolte. In To The Wild !
« Sunyata » et « Kevala »… Ô VACUITé.
Paul G G
sourire
…
PS :
Ayant vu chair Auguste ton département de résidence , nous serions-nous rencontré , si ton implication politique et résonante du moment était prégnante, quand j’ai couvert pour Dédé (Chassaigne), donc pour le front de gauche, dans le cadre des régionales en 2010 et interviewé pour une présentation sur le web – l’humain avant tout – toutes les têtes de liste de l’Auvergne, et dont le score, si je ne m’abuse, fut le plus explosif en France : autour de 14, 3 %
[url]http://www.dailymotion.com/video/xc7iez_lhumain-avant-tout_news[/url]
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 22 h 23 min
Ma tit leçon après le tournage à ma fille jeune ado .
∂e la chair à l’esprit de la chair
∂e l’esprit de la chair à la peau easy de la vie
∂e la peau easy de la vie … Ô lyrisme de l’instant partagé
Faire de la peau_lithique autrement: – l’humain avant tout!
Pour le front de gauche l’idée EST de se rapprocher de la société civile afin de trouver un consensus sur les projets concernant:
– l’Energie, l’environnement, le développement durable, et la diversité !
Concertation et participation démocratique sur les questions de la vie au quotidien des citoyens dans chaque département pour élire les présidents de régions au conseil régional
Elixir de proximité – en collectif dans l’en régional , enjeu humain et territorial: donc environnemental.
– Aménagement et Développement des territoires, Emploi, Formation, Service public: transports, lycées (pro), hôpitaux…
La collectivité territoriale gère tous ces domaines et vient en soutien pour rapprocher les citoyens autour de projets communs par participation démocratique, afin de sauvegarder l’humain, les bassins d’emploi et l’environnement.
Pour le front de gauche associé aux écologistes , le défit écologique doit avoir un impact direct sur le Bénéfice Social des propositions qu’ils soumettent concernant l’aménagement des lieux de vie, des territoires, le développement durable, l’avenir industriel et agricole.
Hasta Siempre
sur 1 mars 2012 à 22 h 26 min
lire: élire les présidents de régions aux conseils régionaux
clgz11
sur 2 mars 2012 à 5 h 07 min
Je me permets d’ajouter deux choses, à l’article très documenté d’Auguste Mouret sur la robotisation et ses effets dans les entreprises à vocation industrielle.
La première est que les innovations technologiques, dont la robotisation est un exemple, n’ont pas toujours été, en net, destructrices d’emploi.
J’entends par là le supplément net d’emplois créé, au positif, par la découverte et le développement des nouvelles technologies (étant entendu que pour les créer, il faut des ingénieurs, des bureaux d’étude, des centres de recherche, des universités, et tutti quanti), et créé, au négatif, par l’implémentation des innovations (songeons aux robots) dans des secteurs qui détruiront des emplois en raison, précisément, de la robotisation des opérations de production.
****
Maintenant, si l’on considère des domaines nouveaux comme l’informatique ou l’internet, les recherches effectuées dans ce secteur, ainsi que le développement des nouveaux produits issus de ces recherches créa, de par le monde, de nombreux emplois. Songeons, par exemple, aux sociétés qui se spécialisèrent, non seulement dans la production des pc, notebooks, etc, mais également dans la création de sites internet, une fois les nouveaux appareils créés; sans parler des sociétés qui installèrent les réseaux, en chaque pays afin de relier les PC les uns les autres grâce à l’internet);.
Or tout ceci créa, au global, plus d’emplois, en net, même si des emplois traditonnels (dans le secrétariat notamment) furent détruits à cause des nouvelles innovations.
Mais le principal problème, dans cette affaire (pour les habitants du premier monde s’entend) résida dans la répartition géographique des nouvelles unités de production.
Or, si l’on sait que la quasi totalité des pc, notebooks, souris, claviers, imprimantes, disques externes télés, radios, cd, dvd, consoles de jeux, ect.) sont fabriqués aujourd’hui en Chine, on peut en déduire ce que ce pays tira mieux profit que les autres des innovations nouvelles ou des nouvelle technologies.
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(suite)
clgz11
sur 2 mars 2012 à 5 h 08 min
Voilà pour ce qui concerne le premier point. S’agissant du second point, il se trouve que les innovations dans le domaine des transports (substitution des routes aux canaux fluviaux, ou substtitution des engins à vapeur – sur eau ou sur terre; songeons, sur terre, aux chemins de fer – aux chevaux ou aux carosses tirés par des chevaux; et songeons, sur eau, aux bateaux à vapeur qui remplacèrent les bateaux à voile ou à la rame); ainsi que les innovations dans le domaine des énergies (substitution du charbon au bois, du pétrole au charbon, de l’atome au prétrole, etc,etc) tout cela créa, au fil de l’Histoire, plus d’emplois, en net, au moment de leur implémentation, que la suppression des secteurs traditionnels.
On notera également qu’à chaque fois que les innovations nouvelles furent implémentées dans le secteur des transports ou de l’énergie, au lieu d’éliminer complètement les anciennes innovations, elles travaillèrent de concert, durant un certain temps, avec elles, avant que celles-ci ne disparaissent quasi définitivement.
***
Moralité : si aujourd’hui la robotisation détruit, en net, des emplois, on peut être certain que d’autres innovations, dans le futur, en créeront. Et si ce n’est pas le cas, il appartient à l’Etat, en concertation avec les partenaire sociaux, de réduire le temps de travail de chacun, permettant ainsi aux chômeurs de travailler eux aussi. Mais il s’agit-là, une fois encore, d’une question qui doit être réglée sur le plan politique.
50 lectures et hop on vous enlève de la première page… Et en plus ils veulent l’exclusivité !
Cet article est le dernier que je posterais ici !
Surtout lorsque l’on voit « l’intérêt incroyable » (sic) des articles qui ont remplacé le vôtre…
Que dire sinon que C4N ne choisit pas la qualité et a laissé partir quasiment tous les véritables talents! >:(
taillable et corveable a merci . sale sclave .
exellent article
Je ne pense pas Auguste que tu iras en prison si tu ne respectes pas l’exclusivité exigée. L’information doit circuler coûte que coûte, c’est même le principal et unique intérêt d’Internet 😀 Tu t’imagines si pour la révolution du Jasmin, un support media ait réclamé l’exclusivité des informations ?
Je viens de lire ton article et je le relirai, il est excellent. Bon à lire un dimanche il un peu « plombant » heureusement que le soleil inonde mon bureau sinon j’aurais le moral dans mes charentaises. Blague à part en 1988 mon patron lors de la grande fête de Noël nous a fait un grandiloquent discours pour nous dire qu’il nous fallait êtres des nomades, des aventuriers, qu’il comptait sur nous … tout çà pour finir par disloquer l’entreprise et à envoyer les salariés dans tous les coins de France, dans d’autres boites avec qui l’on travaillait où en tant que « doublon » ils ont sauté sans parachute doré eux. 800 personnes éliminés. J’étais à l’époque déléguée du personnel, ce fut très dur mais pour ceux qu’on a renvoyé à 700 kms et qui pourtant avaient une maison à crédit, qu’ils devaient revendre dans l’urgence et à perte pour au final 18 mois après être licenciés.
Lorsque je lis ton article, je me suis mise à ta place et sincèrement je me suis sentie mal, très mal. Je sais que ton parcours est celui de millions de personnes et là on se sent encore plus mal.
Tu vois ce qui me fait gerber c’est qu’on parle (trop à mon avis) des suicidés de Orange/FT. Non qu’il ne faille pas en parler, mais l’on se concentre sur ces 60 décès alors qu’en France ce sont des milliers de suicidés qui partent dans le silence, qu’ils soient du secteur privé, paysans, flics etc.. Arrêtons de n’attacher de l’importance qu’à la partie visible de ce drame collectif, de cette épuration des salariés et qui ne font pas la Une des medias. Encore une fois là, le travail des journalistes n’est pas au rendez-vous.
Ils sont en train de nous fabriquer un monde ravagé par le chômage tandis que les patrons eux se remplissent les poches de façon honteuses. Là on apprend que le patron Michelin a été augmenté de 500 % en 2010 et que pour les autres c’est une hausse de minimum 24 %. Quand on connaît leurs revenus, on imagine un peu ce que signifie cette augmentation.
Merci Auguste de cet article qui remet un peu en avant, les problèmes au quotidien sinistré des salariés français.
Pourquoi ne pas taxer les machines dès lors qu’elles remplacent les hommes, le produit de ces taxes pouvant être versées à parts égales à l’URSSAF, à Pôle Emploi, à l’UNEDIC, aux caisses de retraite, aux allocations familiales ?
Pourquoi ne pas interdire formellement toutes délocalisations d’entreprises dès lors qu’elles sont bénéficiaires ?
Pourquoi ne pas taxer tous les produits en provenance de Chine, dès lors qu’il est constaté que leurs productions peuvent être réalisées en France ?
Ce sera très difficile… Mais, il faudrait peut-être un réel courage politique pour le faire…
Je vous remercie tous pour vos coms aux quels je suis très sensible. Merci à tous…
Dominique, je suis tout a fait d’accords avec vous des solutions existent, comme par ex celles que vous présentez… Faut il que le patronat cède, que le gouvernement bouge !
Mais pour qui allons nous voter, qui présente ce genre de solutions? Et surtout qui est réellement crédible dans la possibilité de mettre en œuvre ces solutions…?
Nous avons deux choix à mon sens, seulement deux ! L’extrême gauche ou le patronat… Pour la première fois de ma vie, je ne suis pas certain d’aller voter. Je me tâte…
Bien à vous tous.
Auguste je suis bien pessimiste sur la capacité de nos politiques de changer leurs très mauvaises habitudes. Nos paysans (enfin ceux qui ne se sont pas encore suicidés) finissent leurs vieux jours dans la dèche. Ceux qui résistent encore à travailler se voit voler du fruit de leur labeur par les produits de l’étranger.
Nous sommes entrain de couler et il ne se passe rien. Remarque, plus vite on tombe, plus vite on remontera pour créer un autre monde tel le Phénix… Cette économie basée sur la croissance étant pure folie, il va nous falloir vite s’en rendre compte pour l’abandonner.
Quand je vois ce qui intéresse vraiment les français, les thèmes chers à leur cœur, leurs occupations du week-end, je me dis qu’en effet on a un gros problème.
Mais comme je dis souvent à mes enfants, « ce que nous ne faisons pas, ce que nous ne voulons pas faire de gré, ce n’est pas grave, on le fera très bientôt de force ».
Bonsoir Tartine,
Oui c’est vrai, je suis bien pessimiste aussi…
Bien à vous…
Je ne veux pas voter tant je ne crois pas en la politique tout du moins tant que les hommes qui prétendent la servir se tromperont de combat. Leur égo est trop fort pour que le peuple puisse être traité avec équité, justice et humanité.
Si je dois voter « contestataire » je voterais l’extrême gauche et d’ailleurs je l’ai déjà fait par le passé. Sinon comme je l’ai déjà dit, j’irais me ressourcer dans le bois derrière chez moi, j’en tirerais plus de positif que de voter pour un mec qui va reproduire les mêmes âneries que ces 5 années passées.
Mais pour moi, l’Europe, l’€ c’est de la fumisterie. Et puis qu’on arrête de nous dire qu’on vit en démocratie, l’épisode du NON au référendum qui s’est retrouvé à la poubelle, çà je ne suis pas prête de l’oublier.
A l’instant je viens de voir un document à la téloche sur le marché du BIO. Les légumes BIO vendus par les hypermarchés sont vendus meilleurs marché que le BIO produit en France. Normal les ouvrières égyptiennes qui travaillent sur les haricots verts sont payés 3 € par jour.
Ce genre de chose me met en rogne. Alors si on rajoute la Chine et tous ces pays qui paient leurs ouvriers au lance-pierre dont les produits se retrouvent chez nous, qu’on ne se demande pas pourquoi les français vont bientôt tous pointer au chômage ou au pire à se tirer une balle dans la tête.
[b]Auguste Mouret,
votre article m’avait échappé, et grâce à Facebook, j’ai pu le voir..Merci Facebook 😉 ;D
Que dire si ce n’est que vous avez fait un travail fantastique, méritant le plus grand des respect, et la meilleure des analyses de notre part à nous commentateurs.
Félicitation sincères à vous, car honnêtement, c’est vraiment du super boulot.
Concernant le fait que vous soyez resté très peu en « une », il est vrai que cela dépend du flux d’articles qui arrivent et que parfois j’en suis conscient cela peut être très frustrant. Il m’est arrivé moi aussi d’avoir des articles en « une » à peine 5min après plusieurs heures de boulot, et donc de ressentir une très grande frustration.
Amitiés
Bien à vous
TOm[/b]
Bonsoir Supertitom,
Je vous remercie pour votre com si généreux. Il est vrai que, suivant le flux d’articles, il est possible de ne rester que quelques minutes en Une… Comme vous dites c’est extrêmement frustrant, surtout quand on vous demande l’exclusivité. Cela me paraît assez contradictoire et pas très respectueux du travail que parfois peut demander un article. Le concept même de C4N avec une diffusion en Une presque immédiatement effacée par l’article suivant est extrêmement frustrant, je le répète ! Il existe ici un manque évident de visibilité.
Merci à vous et à bientôt.
Tiens, je tombe par hasard sur ce fil, que je remonte tant il colle parfaitement à l’air du temps.
L’auteur mérite bien qu’on s’y pose à nouveau. Une réflexion m’a tout particulièrement intéressée :
[quote][i]Toujours selon l’INSEE le travail gratuit effectué au sein des associations comptait 16 millions d’adhérents en 2008.[/i][/quote]
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis très agacée de cette sollicitation crescendo orchestrée tous azimuts, pour développer le bénévolat.
Or, quand il faut se nourrir, ce n’est pas le bénévolat qui va y pourvoir n’est ce pas ?
Alors, ça fait masse quelque part, mais où ?
Chère Nadine,
Le bénévolat c’est bien mais payer ses factures c’est bien aussi… Si il devient systématique pour de nombreuses personnes(ce qui me parait évident dans un avenir pas si lointain), cela ne pourra exister qu’avec la condition d’un revenu universel suffisant pour vivre dignement… Sinon, vous voyez ce qui ce passe en Grèce ? Ce qui c’est passé il n’y a pas si longtemps dans la banlieue de Londres ?
Ah… Auguste , mon ami, l’auguste que nous sommes au plus profond de nous-même se cherche, et tu ravives ma propre insoutenances à faire l’auguste à présent… Je cherche Monsieur loyal et mon miroir renvoie la même image désincarnée de notre humaine condition.
Tu me manques, ..
même ici l’implosion est proche … censure et modération à tout crin, l’indicible succédané compense le refus de [i]symbiotiser [/i] avec soi-même… Quand les chairs hurlent, l’esprit projette toujours sur l’autre sa propre insignifiance, mais je m’égare … point de crypto nihilisme ce soir pour affronter la cabale de certains. Confuse excuse de m’épancher ainsi… ö vacuité me répond mon aigle en se lissant le plumage et se laissant transporter sur le dos si allongé de mon naja en goguette.
Synchronicité ou hasard de nos plumes qui se croise et s’entre-croise…
A te lire plus souvent, ici ou ailleurs
Gardons-nous et re_gardons-nous
Bien à toi
– propre insoutenance
– se croisent et…
[b]@ Auguste Mouret[/b]
[quote][i]Si il (le bénévolat) devient systématique …[/i][/quote]
Je le vois devenir [b]systémique[/b]…C’est alors qu’il y a danger 😉
H@sta Siempre, je te remercie de ton petit mot et de ton passage. Je me fais rare ici mais pour de bonnes raisons à mon sens… Je viens de lire un article sur Méluche écrit par Sophie ! Quel ramassis de d’absurdité démago… Je te souhaite une bonne élection. Bien à toi.
Chère Nadine, oui, il y a bien un danger réel. Mais il n’est peut être pas encore trop tard…
Hastia Sempre n’appréciera sans doute pas mon intervention sur des terres qui ne sont pas censées être les miennes, mais je tiens quand même à souligner l’excellent article d’Auguste Mouret. Et surtout quand j’y lis que le néolibéralisme ne permet pas de perpétuer le plein emploi. Et d’abord en raison des délocalisations d’entreprises qui ont été effectuées ces vingt dernières années. Mais là il ne faut pas rêver : si des Chinois venus de la campagne acceptent de faire de nos jours 60 heures par semaine (pour des salaires qui, mesurés à l’aune des pays développés, sont des salaires de misère), dans les nouvelles entreprises capitalistes de la Chine, les Français n’accepteront jamais un pareil traitement afin de conserver leur emploi dans des domaines où les entreprises françaises demeurées en France sont en concurrence avec des entreprises chinoises ou avec des entreprises françaises qui ont délocalisé leur production en Chine. Ou alors, pour conserver ces emplois, la France sera obligée de réintroduire des barrières douanières ou de fixer des quotas.Quant aux innovations technologiques dont parle Auguste Mouret, cela fait belle lurette qu’elles détruisent, par substitution des machines au travail, des emplois. Ceci dit, il existe aujourd’hui des secteurs d’activité créateurs d’emploi, meme en France, notamment dans le secteur des services ou du tourisme. Le problème c’est qu’on ne peut pas demander à des ouvriers de l’industrie (automobile, décolletage, acieries, horlogerie, etc) de devenir en trois jours des guides pour touristes japonais en train de visiter la France profonde. C’est là un problème de reconversion professionnelle qui nécessite des appuis de la part des pouvoirs publics, comme l’ont fort bien compris les pays du Nord de l’Europe. Autre problème : celui des petits boulots et des contrats temporaire, synonyme de précarisation du travailleur. Le travailleur n’étant plus, dans un système néolibéral, qu’une marchandise qu’on presse comme un citron avant de s’en débarrasser, si, dans ce contexte, la France désire absolument conserver ses emplois, elle n’a que deux solutions : ou bien elle se referme sur elle-même et vit selon un mode communisme ou autogestionnaire, ou bien elle reste ouverte aux écnanges extérieurs, ce qui l’oblige à se réformer en répartissant mieux le temps de travail, e à réformer également le système politique cher à la France. Car ce qui coute cher à ce pays, aujourd’hui, ce sont ses institutions – songeons aux salaires et autres revenus versés aux membres du gouvernement, du parlement, aux préfets, ect), ainsi qu’une trop grande centralisation desdites institutions, qui ne
permet pas aux régions périphériques de se développer comme elles le souhaiteraient). En un mot comme en cent, si le marché du travail est, en France, de plus en plus flexible, ses institutions, elles, sont aussi rigides que par le passé.
Sourions plus que de raison Auguste,
j’ai vu et reste cils en cieux , ne désespérant pas de te lire encor et toujours, ici ou ailleurs.
– bien à toi et ô plaisir – euh…vie_d_amant!
Claude, quelle pensée:
[quote]Hastia Sempre n’appréciera sans doute pas mon intervention sur des terres qui ne sont pas censées être les miennes[/quote]
Quelle [i]outrageuse[/i] signifiance ce cache donc derrière ces paroles que j’entends comme de l’humour brésilien plus que potache. Ta venue sur ce site m’enchante, et toutes les terres ici, vierges d’évidence ou pas, sont tiennes , et à ta guise qui plus est mon ami de l’autre hémisphère sur la fin de l’été sans doute.
Je viens de m’étendre plus que de raison sur un autre fil (une ti mise au clair qui m’a pris plus de temps que ce que je ne pensais) cf. [url]http://www.come4news.com/systeme-d-pour-mieux-vivre-durant-la-crise-a-lusage-des-petits-porte-monnaie-552507[/url]
aussi quelques heures de repos seront les bienvenues, mais toutefois , pour faire bref,mais suffisant pour l’instant: si la première partie de ta contrib ne me pose aucune insuffisance, ta conclusion: » dans ce contexte, si la France désire…. » est un peu légère.
…
La Politique industrielle d’un pays reste , me semble- t-il, et pour un certain temps encore, le poumon vital, même si je prône plutôt pour une a_croissance (pour éviter le mot tabou de décroissance), de toute organisation de production entrepreneuriale des états-nations (s’il en est encore) – même si j’en conviens, tout bien sûr serait à revoir, et sur d’autres mécanismes ou rouages que ceusss imposés par le le productivisme libre échangiste néo-libéral – [i]confiscatoire[/i] de toute démocratie.
Les filières et Investissements productifs nous renvoie aujourd’hui au système financier, comprendre pratique financière hautement spéculative, le choix des filières et de toute l’industrialisation des états dits encor souverain – mais souverain de quoi ? – est assujetti au jeu boursier de la finance, les états n’ont plus aucune possibilité, ou si peu, de lancer de grand plan d’industrialisation ou de reconquête bien évidemment. L’agriculture en son temps est passée pas les fourches caudines de la finance; le tourisme à l’heure actuelle est en passe de devenir la leur. La santé, la protection sociale sont dans leur collimateur pour un marché en France de plus de 5OO milliards d’euros. La nasse se referme sur notre pseudo démocratie mon ami.
La question de rentabilité des sites industriels quand ils sont effectivement en deçà des rendements de ceux d’autres sites industriels à l’étranger (même si l’entreprise, aujourd’hui transnationale est bénéficiaire globalement) , et dont le coût du travail est irrésolvable sans dumping social par le bas , donc régressif , pour nos organisations sociétales occidentalisés, pose un véritable questionnement au vu du Dogme de la concurrence libre et non faussé.
Te laisse la parole mon ami au antipode géographique – mais non de pensée ce me semble.
Bien à toi
Gardons_nous et re_gardons_nous
sourire
…
Resalut Hasta Siempre
Suite à ton intervention, je me permets de te répondre, non seulement en tant que Suisse émigré au Brésil, mais en tant que Suisse qui a toujours été « Français » de par la culture et la langue, et « Suisse » de par ses origines et de par les institutions qui correspondent, cela va de soi, non seulement à la taille du pays dans lequel je suis né et où j’ai vécu la plus grande partie de ma vie, mais également au caractère de ceux qui ont établi ces institutions.
M’étant brièvement présenté, je vais te raconter une anecdote qui sera plus parlante que toutes les théories.
Mon père, qui, quand il vivait encore, était chef de train en Suisse (avec dépôt à Lausanne) et se rendait régulièrement à Vallorbe, ville frontière avec la France, et à Domodossola, ville frontière avec l’Italie mais qui est déjà située à l’intérieur de l’Etat italien.
Et, comme de bien entendu, il discutait régulièrement, avec ses collègues francais et italiens, du revenu et des conditions de travail de chacun. Or il en ressortait à chaque fois que les employés des chemins de fer suisses gagnaient mieux leur vie, et de loin, que leurs collègues de la France et de l’Italie; et ce quand bien même ceux-ci devaient, en raison des longs trajets effectués par eux, dormir à l’extérieur de chez eux un certain nombre de jours durant le mois, ce qui n’était pas le cas de mon père, puisqu’à l’époque les seules fois ou il dormait à l’extérieur, c’était (et encore, pas toujours) durant ses déplacements à Domodossola.
La question que l’on peut se poser,à partir de là, est la suivante : d’ou vient-il que des gens, qui pourtant excercent la même profession ou le même métier, aient des revenus (sans parler du reste) aussi différents?
Examinons la productivité : un contrôleur ou chef de train suisse n’a jamais été plus productif, et ne sera jamais plus productif, qu’un contrôleur ou un chef de train français ou italien.
En revanche, et c’est là toute l’affaire, le gars qui fait son métier en Suisse, n’a pas à payer, comme contribuable suisse, pour la Grandeur de la France ou pour la Grandeur de l’Italie, vu que la Suisse est un petit pays sans histoire, et, qui plus est, une Confédération ou chaque Etat (appelé Département en France) a un maximum de pouvoir, ce qui lui permet de gérer à sa guise les problèmes qui sont les siens.
Pour te confirmer la chose, je vais te raconter, cher Hasta Siempre, une autre anectode du même tonneau.
(Suite)
Quand je travaillais moi-même, dans une importante entreprise suisse installée à Bâle – ville frontière suisse qui se situe à deux kilomètres de la France et de l’Allemagne – j’avais, comme collègue de travail, un Français qui venait d’Alsace et qui participait, en tant que délégué régional, pour la France, aux négociations destinées à régler le statut (salaires, conditions de travail, de retraite, ect) des frontaliers français venus travailler en Suisse.
Or ce qui m’a toujours sidéré, en l’écoutant, c’est que les délégués de la France , qui tous venaient d’Alsace, dépendaient de Paris, s’agissant des décisions importantes à prendre, alors que du côté suisse ou allemand, le pouvoir appartenait directement aux gens de l’endroit.
En clair, quand les Suisses de Bâle discutaient (l’imparfait se réfère aux conditions de l’époque) avec les Français ou avec les Allemands, à propos du statut des frontaliers français ou allemands travaillant dans les grandes entreprises chimiques ou pharmaceutiques installées à Bâle, il se trouve que les Suisses participant aux négociations étaient des Bâlois dépendant d’un canton de Bâle qui a, en Suisse, son indépendance relativement aux autres cantons; et qui discutaient, dans la négociation tripartite, avec des Allemands du Bade Wurtenberg qui avaient eux aussi leur indépendance par rapport aux autres Länder d’Allemagne. En revanche, côté français, les délégués venus d’Alsace n’avaient pratiquement aucun pouvoir de décision puisqu’à chaque fois ils devaient en référer à Paris.
Et là est le problème de la France : si l’on donnait, aux différentes régions de ce pays, plus d’indépendance, le pays s’en porterait tout aussi bien. La preuve, c’est que des pays comme l’Allemagne et la Suisse, qui ont des institutions politiques fonctionnant de manière plus décentralisée, ont des revenus, par tête d’habitant, supérieux à ceux de la France.
Pour le dire autrement, le problème de la France, de mon point de vue, consiste à payer des roitelets qui, tout en étant des parvenus – puisqu’eux-mêmes viennent du bas, socialement parlant (du genre Sarkozy, Dati, et tout le reste) – profitent d’institutions héritées de l’ancienne royauté française pour s’empiffrer sur le dos de la population.
Voilà mon sentiment, et ce n’est pas les pérégrinations actuelles qui vont me faire changer d’avis. Tout au contraire.
Cher clgz,
Je pense que le statut de la suisse est un des point fondamentaux qui la différencie avec la France. C’est un État Fédéral qui plus est « neutre » et, sans animosité de ma part, un paradis fiscal.
Par ailleurs votre pays d’origine n’est constituée que de moins de 6 millions de citoyens Suisse.
Son PIB doit a priori plus de 70 % de son chiffre au secteur tertiaire contrairement aux autres pays développés (je pense bien sur aux banques et aux tourisme)…
Toujours à priori, la Suisse serait le premier gestionnaire de fortunes privées déposées à l’étranger, soit 35 % des avoirs privés mondiaux !!!
Pour toutes ces raisons il est donc à mon sens injuste de comparer nos deux pays.
Bien à vous.
Bonjour Auguste Mouret,
Vos remarques sont tout à faites pertinentes puisqu’une grande partie de la richesse suisse (notamment à Zürich et à Genève) repose, comme vous le dites, sur la gestion de fortune et sur des pratiques que l’on peut considérer, vu du dehors, comme malhonnêtes. Mais cela ne prouve que tous les employés de toutes les banque du pays sont des escrocs. A ce niveau il faut comparer les paradis fiscaux eux-mêmes. Si, dans le cadre de ces paradis, certains clients préfèrent placer leur argent dans une banque suisse plutôt que dans une banque étrangère, c’est aussi à cause de la qualité des services offerts aux clients de la banque.
En régle générale, ce qui a fait la force de la Suisse, pendant des années, sur le plan économique, ce n’est pas seulement les grandes entreprises ou les grandes banques. Ce sont toutes les PME/PMI qui dans tous les domaines, ont créé des richesses en disposant d’une main d’oeuvre qualifiée car bénéficiant d’une formation appropriée. La preuve : il existe, en Suisse, et ce dans tous les métiers sans exception, des écoles professionnelles de très haut niveau et accessible à tous.
Mais je vous accorde aussi que depuis l’ouverture mondiale à la circulation des capitaux, le rapport profit /salaire a augmenté dans toutes les entreprises suisses, et notamment dans les grandes entreprises puisque leurs gestionnaires (tous issus d’HEC ou d’écoles équivalentes), ou bien travaillent désormais avec des interimaires lorsque les opérations de production à effectuer ne nécessitent aucune qualification particulière; ou bien ont réduit leurs effectifs et augmenté les cadences de travail pour le meme salaire, qui en raison de la robotisation des opérations de fabrication à effectuer – comme vous le soulignez vous-même dans votre article -, qui, en raison des délocalisations, qui enfin en raison d’une réduction pure et simple des activités en raison d’une baisse du chiffre d’affaire au niveau du groupe.
(suite)
ET là s’est créé un autre problème, en Suisse, qui concerne les rapports inter-régionaux. Dans la mesure ou le pouvoir économique de la Suisse se situe principalement à Zürich (non seulement à cause des banques mais à cause de toutes une séries d’entreprises qui font du bassin zürichois le premier poumon économique du pays), quand celles des enntreprises dont le siège social se situe dans ce bassin, on fermé certaines unités de production et licencié leurs travailleurs, qui en raison d’une baisse de la conjoncture dans la branche d’activité concernée, qui en raison d’une réorganisation interne de l’entreprise voulue par des gestionnaires uniquenement préoccupés de faire monter les profits à court terme de l’entreprise (et donc aussi, par voie de conséquence, la valeur des titres boursiers de l’entreprise) en réduisant les couts salariaux et en supprimant les centres de production les moins rentables, il se trouve que les premières unités de production qui furent fermées se situaient en Suisse Romande, d’ou des tensions sociales, au sein de l’entreprise, d’une part entre une main d’oeuvre qui habitait tel ou tel canton romand, et d’autres part des patrons qui eux habitaient le bassin zürichois et appliquaient, à l’entreprise, une gestion de type néolibéral.
Pour autant, la mentalité des Suisses est telle que les gens essaient néanmoins toujours de négocier afin de trouver des compromis.
Et c’est vrai – comme vous le soulignez vous-même -, dans la mesure où la Suisse est un petit jardin, il est plus facile de le cultiver et d’y faire pousser tout un tas de choses que quand il s’agit d’un grand jardin comme la France.
Maintenant, si l’on compare la France et l’Allemagne , au lieu de comparer la France et la Suisse, dans la mesure où cette Allemagne est structurée, sur le plan politique et économique, à son échelle à elle, plus ou moins comme la Suisse, et qu’en plus les gens y ont plus ou moins la meme mentalité, par rapport au travail ou par rapport aux rapports sociaux, elle obtient de meilleures résultats que la France sur le plan économique. D’abord parce que les Länder sont maîtres chez eux ;que donc Paris ne vient pas foutre son nez dans leurs affaires, ensuite parce que les rapports sociaux sont beaucoup plus consensuels qu’en France, puisque les syndicats n’y sont pas politisés – comme c’est le cas, en France, d’une CGT qui a toujours été le relais, dans le monde du travail, du Parti Communiste cher à Georges Marchais.
Or il est prouvé que des rapports sociaux très durs donnent de moins bons résultats, pour le travailleur lui-même, que des rapports plus consensuel.
Mais ce qui fait surtout la différence, de mon point de vue, si l’on compare l’Allemagne à la France, c’est le coût que représente, dans les deux pays, les responsables du pays, précisément, sur le plan politique et sur le plan de la gestion des affaires locales, régionales (ou départementales) et finalement nationales et internationales.
Je veux prendre un seul exemple qui est celui des « grands pontes » du PS et de l’UMP: En France, si je ne me trompe pas, chacun d’eux peut se faire élire, pour des raisons purement électoralistes, dans une région qui au départ n’est pas du tout la sienne. Or cette chose-là est tout à fait impossible en Suisse. Ainsi, si Mme Ségolène Royal était une Suissesse désireuse, en tant que Neuchateloise, de se faire élire à Genève pour les raisons invoquées tout à l’heure, les Genevois diraient à cette dame : « tu es bien gentille, ma chérie, mais tu reprends immédiatement le train pour Neuchatel car tu n’as rien à foutre ici. Ou tu vis ici et tu représentes les intérêts de la cité et du Canton de Genève sur le plan politique, ou tu t’en vas »
Pour en revenir à mon affaire, si l’on additionne toutes les charges que représentent, pour le pays, les couts que représentent les politiciens, toutes catégories et régions de France confondues, on se rend compte que le travailleur français paie une dîme bien plus considérable que le travailleur allemand ou que le travailleur suisse.
Quand donc, pour en revenir à l’exemple de mon père, un chef de train suisse gagne mieux sa vie que son collègue français, pour le même travail et la même qualification, c’est parce que les gestionnaires de ce pays qu’est la Suisse je parle ici des politiciens et des grands commis de l’Etat) coûtent moins à la population qui s’activent dans les entreprises, toutes catégories confondues, que « les maîtres » de la France
Quant à l’argument selon lequel un petit pays est plus facile à gérer qu’un grand, s’il ne fait pas un pli, cela n’empêche pas de mettre en place, au sein du grand pays, des structures politiques et économiques permettant à chaque région d’être maître chez elle et dont la richesse repose sur des entreprises dont les responsables ou gestionnaires, en étant des natifs de l’endroit, sont bien plus concernés par la vie de la cité et de ses habitants (au sens large du terme) que quand ces mêmes gestionnaires habitent Paris, New York, Zürich ou la City de Londres.
Et cela vaut aussi, bien entendu, pour l’Allemagne et la Suisse, puisque le modèle dont je vous parle, et qui a fait la prospérité de ces pays durant des années (mais aussi des autres pays du Nord de l’Europe) a commencé à se briser, tel un jouet, avec l’introduction du néolibéralisme. Mais là faut pas rêver : étant donné que la plupart des décisions économiques sont prises désormais, ou bien par des technocrates installés à Paris, Bruxelles, Strasbourg ou Francfort si les entreprises sont dans l’Union Européenne, ou bien par des gestionnaires financiers installés à Paris, Londres, New York ou ailleurs, le travailleur, s’il veut défendre ses droits, est bien obligé d’élever la representation syndicale au niveau international.
Et c’est du reste pour cette raison que la Suisse a refusé de rentrer dans l’Europe : la population préfère, en majorité, être dirigé par des gens de la région, ou, au maximum, par des gens installés dans la Berne fédérale, que par des technocrates de Bruxelles qui, en se tenant éloignés des préoccupations et du quotidien des gens, forment une caste à part. Or le peuple suisse, en votant non à l’adhésion de la Suisse à l’Union Européenne, avait le souci de ne rien devoir, en matière de pouvoir de décision, à cette caste-là.
Chair Auguste,
Citant « La fin du travail » de Jeremy Rifkin aux éditions La Découverte (1995) , je voudrais complémenter ton article en rajoutant et ajustant les quelques approches suivantes. De René Passet: « L’Économique et le vivant », (nouvelle édition), Economica (1996) et un ti fascicule plaisant: « Une économie de rêve » éd Calmann-Levy (1çç5); René Gorz : « Métamorphose du travail – Quête de sens » et « Misère du présent Richesse du possible » éd Galilée (1995 – 1997) ; Dominique Méda: « Le Travail – Une valeur en voie de disparition » éd Alto Aubier(1997) ; Bernard Perret: « L’avenir du travail, les démocratie face au chomage » éd Seuil (1995) ; D’ignacio Ramonet: « Géopolitique du chaos » éd Galilée (1997) ; Vivianne Forrester : « L’horreur économique » éd Fayard ((1996) ; d’Alain Girard et Claude Neuschwander: « Le libéralisme contre la démocratie » éd Syros (1997) et enfin de l’écumeur patenté: Emmanuel Todd: « l’illusion économique » éd Gallimard (1997)
sourire
bien à toi
Quant à toi chair Claude, pour toute réponse, et s’en doute bien trop largement extensive, voire à la limite du H S (je laisse à notre ami Auguste le soin d’en décider, mais je lâche les brides pour une conclusion qui retrouve in fine brièvement le sens de toute participation contributive, voire explicative aux tiennes ci présente. Je me laisse aller au fil de l’inspiration mais surtout de mon saisissement englobant la raison de notre présence à partager sous la feuille d’Auguste mais surtout en instance de larguer ses huniers sous d’autres horizons, et à d’autres vent nouveaux…
une ti envie donc, (avant de te poser une souriante question à laquelle ton opinion, au vu du tout nouveau et prolixe et subtil commentateur que tu es devenu, sous appellation récente de reporter citoyen qui gravira s’en doute ici , très vite, l’échelle méritocratique de ce site auquel tu t’es parfaitement intégré*, me rassurerait) de te présenter ce petit monde participant à la vivace survie de ce Scythe multipolaire.
– Si ce n’était le lieu et l’endroit, merci Auguste d’agir en conséquence afin que cette effusive à venir devienne volatile et reste dans les limbes de mon esprit qu’elle n’aurait peut-être pas dû quitter.
Tout d’abord une foultitude de reporters, peu commentateurs ou commentatrices, mais qui font vivre et habillent de leur feuille – article ou artifice informationnel – ce guerrier avançant aux quatre vents, d’occident à l’orient, du septentrional au méridional, sur ce chemin qui le foule à chaque pas. Je te laisse les découvrir tranquillement au gré de tes excursions et intérêts. On y rencontre des figures diverses et variées, toutes portés par ce même désir de se colleter, chacun par leur propre mise en scène, à ce plaisir de révéler leur singularité autour de sujets ou thèmes qu’ils affectionnent. Le turn over est omniprésent, mais les thèmes plus encore que les infos qui en découle se retrouvent être traités et re_traités quand seul le style ou la présentation change du fait des préférences de chacun et, un peu aussi, de l’actualité.
Il y a les prosélytes « religieux »… dont Veritas, Liberti(n)us et Julian sont les thuriféraires incontestés. Nos israélites patentés semblent avoir disparu, Fox en étant la reine incontestée. Du coté de la communauté musulmane …. les récipiendaires prosélyte ou défenseur se font assez rare aussi. Les mirifiques méritants, dont la préséance de la qualité stylistique et informationnelle, se retrouve sans aucun doute chez : Jef Tombeur, Anidom Nidolga, Le Candide, lui vivant en Colombie et poète à ces heures (à découvrir) assez discret, Jacques Monnet, Auguste Mouret, Nasrallah, Jiminix, Johann Vorg, Jacques, et quelques autres qui m’échappent là sur le coup dont Chrisrub plus récemment inscrit . Ah… et ti schtroumpf, titom affable, et ami de tout le monde. Je ne voudrais pas oublier non plus la louve gauchisante, notre Louise révolutionnaire: Siempre la bien nommé – quien jamàs sera vincida commandante Gétaz, et tous ceux que tu découvriras bien sûr par toi-même (ils sont multitude, bien que je ne les ai pas tous ou toutes cités (je vois que j’ai omis les filles, mesdames vous vous reconnaîtrez. Il y a aussi les franc-tireurs patentés, très actif et pertinent, tous les dessinateurs du site sans exception qui, chacun à leur style, commentent eux réellement l’actualité: Christian, Frep, Hub, Sniper Scylla.
Venons en à la bande des bolds : tous munis, à l’exception de zelecron (le nouveau mais le plus vieux réac de tous), de la zapette suprême octroyée par (te laisse le découvrir – sourire), et permettant d’alléger de ci delà tout commentaire hors de leur convenance. La Soph(t)y, présidente du jury, Ludo vice-président, hors bold connection : Dominique Dutilloy, MuM (Marie la modératrice une semaine sur deux avec Soph(t)y car le site est devenu depuis peu (par ma faute dit-on) modéré à priori pour les non inscrits, Catalan notre journaliste vulcano mystificateur, mais aussi poète talentueux à ses heures : l’impétueux schizo-teigne pour qui le prend en flagrant délit de mystification journalistique (et qui vient de se faire rappeler à l’ordre – bien que ses articles soient les plus cliqués sur ce site – suite à une lutte acharnée de quelques uns (re sourire), et enfin exfiltré de son carnet de bord nous narrant l’évolution au jour le jour de la naissance d’un volcan à El Hierro aux Canaries) – un cas ce Raymond Matabosch. J’oubliais l’assidue présence de Mots’art in -out- reconnu ici par beaucoup d’anciens comme la poétesse du comefornews, Et bien sur chair Claude, chair suisse brésilien à te lire, ton obligé impétrant: paul le poulpe et ses soixante dix incrémentations dues aux soixante dix blocages de log in, et une foultitude plus une d’adresses IP bloquées, et évoluant à présent sous le pseudo de hasta siempre (inscrit) et ou sourire (non inscrit) – le rebel without a cause de service – si ce n’est son sourire amusé. Pigeant sur Agoravox ou ailleurs, et te laissant le loisir de me retrouver là-bas sous un autre avatar. Voili voilou très succinctement expédié un ti resume, je présume à l’humeur assez neutre et bien sûr personnelle. Mais tout ceci pour avoir in fine ton à priori de tout nouveau pigiste quant à la nonchalance avec laquelle je persiste, signe et souris au délire réac, populiste, et masturbatoire pour partie de la communauté des « bolds » maître incontesté de la censure qu’ils infligent et donc dont ils s’affligent sous leur seule et prompte suffisante hein…suffisance. Fabien Bardoux, président et fondateur du site C4N, Michael Flamand et Bruno Moreau les co-fondateurs laissant libre cours, par leur quasi absence, et s’en doute pour partie de la confiance qu’il concède à ce magistère tutélaire de la première heure, ou presque : réacs, censeurs, râleurs, dénigreurs, vilipendant à tout crin en tout cran et raillant l’autre, toujours l’autre, le plus souvent à la mesure essentiellement de son train de vie : le monde politico médiatico industrialo patronal du cac40 et de la finance (en gros bourgeois et capitaliste, mais aussi Syndicat et pseudo profiteur de tout accabit (*mais je vois qu’à ce propos tes entrebâillements in extenso semblent s’accorder à cette chasse à vu) et dont la quintessence, si j’ose dire, fût celle de Michel en son temps, mais qui depuis cet été semble s’en être allé sous d’autre cieux.
Magistère disais-je, que je me plais à qualifier de « bold community », et qui, à mon sens, mais à leur mesure, phagocyte de leur censoriale prérogative la très noble initiative des fondateurs de ce site, puisque seul à présent à pouvoir censurer ou distribuer je ne sais quel prix d’excellence – de la démocratie pur jus… sourions : consultation collégiale réduite encore à leur seule mesure autoproclamée. Certains reporters au début coopter s’en sont vite désengagés.
Bref… assez de bla bla , suffisance ou insuffisance ( ?) à toi de décider. Nous sommes ici quelques uns, the Javascript community, à nous amuser placidement à la lueur de notre sourire, toujours, avec somme toute ce brin d’ire_honnie, de sarcasmes parfois, à veiller à ce que l’outrecuidance de ces quelques braccharius suspendus à leur fil – entre deux eaux – et s’agitant à qui mieux mieux en apnée aquatique dans leur nasse, ne puissent plus de leur sens_sûr et/ou implacable suffisance – pinces encore bien vivaces – cisailler à vif ces malveillants céphalopodes patientant en superficielle profondeur devant cette pitance de premier choix profanant la libre expresse expression.
Question économique ou politique, s’il est facile de porter la critique à une mesure dépassant notre propre insuffisance, il me semble, comme cet expression l’indique : replacer l’humain au centre de tous les débats, que voilà un bien beau faux-fuyant. Car à vilipender ou incriminer voire accuser toujours et encor la finance… il revient finalement toujours à vilipender, incriminer, accuser, l’homme donc celui qui la manipule, la dirige, ou s’en sert pour son plus égoïste profit. Un peu comme les armes que l’on peut critiquer à longueur de temps, mais qui ne sont rien sans le bras qui l’utilise. Suis-je assez clair mon ami de l’autre hémisphère ?
La véritable question est : Quel système globalement le plus efficace cherchons nous à faire vivre, et comment organiser avec le plus d’équité possible la répartition des richesses que TOUS produisons (planqué(e)s, profiteurs (teuses) y compris – à l’aune de leur sociabilisation humanisante et du rapport sociologique et humain et des questions qu’ils elles soulèvent à partir de l’exercice soit d’exister soit de vivre). Mais la question subsidiaire est : Equité locale ou globale ? Par nation ou plus globalement voire universellement… sur ce vaisseau amiral que nous appellerons Gaïa.
Aurai(s) s’en doute souhaité, à présent, dans cette même veine – toujours sous rire – te voir participer à mes nouvelles joutes verbales ce sur « playground » – come for news – où les maux de chacun s’immiscent en et par leurs mots… censés à vrai dire relater, à défaut de leur suffisance voire incontinence, notre actualité, ou plus sérieusement l’actualité de notre condition humaine naviguant sur l’eau_céans – suspendue en nos avatars égocentrés – dans les intempéries de l’existence, et, pour le meilleur ou pour le pire, sur ce même vaisseau amiral GAÏA …
paul le poulpe, terrien impavide et plein de doute – occis_mort – donc plus poulpe qu’humain, au sourire chancelant sinon parfois de plus en plus souvent.
ti sourire amical chair claude
•le temps s’écoule (une question de durée – vaste concept) mais l’instant reste étale… L’instant : cet éternel présent! Ou équilibre: pleine conscience de soi en l’autre ou de l’autre en_soi
Hope … après cet échange monologique que tout va bien pour toi.
•le silence, et notre solitude intime, m’appert-il, reste le propre de notre condition à l’aune singulière et universelle de notre respiration, respiration ouverte et engageante dans la pleine conscience de l’instant : cet équilibre dont je faisais allusion.
•reste que tout engagement passe par la confrontation avec toute altérité (mais cette altérité n’est-elle point le lien direct, ce point nodal, ce centre évoluant en dehors de toute circonférence et qui n’est autre que nous-même : flamboyance futile virevoltant à sa guise partout et nulle par… Bon je m’égare en ma philosphie de subsistance (si) intime, et sans doute trop crypto_nihilo_hinayaniste.
sourire
PS:
Trouvons un espace de temps, hors du temps – pour boire un jour ensemble le fruit du soleil de la terre et du travail de l’homme (non fermenté pour ce qui me concerne).
Gardons_nous et re_gardons_nous
ô vacuite
…
Salut, Hasta Siempre,
Si j’ai bien compris, en lisant ton dernier commentaire, qu’Auguste Moret allait quitter ce site, en revanche je n’ai pas compris si toi tu allais le quitter aussi. Ce qui me chagrinerait car j’aime bien discuté avec toi.
Ayant moi-même débarqué sur ce site absolument par hasard, sans connaître la couleur poltique des intervenants, sans même savoir que les gens avaient des convictions fortes sur le plan politique; enfin sans rien savoir des messages ou des commentaires qui furent censurés ou non, avant mon appartition sur ce site,je ne vais évidemment pas prendre parti dans les querelles idéologiques ou personnelles des intervenants ou des participants.
Ma seule devise, en l’occurrence, est celle de Voltaire : »Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
Si donc je ne suis pas d’accord avec certains discours que je lis sur ce site, cela ne m’empêche pas de les respecter, tout comme je respecte leurs auteurs.
Car je me suis toujours dit : « combien de fois n’a-t-on pas méprisé, dans l’Histoire, des gens dont les idées sortaient des sentiers battus ». En d’autres termes j’ai toujours respecté et admiré les révolutionnaires, et ce dans tous les domaines, et pas seulement en politique.
En revanche, je tâche toujours, au moment de m’exprimer sur tel ou tel sujet, de prendre connaissance de tous les avis, et pas seulement de ceux de tel ou tel bord. Car je me suis aperçu, avec le temps, que chaque groupement forme, dans la société, une sorte de microcosme qui, à force de vivre en vase clos, avec ses propres idées, est persuadé que la vérité du groupe est aussi celle du monde dans sa totalité. Or ce n’est pas le cas.
Ce qui revient à dire que le monde ne sera jamais, de mon point de vue, ni totalement communiste, ni totalement capitaliste, ni totalement religieux, ni totalement athée, ect, ect. Par contre, si j’adhére à un parti, ou si je prends parti, cela signifie que je vais épouser l’idéologie de ce parti. ET si ce parti est communiste, je vais lire toute une documentation sur la question et m’imbiber des valeurs du communisme. Et je ferai la même chose si je suis musulman, athée, des Témoins de Jévohah, etc.
(suite)
Or cela n’est pas facile,contrairement à ce que l’on pourrait penser, une fois que l’on s’engage à fond pour une cause, de prendre du recul par rapport à elle.
Et puisque l’article d’Auguste Moret se réfère au travail, avec son coté alienant, je voudrais à ce sujet, apporter la précision suivante : si le travail est devenu répétitif, ou débile, ou pénible, ou créateur de chômage, dans les entreprises, cela ne date pas d’hier puisque le travail à la chaîne existe depuis le Fordisme aux Etats-Unis. Quant à la robotisation des activités de production, si elle détruit effectivement des emplois dans l’industrie ou l’agriculture, c’est là. de mon point de vue, un problème qui doit être réglé sur le plan politique. En d’autres termes, ce n’est pas à l’entreprise privée de dire halte à la robotisation de ses activités de production, ou halte à la délocalisation de ses activités à l’étranger. Ce rôle-là incombe, de mon point de vue, à l’Etat.
Mais là est toute la question : à savoir que dans un Etat néolibéral, il n’existe (plus) aucun frein au pouvoir de l’entreprise privée. En revanche, dans un Etat social-démocrate, ou socialiste, ou démocrate chrétien, l’Etat peut mettre des freins au pouvoir des entreprises. A la limite il peut même détruire les entreprises privées en les nationalisant. Ce qui nous renvoie au communisme pur et dur.
****
(suite)
Mais ce n’est pas de cela que je voudrais t’entretenir ici. Ce qui m’irrite, c’est de voir que certaines personnes, en France et en Europe, ne se rendent pas compte que le monde est en train de changer. Et bien plus vite qu’il n’y paraît au premier abord.
Prenons par exemple un pays comme le VietNam. Ce pays-là a souffert, durant des dizaines d’année, sous des guerres ou furent impliqués les Français dans un premier temps, et les Américains dans un second. Or une fois libéré du carcan de la guerre, le Viet Nam va se développer pour une raison facile à comprendre: l’énergie que mettaient les gens à résister aux Français ou aux Américains, va être déployée dans la reconstruction du pays, et donc, à fortiori, dans l’amélioration du niveau de vie de ses habitants.
Même chose en Chine : par delà l’absence de liberté politique et d’expression, il existe des Chinois tellement pauvres, dans des campagnes qui ont été libéralement plombées, en terme de développement, durant des années, par les choix imbéciles d’un Mao Tse Toung qui n’y connaissait strictement rien aux lois de l’économie politique, que ces mêmes Chinois, depuis les réformes de Teng Ziao Ping, ne vont pas cracher dans le potage, vu la misère et le sous-developpement de l’arrière pays, au moment de travailler dans les nouvelles unités capitalistes situées à Shenzeng ou aileurs.
Et ne considère pas, mon cher Hasta Siempre, que je te raconte là un roman sorti de mon esprit enfiévré, puisque là ou j’habite (autrement dit dans le NordEst brésilien), quantité de gens doivent quitter la région faute de travail, ce travail qu’ils trouveront dans le sud du pays, et notamment dans l’Etat de Sao Paulo.
Mais si tu tiens, à ces émigrés-là ,tous issus de la campagne et doté d’un bagage assez primaire, un discours sur l’aliénation du travail dans les entreprises robotisées, il va te demander de quoi tu parles ou sur quelle planète tu vis.
yu’r absolutly right man..
– not much to say anymore.
Pour ta question… still there for a wilde
PS: mais j’ai sous la main plus de 250 pages (sous M S office – typologie : Arial 11) de mes seules contributions et articles ici censurés, dont je finalise sans cesse, sans trouvé pour l’instant l’approche peau_éthique qui me satisfasse, l’organisation directionnelle en vu d’un ti essai relatant l’histoire d’un poulpe en superficielle profondeur évoluant en eau trouble dans les ressacs peu amène des occis_peu_ génés d’un uni_vers subaquatique qui, sous les roches de leur prérogative censoriale: leur sens_sûr, impose leur suffisance reptilienne (instinct de conservation) ou , quand sortant circonscrire à vu leur impudence, grimpant sur les aspérités de leur insuffisances pour se pavaner dans leur bien pensance ou bonne conscience sur les pro_montoir oubliés d’un site d’info citoyen, se définissant à priori comme citoyen reporter défenseur acharné de la libre expression , affable en leur magistère, se suffisant à eux-mêmes, trompent leur insuffisances sur le dos de leur irrémissible sens_sûr.
viens de me relire pas très clair dans la forme mais le fond est saisissable… c’est tipar
sourire
…
si tu as du temps à sourire chair bien sémillante… envoie en MP un mail de contact, et je te fais parvenir – brut de décoffrage – les dernières 150 pages de mes contribs censurées depuis l’été dernier.
sourire
…
sorry:
lire imposent
lire les aspérités de leur insuffisance
lire: pro_montoirs
euh… si si ! à relire – sans auto_suffisance – la forme de ce PS me conviens
comprendre: still there for a while / wild
la dolce notte
le ti poulpe en superficielle profondeur
…
Resalut Hasta Siempre
Avant de te répondre, dans mon dernier message, je n’ai pas lu tout ton laïus chargé de me présenter toute la communauté, m’étant arrêté à cette phrase de toi :
– Si ce n’était le lieu et l’endroit, merci Auguste d’agir en conséquence afin que cette effusive à venir devienne volatile et reste dans les limbes de mon esprit qu’elle n’aurait peut-être pas dû quitter.
(Entre parenthèses j’ai ri à chaudes larmes quand tu dis (j’abrège ) « …de ces quelques braccharius suspendus à leur fil – entre deux eaux – et s’agitant à qui mieux mieux en apnée aquatique dans leur nasse.. »)
Cette omission est due au fait que ta bifurcation vers Auguste Mouret m’a embarquée sur de fausses pistes, car je ne me suis pas aperçu que la suite de ton texte s’adressait à nouveau à moi.
Mais puisque la conclusion de toute ton intervention consiste à dire que l’homme doit être replacé au centre du débat, je partage bien évidemment cette opinion, et je constate que d’autres la partagent également , sans pour autant remettre en cause tout le système.
****
Le problème, quand on soulève ces questions, c’est de savoir si les modèles théoriques destinés à créer un monde meilleur, et les réalités issues de ces modèles, forment une unité parfaite.
Examinons,par exemple, le contenu d’un bouquin comme l’Utopie de Thomas Moore, ou le contenu des oeuvres de Karl Marx.
Ou trouve-t-on dans le monde, aujourd’hui comme hier, un endroit ou de telles idées, nobles par essence, furent appliquées à la lettre?
(suite)
Pour en revenir à des préccupations plus terre à terre, le progrès technique, s’il détruit effectivement des emplois, comme le soutient Auguste Mouret dans son article, a également permis d’abaisser le temps de travail, au sein des entreprises, au cours des siècles.
En d’autres termes, il a permis aux gens de produire plus de choses en moins de temps. Chose tout à fait positive puisqu’elle équivaut à une réduction de la pénibilité du travail. En revanche, ce qui est négatif, c’est l’appropriation, par des actionnaires qui ne sont pas des salariés, des profits engendrés, grâce au machinisme, par les entreprises.
Ceci étant on peut considérer qu’un pareil discours n’est plus, aujourd’hui, dans nombre de cas, d’actualité. C’est ainsi qu’il existe des entreprises qui rémunèrent leurs salariés pour partie avec un salaire de base, et pour partie avec des bonus fondés sur les profits, lesquels bonus obligent les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.
On peut donc également parler, en pareille circonstance, d’aliénation du travailleur puisque celui-ci est l’esclave du profit ou du rendement qu’on lui demande de réaliser.
Ceci dit quand un PDG se rumunère, en France ou ailleurs, avec des bonus, son salaire de base n’est pas le même qu’un ouvrier smicard que l’entreprise paie aussi, pour partie au rendement. ET meme uniquement au rendement si le travailleur est payé à l’heure.
En ce sens-là ,c’est vrai, on précarise la situation du travailleur puisque son revenu ne dépend plus que de son rendement au sein de l’entreprise, laquel va diminuer en période d’accident, de maladie etc.
Mais là encore, il s’agit là, pour moi, d’un problème qui doit se régler sur le plan politique, ou, si ce n’est pas le cas, par des accords entre les syndicats et le patronat.
****
(suite)
Maintenant, si l’on veut que le travailleur soit complètement découplé de cette notion de rendement, on est bien obligé d’introduire un système qui soit contraire à l’économie de marché, en d’autres termes un système qui soit communiste.
Ceci dit il existe, là également, des effets pervers.
Prenons par exemple la cité ou j’habite. Là, quelles que soit les prestations fournies, en terme de nombre d’heures de travail effectué, et en terme de qualité des prestations fournies par les employés (que ce soient dans les hotels, les négoces, les hopitaux, les garages, ou les fermes des paysans situées en dehors de la ville¨), ces employés reçoivent, toujours et partout, le salaire minimum, et, parfois aussi, un revenu qui est inférieur à ce salaire.
Or un tel système, qui ressemblait à celui de l’URSS du temps du communisme, pousse les gens à ne rien faire. La preuve : que ceux-ci travaillent beaucoup ou qu’ils travaillent un minimum, ils reçoivent le même revenu qui est le salaire minimum.
Il n’y a donc, de la part des patrons, aucune incitation en faveur de leurs salariés. Résultat : la productivité est si faible, chez les travailleurs, dans certains secteurs économiques de la région ou j’habite, qu’un travailleur payé au smic brésilien coute plus cher, à l’économie brésilienne, en raison d’une très grande improductivité de sa part, qu’un travailleur français payé au smic français.
Il existe, certes, des exceptions, notamment dans l’entreprise d’un ami à moi qui est fromager , et pour qui j’ai créé un site internet (cf. http://saanenlandqueijofino.net63.net) qui te donnera des précisions sur la manière dont les gens vivent, dans la région ou j’habite, et quelques renseignements plus personnels (adresses e-mail, etc) sur lui et sur moi.
Clude : Mon pseudo c’est auguste « Mouret » pas Moret… Je pense que tu as lu un peu trop vite mon article. Le fordisme, c’est du passé et déjà d’un siècle. Cette forme d’entreprise et de travail, c’est fini, sauf futur guerre mondiale et/ou thermonucléaire (retour à la préhistoire ou pire). Le travail à la chaine, il y a bien longtemps déjà que cela n’existe plus ! Le peuple terrien augmente de 500 millions d’hommes et de femmes tous les dix ans ! Le turn-over qui exista et existait n’aura plus cours désormais, c’est terminé. Aucune nouvelle révolution qu’elle soit industrielle ou non, ne pourra contenir tous ces futurs révoltés par ce que si rien n’est fait pour « les bagages primaires », ils le seront. Et de faite, les « bagages tertiaires » devront vite trouver une solution universelle par ce que sinon les « primaires » le feront pour eux ! Dans la mesure ou les États non jamais été aussi puissants sécuritairement, ça risque de faire très mal, nos « élites » n’ayant pas l’intention de lâcher les reines… Par ailleurs, je ne suis ni un communiste, ni un encarté. J’ai été sympathisant socialiste et je soutien maintenant le Front De Gauche. Par ce que, à mon sens, il est nécessaire de modifier par le fond notre système, notre constitution, éducation, santé et monde du travail et puis surtout recadrer les financiers, financés et fidufions…
Tous ces cyniques qui ne pense qu’à leurs compte en banque/confort/retraite sans même penser à leurs enfants. Si Mélencon ne passe pas, ce sera probablement la dernière fois que je voterais ! J’ai pourtant voté toute ma vie. Quoi qu’en pense certains je suis confiant en moi, lucide, pessimiste et plein de fougue. Le monde change, et de mon point de vu, le monde entier s’en ai bien rendu compte ! Peut être un peu moins les dernières générations, quoi que. Pour le moment le changement existe sur compte, sur compte en banque et certainement pas sur tous ! Les salaires du CAC 40 on augmentés de 35 % l’année dernières, et pour les « bagages primaires » c’est la facture de Gaz qui a augmenté de 60 % depuis 2005 ici bas… Les Grandes entreprise en vogue battent chaque années des records de bénéfices. Les pays développés n’ont jamais été aussi riche !!! Pourtant non faisons un littérale saut en arrière en ce qui concerne les conditions de travail ainsi conditions de vie. Les « bagages primaires » trimes ! N’arrivent plus à se loger et se soigner dans des conditions dignes. Dois vous rappeler que 53 % de la population active est employé/ouvrière… Il est presque question de guerre civile en Grèce !!! C’est à dire en Europe ! L’ex Yougoslavie disséquée par la guerre ethnique c’est aussi l’Europe. Le re-développement des partis à tendance Nazi un peut partout sur le continent c’est toujours l’Europe mais cela marche aussi ailleurs. Oui cela change doucement et un peu partout en même temps, comme d’hab ! Mais pas dans le bon sens. Le progrès social c’est du pipeau depuis quelques décennies déjà. Il n’existe plus que du progrès industriel soit disant pour améliorer les conditions de vie des ouvriers qui en fait ne fait qu’augmenter le rendement et les plans sociaux… « Le changement c’est maintenant », oui (nouveau slogan débile du PS qui n’en n’est pas) mais pas avec eux, plus avec eux. Pas de vindicte véritablement à mon endroit, juste du viscéral…
Excuses à Auguste Mouret d’avoir écorché son pseudo ainsi que la teneur de son article. Car c’est vrai que la robotisation actuelle, par les compagnies transnationales, n’est pas la meme chose que le fordisme. Mais ce que je voulais dire est ceci : le progrès technique, quelle que soit sa forme, se traduit par une substitution du capital (dans le cas du fordisme, ce capital était représenté par des chaînes de montage qui attachaient en quelque sorte les ouvriers des usines Ford à la chaîne; alors que, dans le cas de la robotisation actuelle, le capital est représenté – j’ai en vue ici le capital technique et non le capital financier – par les robots eux-memes, lesquels ne font pas grève, et produisent mieux et vite, toutes choses égales par ailleurs, que des travailleurs manuels (pour autant bien sûr que les robots soient correctement conçus et réglés pour le boulot qu’on leur demande).
On a donc là, dans le secteur industriel, un problème, avec la robotisation à outrance, et ses conséquences en termes de chômage, que ne connaissent pas d’autres secteurs d’activité (services, tourisme, banques, administration, santé et soin, etc).
Ceci dit quand des sociétés comme Nike font fabriquer leurs chaussures en Asie par des soustraitants qui, en Inde ou ailleurs, souspaient leurs employés et les font travailer comme des bêtes durant 60 heures semaines, et ce dans des conditions très pénibles, on est, là également, dans un capitalisme de type néolibéral qui profite, en raison de la baisse des prix des chaussures Nike, aux consommateurs qui, en Occident, achètent ces chaussures dans les supermarchés, et se foutent, à 98%, et en premier lieu les salariés des usines Peugeot qui subissent eux-emes les effets de la robotisation dans leur propre secteur d’activité, des conditions des travaileurs en Inde, en Chine ou ailleurs. Car ce qu’ils regardent, au moment de faire leurs achats, c’est d’abord le prix d’achat des articles qu’ils achètent. ET ils ne peuvent faire autrement car leur propre salaire ne leur permet pas d’acheter plus cher des articles qui, parce qu’ils sont fabriqués en Asie (TV, cd, dvd, consoles, PC, etc, etc) sont très bon marché.
Ils sont d’ailleurs si bon marché, que le consommateur, au lieu de réparer sa télé ou son poste de radio, achète, vu la modicité de son prix, un appareil qui est fabriqué en Asie, ce qui détruit des emplois en Europe – puisqu’auparavant la production et la réparation des télés se faisaient à cet endroit- et crée de nouveaux emplois en Asie, à commencer par la Chine)
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(suites)
Etant donné l’importante délocalisation de activités de production, sous l’emprise des sociétés multinationales, que permet le néolibéralisme actuel, on assisté, ces dernières années – mouvement qui, je pense, va continuer sur sa lancée – à un déplacement de la production, tous produits de consommation confondus, vers les pays de l’Est ou asiatiques, et peut-être aussi, dans un avenir très proche, vers les pays d’Amérique du sud.
Et parce que ces entreprises transnationales continuent à garder, au sein des pays du premier monde, le contrôle de la finance ainsi que celui du know how (représenté par des brevets, et. au-delà, par des chercheurs qui sont des ingénieurs d’autre part); et attendu également qu’elles sont dirigés par des gens qui, tout en habitant au sein du premier monde, ont des revenus très élevés (grâce notamment aux plus values boursières des sociétés qu’ils dirigent, puisqu’une partie importante leur revenu est payée en stock-options), ces gens-là, une fois installés dans les quartiers résidentiels de telle cité résidentielle, vont attirer, , aux endroits ou ils habitent, les commerces, entreprises et autres prestataires de service ou de loisir qui font de leur lieu de résidence des lieux chics et protégés par des murs, comme aujoud’hui le sont certains quartiers résidentiels au Brésil, en Colombie, ou dans d’autres pays d’Amérique Centrale.
Et au-dehors de ces sortes de prisons dorées protégées par des sécuritas armés, vivront une classe de gens à la condition précaire et dont certains s’employeront, pour survivre, à trafiquer de la drogue ou des armes pour pouvoir survivre.
Voilà pour le scénario catastrophe,si le néolibéralisme poursuit sur sa lancée. Ceci dit, rien n »empêche aux populations de réagir et d’empêcher l’avénement dun pareil scénario en Europe ou aux Etats-Unis.
Mais quoi qu’il en soit, je pense que la violence va monter, ces 20 prochaines années, en Europe, et que peutêre de nouvelles guerres, qui, pour des raisons sociales, qui pour des motifs religieux, éclateront, en tel ou tel lieu de ce continent, sous la pression de tous les mouvements nationalistes qui auront refait surface.
Wi!d world… Wild humanity !
sourire…
Dans le processus de survivance et de perpétuation de notre espèce rapporté à l’équilibre immémorial de toute wildness: Doit-on in fine retrouver avec toute l’efficience requise notre animalité… afin que celle ci reprenne enfin le pas sur notre égocentrique humaine condition se fuyant en toute transcendance et se réfugiant en toute identité sélective idéologique à la mesure de son rapport à la mort ou de sa petite mort ; et qui, bien loin de toute « pleine conscience » : ô ainsité – immanence de toute chose ! – à la mesure de notre trou du cul sans bord nous perd, et nous conduit à cette aliénation de l’homme par l’homme.
Méditons…
Sourions…
Prendre cette gageure chair Claude et Auguste à la mesure de toute mon insolence la plus désinvolte. In To The Wild !
« Sunyata » et « Kevala »… Ô VACUITé.
Paul G G
sourire
…
PS :
Ayant vu chair Auguste ton département de résidence , nous serions-nous rencontré , si ton implication politique et résonante du moment était prégnante, quand j’ai couvert pour Dédé (Chassaigne), donc pour le front de gauche, dans le cadre des régionales en 2010 et interviewé pour une présentation sur le web – l’humain avant tout – toutes les têtes de liste de l’Auvergne, et dont le score, si je ne m’abuse, fut le plus explosif en France : autour de 14, 3 %
[url]http://www.dailymotion.com/video/xc7iez_lhumain-avant-tout_news[/url]
Ma tit leçon après le tournage à ma fille jeune ado .
∂e la chair à l’esprit de la chair
∂e l’esprit de la chair à la peau easy de la vie
∂e la peau easy de la vie … Ô lyrisme de l’instant partagé
Faire de la peau_lithique autrement: – l’humain avant tout!
Pour le front de gauche l’idée EST de se rapprocher de la société civile afin de trouver un consensus sur les projets concernant:
– l’Energie, l’environnement, le développement durable, et la diversité !
Concertation et participation démocratique sur les questions de la vie au quotidien des citoyens dans chaque département pour élire les présidents de régions au conseil régional
Elixir de proximité – en collectif dans l’en régional , enjeu humain et territorial: donc environnemental.
– Aménagement et Développement des territoires, Emploi, Formation, Service public: transports, lycées (pro), hôpitaux…
La collectivité territoriale gère tous ces domaines et vient en soutien pour rapprocher les citoyens autour de projets communs par participation démocratique, afin de sauvegarder l’humain, les bassins d’emploi et l’environnement.
Pour le front de gauche associé aux écologistes , le défit écologique doit avoir un impact direct sur le Bénéfice Social des propositions qu’ils soumettent concernant l’aménagement des lieux de vie, des territoires, le développement durable, l’avenir industriel et agricole.
lire: élire les présidents de régions aux conseils régionaux
Je me permets d’ajouter deux choses, à l’article très documenté d’Auguste Mouret sur la robotisation et ses effets dans les entreprises à vocation industrielle.
La première est que les innovations technologiques, dont la robotisation est un exemple, n’ont pas toujours été, en net, destructrices d’emploi.
J’entends par là le supplément net d’emplois créé, au positif, par la découverte et le développement des nouvelles technologies (étant entendu que pour les créer, il faut des ingénieurs, des bureaux d’étude, des centres de recherche, des universités, et tutti quanti), et créé, au négatif, par l’implémentation des innovations (songeons aux robots) dans des secteurs qui détruiront des emplois en raison, précisément, de la robotisation des opérations de production.
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Maintenant, si l’on considère des domaines nouveaux comme l’informatique ou l’internet, les recherches effectuées dans ce secteur, ainsi que le développement des nouveaux produits issus de ces recherches créa, de par le monde, de nombreux emplois. Songeons, par exemple, aux sociétés qui se spécialisèrent, non seulement dans la production des pc, notebooks, etc, mais également dans la création de sites internet, une fois les nouveaux appareils créés; sans parler des sociétés qui installèrent les réseaux, en chaque pays afin de relier les PC les uns les autres grâce à l’internet);.
Or tout ceci créa, au global, plus d’emplois, en net, même si des emplois traditonnels (dans le secrétariat notamment) furent détruits à cause des nouvelles innovations.
Mais le principal problème, dans cette affaire (pour les habitants du premier monde s’entend) résida dans la répartition géographique des nouvelles unités de production.
Or, si l’on sait que la quasi totalité des pc, notebooks, souris, claviers, imprimantes, disques externes télés, radios, cd, dvd, consoles de jeux, ect.) sont fabriqués aujourd’hui en Chine, on peut en déduire ce que ce pays tira mieux profit que les autres des innovations nouvelles ou des nouvelle technologies.
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(suite)
Voilà pour ce qui concerne le premier point. S’agissant du second point, il se trouve que les innovations dans le domaine des transports (substitution des routes aux canaux fluviaux, ou substtitution des engins à vapeur – sur eau ou sur terre; songeons, sur terre, aux chemins de fer – aux chevaux ou aux carosses tirés par des chevaux; et songeons, sur eau, aux bateaux à vapeur qui remplacèrent les bateaux à voile ou à la rame); ainsi que les innovations dans le domaine des énergies (substitution du charbon au bois, du pétrole au charbon, de l’atome au prétrole, etc,etc) tout cela créa, au fil de l’Histoire, plus d’emplois, en net, au moment de leur implémentation, que la suppression des secteurs traditionnels.
On notera également qu’à chaque fois que les innovations nouvelles furent implémentées dans le secteur des transports ou de l’énergie, au lieu d’éliminer complètement les anciennes innovations, elles travaillèrent de concert, durant un certain temps, avec elles, avant que celles-ci ne disparaissent quasi définitivement.
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Moralité : si aujourd’hui la robotisation détruit, en net, des emplois, on peut être certain que d’autres innovations, dans le futur, en créeront. Et si ce n’est pas le cas, il appartient à l’Etat, en concertation avec les partenaire sociaux, de réduire le temps de travail de chacun, permettant ainsi aux chômeurs de travailler eux aussi. Mais il s’agit-là, une fois encore, d’une question qui doit être réglée sur le plan politique.