le mur de Berlin, c’est du passé, pourtant tout le monde en parle!

le mur d’Israel, c’est "nunc et hic", pourtant personne n’en parle. c’est ce que je me suis dit en me réveillant ce matin sur cette célébration historique du "mur de la haine", comme si cela n’était qu’un ancien souvenir amer!

or, aujourd’hui, et au XXIème siècle, on assiste "de nos propres yeux" à la construction de la "haine" étape par étape et on y participe en quelque sorte, par notre silence, signe de "honte" et de consentement face à la "loi du plus fort". oui, c’est bien cela, on parle de l’Allemagne parce qu’il s’agit d’un pays fort, et Berlin, c’est une capitale occidentale de premier plan, voilà pourquoi on "pleure sur les ruines" aujourd’hui même et on ne cesse de raconter ces histoires chevaleresques des "berlinois" qui ont franchi le mur en se faisant passer pour "je ne sais pas qui". c’est facile, l’histoire a mémorisé ces événements, mais soyons réalistes, qu’est ce qu’on a fait pour ces pauvres palestiniens qui subissent toutes les misères du monde et qui sont privés maintenant les uns des autres à cause du mur construit par l’état hébreu!

Un premier mur avait été bâti autour de Gaza durant la première Intifada (1987-1993), lorsque l’Etat hébreu entoura cette bande de terre d’une barrière électrifiée hermétiquement close. Celle-ci lui permit de maintenir son autorité sur ses seize colonies ainsi que de contrôler les mouvements de Palestiniens. Actuellement, Israël maintient son contrôle sur plus de 20 % de Gaza et confine ses 1,2 million d’habitants dans les trois cantons séparés de cet espace à peine deux fois plus grand que Washington DC.

La première partie de ce mur « du Nord » s’étend sur 95 kilomètres de Salem à Kafr Kassem et va aboutir de facto à une annexion de 1,6 % de la Cisjordanie incluant 11 colonies israéliennes et 10 000 Palestiniens. L’Etat hébreu projette d’incorporer cette zone à Israël de telle sorte que, lorsque les négociations sur le statut final reprendront, un retour en arrière coûterait tellement cher du point de vue politique que cette incorporation sera considérée comme irréversible. On est donc bien confronté à une stratégie pour déplacer la ligne verte.

Des palestiniens privés même de leurs champs agricoles et de leurs biens, de leurs familles, etc, qui errent derrière le mur de la haine et de la honte et non seulement on n’essaie pas d’empêcher cette construction, mais on en parle même pas! c’est vraiment injuste, car, ne l’oublions pas, ces palestiniens sont bel et bien sur leur propre terre et tous ces biens leur reviennent de droit. Maintenant que l’erreur historique a été bien commise et que c’est plutôt le nom d’Israel qu’on voit sur la carte géographique, de quel droit on a mis le nom d’Israel et non pas celui de Palestine, je n’ai aucune explication que de répéter: "la loi du plus fort est toujours la meilleure". En tout cas, tout ce qu’ils ont subi pendant un certain temps, ils le font subir aux palestiniens dans leur propre demeure! Comme si l’histoire ne faisait que répéter les mêmes erreurs! Mais la vengeance ici n’a aucun sens car les palestiniens n’y sont pour rien!

Dans tous les cas, le mur de la honte est toujours debout et je ne vois pas nécessaire de pleurer sur les ruines, or le présent est bien plus tragique.Donc, cessons de parler d’un mur "en ruines" et parlons plutôt de ce mur "debout" qui défie toutes les lois universelles et qui se moque des droits de l’Homme!