Chaque jour, 1’500 nouvelles infections  sont dénombrées en Afrique du Sud, donc plus de 5 millions de personnes infectées. Le mondial n’est pas seulement une fête, c’est un vrai mouvement de population. Cette manifestation attire plus de 300’000 visiteurs. Toutes ces personnes se rencontrent dans un espace où l’infection est très forte.

Cette fête est donc un merveilleux moyen pour promouvoir la prévention, 1 milliard de préservatifs ont été mis à la disposition de la population.

En Afrique du Sud, on n’ a pas mis l’accent assez fort sur la prévention : la transmission de la mère à l’ enfant du virus du Sida est un problème pratiquement résolu dans les « pays riches » mais pas en Afrique !

70 mille nouveaux nés, en Afrique du Sud, sont contaminés par le virus VIH chaque année, pourtant grâce aux nouvelles technologies et aux médicaments, cette transmission pourrait être éliminée !

Il semble qu’en Afrique on a mis plus l’accent sur la maladie que sur les moyens de prévention.

Ce qui a fait défaut c’est essentiellement la mobilisation politique. Pourquoi, le coût d’un  traitement  est-il deux fois plus cher en Afrique que sur le marché international : environ 600 dollars au lieu de 300 dollars? Tout est donc une question d’argent…  Actuellement, le débat est national, l’obligation de l’ouverture du marché est impérative.