Selon quelques études un jour viendra où tous les citoyens seront « malades » dans nos villes, mais ils se consoleront parce que, grâces aux satellites, on pourra  recevoir les émissions du monde entier, et le « village mondial », cette communauté « universelle », vivra peut-être les mêmes rêves, absorbera les mêmes millions d’informations. Alors, nous serons vraiment « tous égaux ».  

En 1800 la plupart des humains vivaient à la campagne. Les citadins étaient une espèce rare ; moins de 3% de la population mondiale.

En 1994 ils étaient 43% ; aujourd’hui, 61% de l’humanité (environ 4,5 milliards d’hommes) grouillent dans les villes.

Mais … les villes grossissent à vue d’œil . En 1950, il n’y avait que 7 centres urbains de plus de 5 millions d’habitants, New York, Londres, Paris, Shanghai, Buenos Aires, le complexe Rhin-Rhur et Tokyo-Yokohama.

En 1994, on en comptait 34 ; il y en aura 93 en 2050.

Quel sera notre futur dans les villes ?

Selon quelques  études prospectives (très catastrophiques) notre vie deviendra littéralement impossible. Rats, souris et vermines faisant le java avec les boites à ordures.  Le paludisme, la fièvre jaune, la bronchite et la tuberculose dansant la « lambada » avec la pneumonie, la rougeole et la coqueluche, la drogue, l’alcoolisme et le sida fermant le bal. Grosse marmite de 30 km sur 20 km, la ville bouillant sous un couvercle de smog et de brouillard puant.

Mais… fort heureusement,, nous aurons la télévision, qui aura fait des pas de géant.

En 1950 trois cents postes de télévision sont en service dans les villes françaises ; en 1960, la France en compte un million et demi et, en 1970, plus de dix millions.

La télévision a transformer en profondeur le comportement des Français. On ne se réunit plus à la veillée autour des cheminées, mais on reste chez soi pour manger la soupe devant la « télé » et regarder dans le « poste » les nouvelles du monde.