Enfin ! La flûte à bec ne cassera plus les oreilles des parents de collégiens !

En tant que maman, je ne peux qu’être satisfaite de cette nouvelle, j’éviterais donc les séances de torture auditive que j’ai fait subir à ma mère (est ce pour ça que ma mère est à moitié sourde?)

Je me suis d’ailleurs toujours demandé à quoi servait l’apprentissage de cet instrument, sinon à nous habituer dès le plus jeune âge au son du pipeau que jouent admirablement bien nos cher politiciens.

Mais trêve de plaisanterie. Si l’apprentissage de la flûte à bec avait pour but ultime de sensibiliser les collégiens à l’apprentissage d’un instrument de musique, on comprend mieux pourquoi aujourd’hui nos jeunes préfèrent à la musique symphonique le doux vacarme de l’électro.

Toujours sur le thème de l’enseignement, à quelque mois de l’élection présidentielle, on lance le débat sur la féminisation de l’Éducation Nationale.

A l’instar du gouvernement de David Cameron ( Royaume-Uni), la France, sous l’impulsion du gouvernement Fillon, réfléchit à la manière dont elle pourrait motiver plus d’hommes à embrasser la carrière de professeur.

En effet, force est de constater que le corps professoral s’est largement féminisé ces 60 dernières années : « Dans l’enseignement primaire, le pourcentage qui était de 65% en 1954, dépasse désormais les 82%. Il atteint même 91% dans l’enseignement privé! Dans l’enseignement secondaire, cet écart reste aussi important, quoique moins impressionnant. » nous explique le Figaro dans un article en date du 08/09/2011. Le gouvernement, qui craindrait donc une féminisation totale du secteur, motive son débat en expliquant qu’il faut plus d’hommes pour plus d’autorité et de discipline à l’école.

Un discours un brin sécuritaire qui risque de faire bondir plus d’une féministe ! L’homme aurait il l’apanage de l’autorité ? Permettez moi d’en douter.

Si j’ai bonne mémoire, ne serait ce pas dans l’un des gouvernement Fillon qu’un des prédécesseur de M. Chatel avait nonchalamment déclarer que les institutrices de maternelle n’étaient bonnes qu’à changer les couches ??

Sinon pour le reste de l’actu, un procès fait place à un autre, mais étrangement quand il s’agit de gros sous la presse condamne comme un seul homme. A croire qu’un troussage de domestique, pour reprendre l’expression consacrée est moins grave que quelques emplois fictifs…

Pour finir cette petite revue de presse, j’ai pu constater ce week end que tous les médias s’étaient mobilisés pour la commémoration des attentats du onze septembre 2001. Là aussi, un deuil prend la place d’un autre, et si la mort de ces milliers d’innocents fut un évènement tragique, celle d’Allende et de la liberté d’un peuple n’aurait pas due pour autant passer aux oubliettes.