Selon des sources dont on comprendra qu’elles veulent rester secrètes, Nicolas Sarkozy a simulé un malaise pour redorer son blason auprès des journalistes. En outre, afin de défier le mercure perpétuellement bas dans les sondages, Nicolas Sarkosy a décidé de faire une "sortie" théâtrale, tel Molière en pleine représentation de l’Avare, alors qu’il était en train de faire son jogging dominical.

Le lieu du drame.

Il n’est pas innocent. Entre être pris d’un malaise en buvant son café ou en courant, l’image de dynamisme de l’instantané n’est évidemment pas la même.

Le type de malaise.

Il fallait choisir un nom méconnu avec des symptômes peu alarmants.  Le porte parole du Président, qui n’était évidemment pas dans la confidence, a même fait un superbe couac en avançant que le président avait eu une attaque. On parle d’un écart de langage qui sera « puni » comme il se doit, mais en coulisse, cette fausse note fait plus vrai que nature !

Ce plan machiavélique a parfaitement fonctionné car depuis 2 jours la presse ne parle que du président qui en fait trop, du fait qu’il se donne corps et âmes à son pays, de ses voyages effrénés aux quatre coins de l’hexagone et de la planète. Un journal vient de commander un sondage IPSOS sur la popularité du président et il est fort à parier que celui-ci sera en rupture totale par rapport au précédent.Après ? Après il y a la reprise des réformes. Nicolas Sarkosy veut mettre le paquet en septembre et il pourra : l’opinion est enfin  à sa botte. Bon, ce que vous venez de lire est un canular (là un vrai – vous vous en seriez douté) que j’ai imaginé en contemplant la notoriété soudaine du président, après son malaise. Que les lecteurs me pardonnent, mais c’était trop tentant. Je sais, je sais, après quand je vais crier « au loup ! »…. Au fait, et si c’était vrai !