Le mal de vivre à notre époque

  L’individualisme, qui est une des valeurs nouvelles de la civilisation, augmente la solitude. Le travail et la vie moderne en général deviennent de plus en plus difficiles à vivre. Parfois, dans l’entourage professionnel, il y a des malentendus, des agissements ou des comportements qui laissent les gens perplexes.

La situation de beaucoup de personnes est souvent plus mauvaise qu’elle ne devrait l’être objectivement. Chacun a déjà ressenti un moment de passage à vide, et la vie comporte des épreuves difficiles telles que la perte d’un proche. Mais il y a aussi une espèce de mal-être, de malaise diffus, de mal de vivre chez un nombre croissant de personnes. L’envie de rien, le manque d’appétit, la sensation désagréable de perdre le sens de son existence.  D’abord, on commence par se sentir bizarre. Ensuite, c’est une perte d’énergie et surtout d’envies.

Il y a aussi plus de difficultés à avoir de bonnes relations avec les autres. Un mal être qu’on ne saurait expliquer. On a tout le temps mal, on ne ressent que du mal, des mauvaises choses. On a l’impression de porter tous les maux du monde sur ses épaules. Et pourtant on a tout pour être heureux !

 

Parfois, on a la sensation qu’on vit dans un cercle vicieux : moins d’énergie, plus de difficultés, une baisse de moral, et les amis qui prennent leurs distances. Ce n’est en général pas l’aspect matériel qui est la cause de ce malheur.

Mais il y a quand même souvent un événement traumatisant, cela peut-être une déception sentimentale, la perte de son travail, voire simplement déménager. Parfois, il n’y a rien de tangible, parce que c’est la situation générale qui est vue comme mauvaise, souvent de manière non-objective. Nous imaginons toujours que les choses vont mieux pour nos voisins.  

La société de consommation crée en nous des envies qu’il est impossible de satisfaire avec toutes ces publicités de rêve. Il est donc normal de se sentir parfois insatisfait. Seulement, il ne faut pas se faire piéger par cette insatisfaction.

Les vraies valeurs ne sont d’ailleurs pas que matérielles. La société moderne, par son fonctionnement capitaliste, crée ce puissant moteur qu’est le désir d’avoir. Il y a donc une inadéquation fondamentale entre le désir et la réalité, qui, si elle n’est pas comprise, engendre une insatisfaction qui peut rester inconsciente, mais agissante.

 

4 réflexions sur « Le mal de vivre à notre époque »

  1. [quote]L’individualisme, qui est une des valeurs nouvelles de la civilisation, augmente la solitude.[/quote]

    [quote]La société de consommation crée en nous des envies qu’il est impossible de satisfaire avec toutes ces publicités de rêve.[/quote]

    [quote]Les vraies valeurs ne sont d’ailleurs pas que matérielles. La société moderne, par son fonctionnement capitaliste, crée ce puissant moteur qu’est le désir d’avoir.[/quote]

    Très bonne analyse.
    Je développerais plus tard.

  2. Des mots ouverts exprimant simplement le long processus d’un conditionnement universel.

    Quand le respect de l’autre passe plus par le prisme de sa suffisance que part celui de l’insuffisance de son rapport à l’autre.

    De l’indifférence à toute différence pour asseoir sa suffisante mais difficile errance sur les mérites de tout égoïsme.
    – Méritocratie quand tu nous tiens… Quid de tout Individualisme – mystification de soi-même.

    je communise tout individualisme, fruit de l’immigration blanche du vieux continent vers le nouveau monde: [i]the american way of life[/i] devenu pensée unique sous la main invisible du marché.

    excellent retour belsamira


  3. VERS UN SYSTEME D’AUTOSUFFISANCE…

    FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
    A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…

    Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
    d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
    Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
    service de la société dans son ensemble…
    Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
    taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
    des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
    Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
    de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
    profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
    fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…

    http://bigbrowser.blog.lemonde…ion-6-000-
    milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/

    Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
    des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
    pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
    Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
    la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
    qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
    l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
    de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…

    Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
    d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
    globale et active de la population sur un marché boursier encore
    trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
    à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…

    A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
    penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
    adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
    mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
    revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..

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