Quand un pays rencontre des difficultés dans n’importe quel domaine, il essaie du moins d’effectuer des réformes dans le fond et la forme. Généralement, les bonnes réformes ont déjà vu le jour. Pour en inventer d’autres, ce serait difficile, ça serait un parcours du combattant pour tout le monde politique et économique.
D’abord, il n’est pas sûr que le problème des sans-logis soit seulement une question d’offre quantitative de logements : beaucoup de sans-logis n’ont tout simplement pas les moyens et parfois pas la volonté d’accéder à un logement même à bon marché. Comme tous les bailleurs, les sociétés HLM préfèrent les locataires solvables et suffisamment stables pour ne pas dégrader les appartements ou créer des troubles de voisinage.
Au demeurant, s’il ne s’agissait que d’un problème d’offre, comment un grand pays comme la France n’aurait-il pas les moyens d’y pourvoir en lançant de nouveaux programmes aux effets stimulants pour l’économie ? Une des principales raisons de l’actuelle pénurie de logements, c’est la décentralisation de l’urbanisme qui empêche l’État d’avoir comme autrefois une grande politique volontariste.
Une des solutions qu’on peut proposer serait d’instituer un droit de rachat des logements HLM quels qu’ils soient par leurs locataires, et surtout à des conditions assez avantageuses pour être attractives et qui ne seraient donc pas fixées par les organismes bailleurs.
Dans un contexte où, les banques sont à la recherche de nouveaux emprunteurs solvables ou présentant des garanties, il y aurait là une magnifique occasion à saisir. Et naturellement les sociétés HLM trouveraient par ce biais une partie de l’argent qui leur manque pour construire de nouveaux programmes afin de réduire la crise du logement.
Reste la difficulté de loger la clientèle insolvable ou tous ceux qui ont du mal à gérer leur budget. Une solution serait d’étendre les possibilités juridiques de tiers payant comme ce qui existe pour les allocations familiales mais ça demanderait de nouvelles procédures.
En conséquence, le logement ne saurait être seulement un problème mais la solution à des problèmes, un véritable instrument de responsabilisation, un véritable moyen d’accéder à la citoyenneté, pour le chef de famille en devenant propriétaire, pour le chômeur en pouvant se loger avec ses allocations. Et ce n’est que de cette façon qu’on pourrait s’engager à une garantie stable de propriétaires.
La France a plus 2000 MILLIARDS de DETTES sociales fabriquées en 40 ans.
Cette dette est détenues à 70% par des non-résidents.
Chaque année, la France encaisse un déficit commercial plus grand que l’année précédente. 51 MILLIARDS d’euros en 2010. Et nous savons par avance qu’il sera plus important en 2011, et plus encore en 2012, et ainsi de suite, jusqu’à ce que… plus personne ne prête un centime à la France.
Actuellement la « situation nette » de la France, c’est à dire ce qu’elle doit moins ce qu’elle a, est NÉGATIVE de plus de 1000 MILLIARDS d’euros. Cette situation nette était positive a la fin de 20e siècle. C’était il n’y a pas si longtemps.
Économiquement la France vit un décrochage.
40 ans d’économie planifiée, ça ne pardonne pas !
Errata: évidemment la « situation nette » c’est ce que l’on a, moins ce que l’on doit.
La France doit 1000 milliards de plus que ses actifs, tout confondu. Sachant que la valeur de ces actif s’effondrera en cas de crise monétaire.