Tout est fait en cette fin d’année sur le plan marketing pour imposer les liseuses comme cadeau de Noël 2011. Et pourtant ayant grandi dans la culture des livres papier j’ai beaucoup de mal à croire qu’ils vont progressivement disparaître de notre quotidien.
Si l’on en croit les chiffres la part de marché des éditions numériques a nettement augmenté ces dernières années dans le monde, seule la France est un peu en retrait dans ce domaine avec seulement 0,5 % de part de marché.
Mais dernièrement l’annonce d’un TVA réduite pour le livre électronique à partir de janvier prochain, avec un taux de 7 % au lieu de 19 6 %, devrait dynamiser les ventes de liseuse en ligne.
Il est vrai que l’offre des différents supports de lecture électronique est florissante, plus d’une dizaine de liseuses sont commercialisées en France et près de quarante tablettes numériques existent sur le marché. Il est parfois très difficile de s’y retrouver.
Sur le plan du vocabulaire, le terme de livre numérique peut désigner à la fois le support et le contenu, la liseuse quant à elle est un support électronique en forme de tablette comportant une mémoire vive et permettant la lecture d’un texte sur écran. La liseuse est donc davantage un simple support de lecture qui répond aux dernières innovations technologiques avec une connexion Wifi ou 3G, et des possibilités de téléchargement de contenus littéraires.
Le marché des liseuses est en forte progression avec plus de quinze modèles, commercialisés actuellement sur le marché français et le choix est parfois très complexe et se fait la plupart du temps en fonction de l’ergonomie, des capacités techniques et de l’affichage.
Face à toutes ces nouvelles technologies on est parfois indécis et on se pose de nombreuses questions à la fois sur le plan pratique et sentimental.
J’ai pour ma part, un réel plaisir à me rendre dans des bibliothèques ou dans des librairies pour voir les ouvrages littéraires disponibles et j’aime beaucoup les toucher, les feuilleter, lire les résumés avant de me décider pour tel ou tel ouvrage. Je ne pense pas retrouver ces mêmes sensations avec le livre électronique.
De plus la lecture sur écran me paraît plus fastidieuse et probablement plus fatigante à la longue que celle du livre papier. Et puis nous sommes déjà si souvent devant un écran de télévision ou d’ordinateur dans une journée, qu’il est parfois très agréable de pouvoir retrouver le simple support papier.
Ces livres électroniques restent relativement désagréables à lire. Ils ne conviennent pas à la lecture-loisir et aux lectures où il faut griffonner des notes dans la marge.
Cependant, ces machins sont parfaits pour remplacer les dictionnaires, encyclopédies, ou tout autre bouquin qui n’est pas lu de bout en bout, mais où on fait des recherches pour trouver qqch de précis.
Le livre électronique est vraiment une belle sotise… Qu’y a t’il de mieux que d’avoir le livre dans ses mains et sentir la matière sous ces doigt!
Le livre sur papier est indispensable. Le livre numérique est optionnel.
Je pense qu’au niveau des livres, il faut parler en terme d’équilibre. Personnellement, je pense que le livre papier ne disparaîtra pas du tout, au contraire le livre numérique ne vient que l’épauler. Un très beau article qui appelle à la réflexion !
Constant Ory.