Le SMS, bien qu’à la base un besoin économique, a pris des proportions que l’on ne peut négliger …

C’est indéniable, le langage SMS (Short Message Service) est omniprésent dans la société actuelle, et principalement chez les jeunes qui utilisent davantage les portables et ordinateurs – du moins, de façon plus fréquente, voire même abusive. Et cela au détriment des amoureux de la belle langue qu’est celle de Molière, voyant en ce mode d’écriture une déformation dangereuse de leur dite langue. Et sur ce point, je rejoins ces derniers et scande l’utilisation excessive du langage SMS ; je souligne bien le mot excessive, car il m’arrive malgré tout de faire appel à ce procédé dans le but de ne pas dépasser le nombre de caractères autorisé par les messages SMS. Un besoin économique en quelque sorte. Mais ce besoin a désormais laissé place, chez beaucoup, à une forme d’appartenance à une communauté !

Qu’en déplaise aux lecteurs fervents de ce procédé, j’ai donc décidé de citer dans cet article quatre arguments qui vont à l’encontre de ce dernier. En commençant par la difficulté pour beaucoup de la comprendre, contraints alors à un déchiffrement long et pénible ! Ce qui amène, selon moi, à un manque de respect envers le lecteur qui se voit contraint d’apprendre une nouvelle convention.

Ensuite, l’abaissement du niveau orthographique car très souvent, le langage SMS est accompagné de fautes d’orthographe qui n’ont aucun rapport avec les abréviations. Doit-on voir en cela une perte de notion de la langue française ? Hélas, je crois bien que oui !

Aussi, son inutilité n’est pas à démontrer. Hormis le système de SMS via portable, il n’y a aucune raison à son application sur les sites Web (lieu où on le retrouve le plus souvent) : à quoi bon écrire, par exemple, bjr quand on peut écrire bonjour ? cmt pour comment ? ava pour ça va ? Cela n’engendre que difficulté de compréhension comme cité plus haut.

Enfin, le langage SMS déteint sur la vie scolaire (voire professionnelle) de ses utilisateurs : comment peut-on rendre un travail parfaitement écrit si l’on ne travaille pas sa langue dans la vie de tous les jours ? Je me trompe peut-être sur ce dernier point en m’avançant sans preuve, il ne s’agit là que de mon impression.

Et j’achève cet article en ajoutant que le langage SMS est – naturellement – un droit comme un autre, et que comme tout droit il est respectable … mais respectez aussi un minimum notre belle langue et surtout le plaisir de la lecture. Je suis la preuve vivante (sans prétention aucune) que l’on peut être jeune, connaître le langage SMS et ne pas s’en servir pour autant avec abus. Sur se, thx d’avwar pri la pèn 2 lir 7 articl.