Le langage seconde partie,

les savoirs anciens.

 

Comprendre le passé pour inventer le futur, l’interdisciplinarité de la connaissance, dont la nécessité est aujourd’hui admise dans quelques domaines que ce soit, puisque c’est une richesse d’expériences disponible entre diverses formes de savoirs. De l’Antiquité à la Renaissance l’histoire des sciences du langage remonte à la nuit des temps puisque l’humain a toujours échangé avec son semblable.

Si l’apport de la linguistique historique aux études historiques est plus restreint que sa contribution à l’analyse linguistique puisqu’elle est une auxiliaire de l’histoire, il est néanmoins réel. De manière générale, les caractéristiques internes de la langue et ses variations selon l’espace et le temps reflètent des phénomènes externes à la langue comme son assimilation intellectuelle, son adaptation matérielle, l’influence d’autres langues, et son adaptation à l’identité des humains. Grâce à l’intensité des liens entre les phénomènes internes et les facteurs externes, la langue possède la qualité de fournir des savoirs incomparables pour des données historiques sur la connaissance du monde.

Il n’est pas facile de faire parler la langue comme témoin de l’histoire puisqu’elle est l’histoire.

Si l’histoire linguistique est largement sous-employée par l’histoire. Elle fait l’objet de spécialistes des sciences de l’homme qui touchent aux langages et aux langues comme instrument de communication et d’expression. L’histoire des langues est notre histoire et le cas particulièrement flagrant est celui de la romanistique et des langues gallo romanes. La langue Romane issue du latin vulgaire (populaire) fournit un cadre d’observation de choix pour les interrogations historiques, elle permet de suivre en détail la trajectoire entre le latin et ses langues-filles à travers deux millénaires et demi.

Ces langues ont été parlées ou le sont encore aujourd’hui dans un ensemble géographique désigné par le terme de Romania comprenant le Nord-Ouest européen de l’Empire Romain d’Occident et l’Empire d’Orient ou les Valaques (Avant le XIXe siècle Valaques était l’exonyme qui désignait les populations locutrices des langues romanes orientales descendant des populations de langues thraco-illyriennes, également connues sous le nom de Daces, Gètes, Thraces, Illyres, Dalmates…, romanisées du Ier au VIème siècles dans les Balkans et le bassin du bas-Danube), parlaient latin, mais ou la langue Grèque est devenue rapidement officielle en Europe et en Anatolie.

La Syrie, la Palestine et l’Égypte passèrent à l’arabe après la conquête musulmane. Les mots roman(e) et Romania remontent bien sûr à des dérivés de l’adjectif latin «romanus», l’on considérait en effet que leurs locuteurs utilisaient une langue issue de celle des Romains, par opposition à d’autres introduites ultérieurement dans les territoires de l’Empire, comme le francique au nord de la France, langue des Francs appartenant à la famille des langues Germaniques.

La première attestation du terme de roman, sous une forme ou une autre, remonte au concile de Tours (813). C’est lors de ce concile, l’un des cinq réunis cette même année à l’initiative de Charlemagne, qu’une distinction est faite entre une langue de type Roman et une langue Germanique (qualifiée de tudesque). Il s’agit d’une forme évoluée d’une des langues gallo-romanes, ancêtre des langues actuelles parlées sur le territoire Français et nommée rustica romana lingua, ou encore le Roman médiéval disposant de textes variés pour le Français, l’Italien, l’Espagnol, le groupe Occitano-catalan et le Gallégo-portugais. La comparaison entre les différentes langues néo latines permet de mieux comprendre l’évolution de chacune d’entre elles, même quand l’étude se concentre sur une seule langue.

 

Il importe également d’évoquer aussi l’histoire des langues slaves, ~ 368 millions de locuteurs dans le monde, qui sont des langues Indo-européennes du groupe balto-slave, que plusieurs linguistes placent dans deux groupes séparés, les langues baltes et les langues slaves. Les langues slaves forment un groupe de langues important dont les locuteurs se situent majoritairement en Europe de l’Est, dans les Balkans, en Russie et en Asie centrale.

Le groupe des langues slaves se décompose en trois familles de langues orientale, occidentale, occidentale-méridionale. La famille occidentale comprendrait ~ 62 millions de locuteurs, la Pologne représente la part la plus importante. La famille méridionale comprendrait ~ 29 millions de locuteurs dont la Serbie 13 millions. La famille orientale est la plus conséquente avec 277 millions de locuteurs dont la Russie représentant 220 millions.

La carte suivante représente le groupe des langues slaves.

 

 

Les langues slaves descendent d’un dialecte du proto-slave, issu à son tour d’une langue qui fut aussi l’ancêtre du proto-balte, la souche des langues baltes. Cette parenté explique les similitudes qui existent entre les deux groupes de langues que certains linguistes placent dans le même groupe, les langues balto-slaves, lui même proche du proto-germanique. On prétend que la langue souche commune à ces deux groupes était parlée vers le 3000 av. J.C. dans les territoires occupés aujourd’hui par la Biélorussie et ses environs. Il existe au moins 289 mots communs à ces groupes pouvant provenir de cette langue hypothétique.

Le processus de séparation des gens parlant le protoslave et le protobalte s’est effectué vers le IXe siècle av. J.-C.. D’autres linguistes maintiennent cependant que le groupe de langues slaves diffère de son voisin, le groupe de langues baltes, qui comprend le lituanien, le letton et le vieux prussien aujourd’hui éteint. Les peuples baltes vécurent dans une vaste région autour et au sud de la mer Baltique. Vers le Vème siècle les peuples slaves ont entrepris une migration vers le sud-est, vers le nord et vers l’ouest, se divisant en trois branches linguistiques.

Ces linguistes expliquent que les similitudes entre les deux groupes sont l’effet de la migration slave et de la proximité de ces peuples. Avant le IXe siècle, on présume que les Slaves partageaient tous une langue à peu près identique appelée le slave commun, mais aucun écrit avant 860 ne peut le prouver. À cette époque, le prince Rastislav de Grande Moravie demanda à Cyrille et Méthode de créer un alphabet pour traduire des ouvrages religieux dans sa langue. Ainsi naquit l’alphabet glagolitique, utilisé pour écrire dans une langue que l’on nomme le slavon qui est la langue liturgique de l’église orthodoxe orientale. Pendant presque tout le Moyen Âge, le vieux slavon fut utilisé dans les pays slaves pour la littérature ecclésiastique comme pour les documents officiels et diplomatiques.

Les langues de l’Inde, ce pays à plus de 1,2 milliards d’habitants comprend plus de cent cinquante langues parlées sur le sous-continent Indien. Son étude historique linguistique nécessiterait plusieurs dossiers. La grande majorité des langues de l’Inde appartiennent à la branche indo-aryenne des langues indo-européennes. Les autres langues font partie de la famille dravidienne et quelques-unes appartiennent aux familles austro-asiatique et sino-tibétaine.

Il n’existe pas une langue commune à l’ensemble du sous-continent indien. L’Hindi et l’Anglais sont les deux langues officielles de l’Inde et elles sont toutes les deux en usage dans des régions linguistiques variées. La Constitution Indienne reconnaît en outre quinze langues d’État, utilisées dans l’enseignement et les transactions officielles, l’assamais, le bengali, le gujarati, le kashmiri, le marathe, l’oriya, le pandjabi, le sindhi, l’hindi, l’ourdou, le sanskrit, le tamoul, le télougou, le kannara et le malayalam. Au Pakistan, la langue officielle est l’ourdou et au Bangladesh, il s’agit du bengali.

Vers le début du deuxième millénaire av. J.-C., les peuples Indo-iraniens ont émigré vers l’est et se sont installés en Iran. Vers l’an 1000 av. J.-C., la branche des langues Indo-aryennes s’est sans doute séparée de la branche des langues Iraniennes. Ces dernières ont été utilisées du côté de l’Iran et de l’Afghanistan, tandis que les langues Indo-aryennes se développaient dans le nord-ouest de l’Inde. Les locuteurs des langues Indo-aryennes ont très probablement été en contact avec des locuteurs dravidiens du nord de l’Inde. Ceux-ci furent soumis ou contraints de se déplacer vers le sud de la péninsule, où on les trouve maintenant.

On distingue souvent trois étapes principales dans l’histoire de la branche des langues Indo-aryennes, l’Indo-aryen ancien, qui comprend le védique et le sanskrit classique, l’Indo-aryen moyen, depuis environ le IIIe siècle av. J.-C. qui englobe les dialectes vernaculaires du sanskrit appelés prakrits, incluant le pali, l’Indo-aryen moderne, depuis environ le Xe siècle apr. J.-C. qui comprend les langues modernes des régions septentrionales et centrales du sous-continent Indien.

Le sanskrit védique est la langue des Védas ou écritures sacrées hindoues. C’est la forme la plus ancienne du sanskrit, qui s’est développé entre 1500 av. J.-C. et 200 av. J.-C. Le sanskrit classique, qui correspond à une évolution plus tardive, 500 av. J.-C., fut la langue d’ouvrages littéraires et techniques. Encore aujourd’hui, le sanskrit est largement étudié en Inde et joue le rôle de langue sacrée et érudite.

Les prakrits de l’Indo-aryen moyen existent sous plusieurs variantes régionales, qui ont finalement donné naissance à leurs propres littératures. Le pali, qui est la langue des écrits canoniques bouddhiques, est le prakrit littéraire le plus ancien. Il est toujours utilisé à des fins liturgiques au Sri Lanka, en Birmanie et en Thaïlande.

Quelques vingt-trois langues dravidiennes sont parlées par 150 millions de locuteurs environ, principalement dans le sud de l’Inde. Les quatre grandes langues dravidiennes sont reconnues comme langues constitutionnelles, le tamoul au Tamil Nadu, le télougou en Andhra Pradesh, le kannara au Karnataka et le malayalam au Kerala. Ces langues possèdent chacune leur propre écriture et une longue tradition littéraire. Le télougou est, des quatre, la langue la plus parlée. Le tamoul a la littérature la plus riche, celle-ci avait la réputation d’être extrêmement ancienne, mais on pense aujourd’hui qu’elle s’est développée entre le Ier et le Vème siècle apr. J.-C. Le tamoul est parlé dans l’aire la plus vaste, incluant le nord-ouest du Sri Lanka. D’autres langues dravidiennes moins répandues n’ont, pour la plupart, pas d’écriture. Les langues dravidiennes ont emprunté beaucoup de mots aux langues Indo-aryennes, en particulier au sanskrit. En retour, les langues Indo-aryennes ont emprunté aux langues dravidiennes des structures phonétiques et grammaticales.

 

Sur l’histoire linguistique du Chinois, 1,36 milliards d’habitants en 2008, peu d’informations sont données en raison de la nature particulière de cette écriture, et sur l’histoire de la phonétique de cette langue. De plus, l’écriture classique, wenli, semble n’avoir jamais correspondu à une forme parlée du chinois. On peut cependant noter, que durant les dynasties Song-Houan, du XII au XIVe siècles avant J.-C., une forme populaire, le báihuà «discours dépouillé», plus proche du chinois parlé que la «langue» littéraire wen-li a commencé à être utilisé dans la production littéraire. Aujourd’hui, le báihuà est connu sous le nom de pŭtōnghuà, la «langue commune» officiellement adoptée en 1956. La destinée et la propagation du mandarin doit beaucoup aux conquêtes des empereurs, et aux structures centralisatrices que tous imposeront aux pays conquis.

Deux mille ans avant J.-C., les empereurs de la dynastie Yin lancent de nombreuses campagnes dans le but d’unifier la Chine. Les empereurs de la dynastie Han, 206 av. J.-C à 220 apr. J.-C., étendent leur empire en Mandchourie, en Corée, en Mongolie, au Viêt-nam et en Asie centrale. Suit une période d’anarchie et de visions. Sous certaines dynasties, les Tang, la Chine connaît une administration remarquable. Les Mongols et les autres «barbares» envahissent le pays mais se sinifient rapidement. Les Ming reprennent la Chine en main au XIVème siècle. Du point de vue linguistique, toutes les dynasties chinoises ont opéré une politique d’assimilation implacable en vue d’absorber les peuples de la périphérie de l’Empire du Milieu, voir Le Chinois le mandarin, ici .

L’administration centralisatrice et la grande autorité des mandarins assurent un grand prestige à la langue de ceux-ci basée sur le pékinois. La standardisation des caractères han remonte au IIIe siècle, sous la dynastie Ts’in, d’où nous vient d’ailleurs le mot Chine. Leur forme et leur construction ont peu changé. Par contre la prononciation de ces mots à travers toutes les langues han a changé de manière dramatique.

Le chinois est une langue appartenant au groupe sino-tibétain divisée en deux grandes familles, les langues tibéto-karens et les langues hans, communément qualifiées de chinoises.

Parmi les grandes langues han on regroupe,

1. le mandarin, parlé par 720 millions de locuteurs, soit près de 70% de la population chinoise. C’est la langue officielle enseignée dans toutes les écoles. Elle est parlée dans tout le nord-est du pays, région linguistiquement homogène,
2. 24 «dialectes», en fait des langues, concentrés dans le sud-est du pays, ils sont tous très différents les uns des autres et aussi éloignés du mandarin que l’espagnol l’est du français. Ces autres langues han se caractérisent par leur conservation des anciennes consonnes finales -m, -p, -t, -k. Les langues wou (wu), avec celles parlées à Chang-haï et Wen-tcheou, ont conservé d’anciennes initiales sonores comme b̬, d̬, g̬, dz̬, etc. Les dialectes mandarins ont quatre ou cinq tons, tandis que les autres dialectes sont généralement pourvus de plus de tons.

Les grands "dialectes" han sont les suivants,

* le cantonais (yué) parlé par 46 millions de locuteurs en Chine populaire, ainsi que 5 millions à Hong-Kong, 700 000 en Malaisie, 500 000 au Viêt-nam, 500 000 à Macao et 300 000 à Singapour,
* le wou (wu), 77 millions en Chine populaire, aux alentours de Chang-haï, 7% de la population continentale, il est en partie utilisé à la radio, le mandarin gardant un caractère plus officiel, puisque sur les mêmes stations c’est dans cette langue que sont lues les nouvelles,
* le hakka, 26 millions de locuteurs en Chine populaire, soit 2,5% de la population, 2 millions à Taïwan, 1 million en Malaisie, 640 000 en Indonésie,
* le min, 26 millions de locuteurs en Chine populaire, 14 millions à Taïwan, soit 75% de la population insulaire, 2 millions en Malaisie, 1,2 million à Singapour, 1 million en Thaïlande, 700 000 en Indochine, un demi million à Hong-Kong, un demi million aux Philippines,
* le Siang, Xiang, parlé par 36 millions de locuteurs dans le Hou-nan, Hunan.

Enfin, quelques langues non-Hans sont également parlées en Chine, parmi les plus importantes, il faut citer,

1. le tibétain avec 5 millions de locuteurs en Chine,
2. le ouïgoure parlé par 7,2 millions de personnes en RPC, principalement dans la province de Sin-kiang (Xinjiang),
3. le yi, en fait un ensemble de 20 langues, avec 5 millions de locuteurs. Le yi possède son propre système d’écriture nbsp,
4. le tchouang, zhuang, parlé par 8 millions de personnes dans les régions autonomes de Wen-chan, Wenshan, et Kouang-si, Guangxi. Le tchouang s’est écrit en caractères latins avant que les autorités chinoises n’imposent récemment les caractères han.

 

Le langage qui nous unit, oui, mais aussi qui marque notre différence. La surface du globe terrestre est immense, et sur cette surface depuis des millénaires que des êtres se parlent. Il a bien fallu qu’ils construisent un langage pour se comprendre, celui des gestes étant le premier. Puis probablement les sons semblables à ceux des animaux ont été émis. Ainsi a dû se constituer un langage différent d’une partie du monde à une autre. La connaissance de cette histoire de l’humanité est difficile mais riche car elle permet d’analyser les migrations humaines et l’influence des évolutions terrestres qui ont transformé la nature animale et humaine.

L’homme étant un évènement de l’évolution de la nature, il nous faut considérer le langage comme un continuum, (L.Mayet, Sciences et Avenir, déc.2000). Une langue est un continuum linguistique de dialectes apparentés et intercompréhensibles. C’est aussi un ensemble d’éléments tels que l’on peut passer de l’un à l’autre de façon continue.

Des auteurs croient que le langage moderne est d’origine récente (100.000 ans) et résulterait d’une mutation génétique subite, «Le scénario proposé par Tattersall, dans son ouvrage de 1998, est celui d’un remplacement graduel de Neandertal, dominant en Asie, en Europe, et peut-être dans d’autres régions du monde, pendant cent mille ans, par Sapiens sapiens. L’auteur américain précise que Sapiens sapiens n’est pas «simplement» une version améliorée de ses antécédents. C’est un «nouveau concept humain», qualitativement différent des précédents et qui «arrive complètement équipé avec les comportements modernes » (Rondal). [23 sept., des découvertes récentes rendent cette hypothèse moins probable] Voir ici : L’homme primitif était déjà altruiste il y a 200 000 ans Pauline Gravel, Le Devoir Le jeudi 20 septembre 2001

 

La langue d’Homo Erectus (L.Dessalles, Sciences et Avenir, déc.2000).

Plusieurs chercheurs s’entendent pour faire remonter l’origine du langage à Homo Erectus. Homo erectus est un représentant fossile du genre Homo qui a vécu en Asie centrale et orientale au Paléolithique inférieur, entre environ 1 million d’années et 300 000 ans avant le présent. Homo erectus signifie littéralement «homme dressé, droit» en latin : ce nom binominal d’espèce est un héritage historique lié à la description du fossile de Pithecanthropus erectus par Eugène Dubois en 1894.

Il s’agissait alors du plus ancien ancêtre bipède connu d’Homo sapiens, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Cependant, pour eux, le langage d’Erectus était très loin du langage d’Homo Sapiens Sapiens. D’une part, il est probable qu’Erectus ne disposait pas d’un larynx abaissé permettant de produire les voyelles cardinales. Du point de vue syntaxique, certains font l’hypothèse que son langage ressemblait aux pidgins qu’on retrouve dans certaines parties du monde ou encore aux productions d’un enfant ou aux combinaisons limitées de signes que certains chimpanzés sont capables d’apprendre après un entraînement intensif, c’est à dire un protolangage.

Certains (dont Dessalles) font l’hypothèse qu’Habilis «communiquait, sans doute, au moyen de mots isolés servant à attirer l’attention sur des faits saillants, utilisant des mots très élémentaires», ces mots étaient probablement composés d’un bruit quelconque (ex : claquement de lèvres) suivi de vibrations des cordes vocales, précurseur du schéma Consonne Voyelle (McNeilage).

Je conseille pour ceux qui sont intéressés par cette science humaine de consulter la référence Quoi, comment,pourquoi ici, ainsi que les références associées.

Bien évidemment, je n’ai brossé qu’une enveloppe des langages pratiqués ou qui ont été pratiqués. Certainement beaucoup d’autres n’ont pas été cités. Faire un tableau exhaustif des langages demanderait plus d’une vie tant les recherches sont difficiles d’autant que bien souvent il n’existe aucune trace. C’est par des recherches sur internet principalement par l’intermédiaire de Google et Wikipédia, que j’ai construit ces deux articles, en y apportant un peu de moi-même par ma réflexion.

4 réflexions sur « Le langage seconde partie, »

  1. Léon Tolstoï (1828 – 1910) écrivain russe : « J’ai trouvé le volapük très compliqué et, au contraire, l’espéranto très simple. Il est si facile qu’ayant reçu, il y a déjà six ans, une grammaire, un dictionnaire et des articles en cette langue, j’ai pu arriver, au bout de deux petites heures, sinon à l’écrire, du moins à la lire couramment.

    Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen en consacrant quelque temps à l’étude de l’espéranto sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler tellement immenses, qu’on ne peut pas se refuser à faire cet essai. » Lettre aux Éditions Posrednik du 27 avril 1894.

    [b]Anidolm, le prochain article en esperanto, et pourquoi pas ?[/b]

  2. [b]Anido,

    bonjour…

    Comment se fait-il, pour les langues slaves, qu’il n’y ait pas eu d’unité linguistique de manière à faire une langue slave commune ?

    Par ailleurs, se rapproche-t-on d’une langue commune pour l’Union Européenne ?

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  3. [b]libertinus[/b] bonsoir,

    J’ai regardé ce langage et c’est vrai qu’il est apparemment facile.

    Mais de là à écrire en espéranto, il y a une marge que je n’ai pas le temps de franchir.

    Merci de me l’avoir proposé.

    Bien à vous,

    Anido

  4. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    A ta première question je dois dire que rien ne permet de dire qu’il y ait eu une unité linguistique pour une langue commune. La Slavie était immense au temps de sa splendeur, et puis ensuite elle c’est morcelée pour ne représenter les pays présentés dans la carte de cet article.

    Quand à la langue commune Européenne je crois savoir que celle adoptée dans l’Union est le Français.
    L’Anglais bien sur aussi, mais en premier le Français.

    Bien à toi,

    Anido

    Pour en savoir plus sur les Slaves et leur évolution à partir du IVème siècle, je conseille de lire un document qui retrace l’histoire de cette ethnie, ici [url]http://www.cosmovisions.com/ChronoSlaves.htm[/url].

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