Le Khat est une plante qui pousse sur les hauts plateaux en Éthiopie, Kenya, Ouganda et au Yémen essentiellement  

Il y aurait environ vingt millions de consommateurs dans le monde. L’augmentation du nombre de consommateurs est récente (trente dernières années) du fait du développement des voies routières et aériennes qui permet le transport des pousses fraiches. Seules ces dernières qui ne se conservent pas plus de 24 heures contiennent le principe actif. Les rameaux de khat sont dépouillés de leurs feuilles dont on  fait des chiques dans la bouche on obtient ainsi une boule coincée contre la joue et chiquée pendant plusieurs heures l’après midi et en soirée.

Le khat contient une substance la cathinone, qui a des propriétés similaires aux amphétamines qui élève la pression artérielle et augmente la fréquence cardiaque. Ces deux phénomènes sont à l’origine d’accidents cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux(AVC) et des syndromes coronariens aigus.

La consommation de Khat est une habitude socioculturelle très répandue en Afrique de l’Est et dans le sud de la péninsule arabique (Yémen, Arabie, Saoudite, Oman).

Cette consommation est occasionnellement rencontrée en Europe, en Amérique du Nord et en Australie chez les migrants originaires d’Afrique de l’Est. Les effets cardiovasculaires du khat ne sont donc pas négligeables.

Cet article se veut être une mise en garde contre les effets délétères de cette plante  qui est pour beaucoup de ses consommateurs inoffensive et participe à la vie sociale et culturelle de toute une société.