Un fait divers : une fille sauve ses parents en utilisant un réflexe développé jouant au jeu GTA.

Un accident de voiture, la voiture se retourne. Et malgré tout, la fillette de 11 ans embarquée a le réflexe de faire sortir un à un les passagers. Comment a-t-elle eu ce réflexe ? Elle savait, pour jouer à Grand Theft Auto, qu'une voiture qui se retourne risque d'exploser.

Certains commentaires déplorent cet aspect positif d'un jeu vidéo. En réalité, cela montre que le débat actuel sur la nocivité du jeu vidéo est largement pollué par des considérations de préjugé. Comme n'importe quel autre support que l'on utilise régulièrement, le jeu vidéo nous imprègne d'idées. C'est bien pour cela que les jeux type Doom-Like sont un excellent moyen pour les développeurs américains de faire passer un message sur ce qui est bien et ce qui est mal.

Certes, le jeu vidéo nous habitude à conduire vite et en prenant des risques là où la bienséance actuelle veut que quelqu'un qui roule vite n'est qu'un chauffard. Certes, il nous habitue à une certaine banalisation de la violence puisque la même bienséance actuelle pointe du doigt toute manifestation de violence dans les faits divers au profit d'un calme bien mièvre.

Mais le jeu vidéo peut évidemment donner de bons réflexes, apporter de bonnes réflexions. C'est tout à fait normal. C'est bien pour cela que certains jeux vidéos délivrent un message écolo.