Le Japon décide de redémarrer un de ses réacteurs nucléaires et ceci après la catastrophe de mars 2011 à Fukushima. La centrale nucléaire de Fukushima a subi son plus grand accident nucléaire à la suite du séisme du 11 mars 2011. A la suite de ce séisme, les réacteurs 1,2 et 3 ont subi une fusion du combustible. Cet accident a été classé au même niveau que celui de Tchernobyl. On peut se demander si c’est judicieux de la part du Japon de redémarrer un de ses réacteurs nucléaires après la catastrophe de Fukushima.

Le réacteur 3 de la centrale d’Ohi a été réactivé par la compagnie d’électricité Kansai Electric Power. Cette décision de redémarrer le réacteur a entraîné un certain nombre de manifestations. Beaucoup de manifestants ont montré leur mécontentement par rapport à cette décision., jugée trop dangereuse pour eux. Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre à Tokyo. Par ailleurs, d’autres manifestants se sont installés devant la centrale d’Ohi pour bloquer l’accès au site.

 

 

La municipalité d’Ohi. la préfecture de Fukui et le gouvernement n’ont pas pris en compte ces manifestations puisqu’ils ont décidé que l’un des réacteurs de la centrale d’Ohi pouvait être relancer. En effet, ils ont estimé que la relance de ce réacteur pouvait être faite en toute sécurité et ceci après avoir effectué un certain nombre de tests.

Tout ceci montre qu’il y a un profond désaccord ente les autorités et les citoyens qui estiment que le nucléaire est très dangereux pour leur santé. A la suite de la catastrophe de Fukushima, le niveau de radiation était extrêmement élevé. Un rapport du ministère de l’environnement rendu public le 24 février 2012 confirme un niveau très élevé de radioactivité dans les municipalités se trouvant à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima. Les chiffres indiqués dans ce rapport sont alarmants. La ville de Futaba enregistre des taux de radioactivité de 470 millisieverts par an alors que la norme habituelle n’excède pas 1 millisievert par an. 

Cela montre également que les intérêts économiques, financiers prédominent sur la santé. Il faut espérer que la relance de ce réacteur nucléaire ne vas pas entraîner des conséquences dramatiques pour le Japon et ses habitants.