Ce professionnel de la justice est parfois assez méconnu du grand public, dans la mesure où on le considère très souvent comme un secrétaire juridique qui assiste à l’ensemble des affaires judiciaires rendues par les juridictions françaises.

 

 

Le greffier est avant tout un expert en procédure qui est chargé de veiller à la conformité des actes avec le droit français, il assiste les juges et le Président lors des audiences.

Ses missions principales sont à la fois de garantir le bon déroulement des audiences, de rapporter les débats et de les mettre en forme en les retranscrivant, d’enregistrer les différentes affaires judiciaires et de réaliser le suivi administratif.

Il  doit posséder de bonnes connaissances du droit français, avoir une grande maîtrise de l’outil informatique, être très bien organisé, être intègre, honnête, avoir de la rigueur, posséder une grande rapidité d’écriture et une grande aisance relationnelle.

C’est un métier auquel on accède par concours de la fonction publique, qui comporte une épreuve écrite sur un cas pratique, ou sur une question de procédure et une épreuve orale de culture générale.

C’est un concours assez sélectif accessible aux étudiants de Bac + 2, mais dont les chances sont moindres par rapport à ceux qui possèdent un Bac + 3 ou Bac + 5. Ceux qui sont admis au concours suivent une année de formation à l’Ecole nationale des greffes de Dijon, c’est la seule institution qui assure la formation des greffiers.

Il y a trois mois de cours théoriques, puis une formation pratique sur le terrain dans différentes juridictions aussi bien civiles que pénales avant d’être titularisé.

Au cours de cette formation l’élève greffier touche une rémunération en tant que fonctionnaire stagiaire de l’ordre de 1 500 € net.

En fin de carrière cette rémunération se situe aux environs de 2 500 € net mensuels sans compter les primes.

Si vous aimez le domaine juridique et que vous possédez les qualités requises pour ce type d’activité, vous pouvez vous lancer dans cette filière. C’est un métier aussi bien accessible aux femmes qu’aux hommes qui donne la possibilité d’évoluer vers le concours de la magistrature au bout de huit années d’exercice professionnel.