L’élection du maire socialiste de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec, à la présidence de Paris-Métropole avait refroidi les dirigeants des collectivités locales UMP à rejoindre le nouveau syndicat mixte, issu de la Conférence métropolitaine. La vision étroite du gouvernement et en premier lieu du chef de l’Etat pour l’agglomération-capitale avait réduit le débat à une pitoyable querelle gauche-droite.

Désormais, c’est la réaction stupide du futur ex-président de l’EPAD, Patrick Devedjian, et de ses amis qui fait que le projet indispensable d’un Grand-Paris est désormais mort, ou du moins vidé de sa substance. En effet, créer Ile-de-France Métropole ne sert qu’à contrer Paris-Métropole. Il n’y a aucune vision sur cette agglomération de 11 millions d’habitants qui souffre de déséquilibres en terme de transport, de logements, de développement économiques…

Il est regrettable que, sur ce sujet, nos élus n’aient qu’une vision purement politicarde, tellement elle est médiocre. Je regrette déjà les contributions fort intéressantes des équipes d’architectes, je regrette les rapports menés par le sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier, d’une part et celui du Comité pour la réforme des collectivités territoriales, d’autre part. Travaux qui avaient une certaine hauteur d’esprit nécessaire, sinon indispensable, pour un tel sujet.

Malheureusement, ce n’est même pas un Haussmann II qui est la cause de cet échec pour faire naître enfin le fait métropolitain pour Paris et sa banlieue. C’est la médiocrité de ses élus, aussi bien de droite comme de gauche. Elus, qui ne savent pas ranger les différents pour se mettre enfin au service de l’intérêt des 11 millions de Franciliens.

Dès lors, incapables de s’entendre les élus donnent à l’Etat les clés de l’agglomération. Celui-ci n’en fera qu’une rocade métro entre les pôles économiques régionaux et en profitera pour préempter les terrains environnants. Navrant.

Jérôme Charré

L’élection du maire socialiste de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec, à la présidence de Paris-Métropole avait refroidi les dirigeants des collectivités locales UMP à rejoindre le nouveau syndicat mixte, issu de la Conférence métropolitaine. La vision étroite du gouvernement et en premier lieu du chef de l’Etat pour l’agglomération-capitale avait réduit le débat à une pitoyable querelle gauche-droite.

Désormais, c’est la réaction stupide du futur ex-président de l’EPAD, Patrick Devedjian, et de ses amis qui fait que le projet indispensable d’un Grand-Paris est désormais mort, ou du moins vidé de sa substance. En effet, créer Ile-de-France Métropole ne sert qu’à contrer Paris-Métropole. Il n’y a aucune vision sur cette agglomération de 11 millions d’habitants qui souffre de déséquilibres en terme de transport, de logements, de développement économiques…

Il est regrettable que, sur ce sujet, nos élus n’aient qu’une vision purement politicarde, tellement elle est médiocre. Je regrette déjà les contributions fort intéressantes des équipes d’architectes, je regrette les rapports menés par le sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier, d’une part et celui du Comité pour la réforme des collectivités territoriales, d’autre part. Travaux qui avaient une certaine hauteur d’esprit nécessaire, sinon indispensable, pour un tel sujet.

Malheureusement, ce n’est même pas un Haussmann II qui est la cause de cet échec pour faire naître enfin le fait métropolitain pour Paris et sa banlieue. C’est la médiocrité de ses élus, aussi bien de droite comme de gauche. Elus, qui ne savent pas ranger les différents pour se mettre enfin au service de l’intérêt des 11 millions de Franciliens.

Dès lors, incapables de s’entendre les élus donnent à l’Etat les clés de l’agglomération. Celui-ci n’en fera qu’une rocade métro entre les pôles économiques régionaux et en profitera pour préempter les terrains environnants. Navrant.

Jérôme Charré