Le goût des polars

 Si vous aimez les polars, vous allez être servi. Ils reviennent avec brio sur les rayons des librairies pour le plus grand plaisir des fans. Et pour les autres, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre…

 Avec les Editions Sonatine, le polar secoue le genre en devenant une référence du roman noir. Et c’est tant mieux, un peu de renouveau ne peut pas nuire !

 Sonatine se veut différente en donnant de l’importance à l’écriture et aux personnages. Des polars avec plus de profondeur, en quelque sorte.

 Avec leurs publications de qualité, même l’esthétisque a changé. Plus sobre, plus dépouillée, tout simplement ! Pari réussi car leurs couvertures sont facilement reconnaissables dans les rayons des librairies. De quoi, en tout cas, redorer le blason du genre en étant plus littéraire que les autres.

 Grâce à eux, François Verdoux et Arnaud Hofmarcher, c’est sûr, vous ne tarderez pas à passer du côté obscur des polars. Ces deux-là ont mis seulement quatre ans pour changer l’image des polars trop bien calibrés et à multiples rebondissements. Et vous, vous ne mettrez pas plus de quatre livres avant de tomber dans la marmite des polars.

 Le rythme des parutions est volontairement limitées à vingt livres par an. Une solution pas très commerciale dans le milieu, mais peu importe, ça marche : les résultats sont là.

 

 Au catalogue, un thriller de RJ Ellory qui a cumulé  360 000 exemplaires, avec "Seul le silence", paru en 2008.

 Mais aussi le seul roman de Hugh Laurie, alias Dr house, vendu à 470 000 exemplaires : "Tout est sous contrôle".

  Puis, en 2009, déboule Jesse Kellerman avec : "Les visages". Et hop, encore dans le mille avec 370 000 exemplaires vendus.

 Les succès continuent avec, en 2010, le roman d’un anonyme : "Livre sans nom" et ses 170 000 exemplaires au compteur. Diffusé d’abord anonymement sur le net en 2007, il a été finalement publié en Angleterre puis aux Etats-Unis, avec un succès incroyable. une histoire originale et Une histoire originale et palpitante

 Plus près de nous, c’est à dire en 2011, avec un parfait inconnu qui enchantera quelques 160 000 vacanciers, le livre de SJ Watson sorti en plein été. Un inconnu qui ne le sera, bien sûr, pas resté très longtemps. 

 

 Alors, qui a dit que le polar était moribond ? Sûrement pas les éditions Sonatine et leurs livres qui sortent en cascade avec le succès au bout.

 Pour ma part, j’ai redécouvert les polars grâce à cette ingénieuse maison d’édition pas tout à fait comme les autres !

 

 J’ai lu "Seulement le silence" et "Au delà du Mal", avec beaucoup de plaisir et de surprise. Mais surtout : "La religion" de Tim Willocks. Une révélation…

 

 Je vous souhaite d’agréables soirées de lecture !

 

3 réflexions sur « Le goût des polars »

  1. [b]J’Adore, les livres policiers.

    Un gros faible pour tous les Exbrayat de ma jeunesse, mais aussi, pour tous les anglo- saxons. Un autre gros « faible », aussi pour Fred Vargas.
    Quand les noms me reviendront à l’esprit, je reviendrai les mettre ici. [/b]

  2. Exbrayat, oui je me souviens car ma tante en lisait.
    Fred Vargas, oui j’aime aussi beaucoup.

  3. Henning Mankel à découvrir…

    Élisabeth George, Patricia Cornwell, et Mickaël Connly. tous excellents !

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