Article paru à l’exclusion de la première partie (réservée à C4N) dans le numéro de Vendredi 23 juillet de FRANCE-FOOTBALL rubrique "équipe de France".

Imaginez les grands – et même les plus modestes – clubs professionnels français et étrangers avec une telle organisation : comptabilité et paie « à la plume », au mieux avec des logiciels obsolètes (et pourquoi pas des opérations et statistique faites avec un boulier !), un service marketing (80 % de la stratégie de l’entreprise) et un service communication inexistants ou défaillants jusqu’à l’année dernière (car sous-traité). Impensable à l’époque de la bureautique, de la connectique, de l’informatique et autres NTIC. La FFF, à quelques nuances près (l’informatisation des licences !) n’a pas franchi le cap de cette époque révolue.

Bien que la première fédération sportive française bénéficie des compétences d’un grand professionnel, Jacques Lambert, elle reste dirigée par des dirigeants d’un autre âge… et elle bénéficie auprès du public d’une image et d’une réputation déplorable, vieillotte, sclérosée et d’un autre temps, si on en juge par les dernières études d’image et enquêtes d’opinion réalisées… avant le Mondial 2010 !

A ce niveau, le 6ème ou 7ème pays de football du monde se doit d’avoir à sa tête un véritable entrepreneur, un vrai manager avec tout ce que cela comporte. Monsieur jacques Lambert n’est que le directeur général et pas le Président directeur général. Il n’y a pas de gouvernance à la tête de notre football. Jean-Pierre Escalettes, un modèle de dirigeant reconnu par tous les acteurs du monde du football en France, adoré pour sa gentillesse, son travail, son intégrité, sa jovialité et sa grande expérience et connaissance du monde amateur n’a jamais été à la hauteur de la tache qui lui a été confiée, il n’a jamais été « taillé » pour diriger une « multinationale » du football. Monsieur le Président Escalettes s’est fourvoyé dans une mission qui était bien trop surdimensionnée pour un fidèle serviteur du football. Ce n’est ni un manageur ni un entrepreneur, juste un très bon cadre dirigeant (du football) sans lui faire offense.