Robert Neville n'est pas un chercheur comme les autres. Et lorsque que la télévision lui appprend qu'on a vaincu le cancer, ce colonel et scientifique de l'armée américaine n'y croit pas vraiment. Et puis les premiers cas d'une véritable peste qui réduit l'être humain à l'état de mort vivant assoiffé de sang apparaissent. Trois ans plus tard, il se retrouve seul avec un chien pour unique compagnie, dans un New-York complètement dévasté… Ainsi débute "Je suis un légende", un film de plus qui prédit l'extinction de la race humaine à cause d'un virus mortel.
En 2003, Danny boyle s'était lui aussi essayé à moindre budget au drame viral avec "28 jours plus tard". Avec plus de réalisme et moins de moyens, Boyle sétait attaché à utilisé le coté bestiale et ravageur du mort vivant. L'année d'avant, Milla Jovovich, ancienne égérie de Luc Besson, avait pour mission de traquer et de tuer les contaminés d'un centre de recherche scientifique souterrain. Dans un registre bien plus hollywoodien,"Resident Evil" montre lui aussi les ravages d'un virus qui anéanti rapidement toute l'espèce humaine, et isolent les quelques survivants. Le mythe du mort-vivant, contaminé par un virus ou un gaz toxique n'a pas fini d'inspirer scénaristes et écrivains, et pour cause: la réalité scientifique ne manque pas d'exemples d'expérimentations hasardeuses et possèdent aussi sa "petite boutique des horreurs", de l'agent Orange aux tests sauvages encore effectué sur la population des pays africains par les grandes firmes pharmaceutiques occidentales
Et si l'espèce humain, bien trop enfoncée dans le confort de son mode de vie et l'indifférence d'elle-même, et après avoir perdu tout réel contact avec sa planète, n'avait comme solution de rachat que sa propre extermination pour une meilleure renaissance ? Will Smith et ses amis rescapés [ bon c'est vrai Robert Neville meurt dans une explosion, emportant avec lui quelques monsrturosités ] auraient-il reconstruit le monde en gardant à l'esprit toutes les erreurs du passé afin de faire un monde meilleur ? Pas sûr, car si ça se trouve, les hommes préhistoriques étaient eux aussi les rescapés d'un civilisation passé qui avait fini par se reduire à l'état de sauvage à force d'avoir trop "évolué". Et rien ne nous empêche de penser que nous aussi, nous pourrions pourrir à nouveau notre existance et recommencer encore, et encore. Et cet article, fut peut-être déjà écrit autrefois, par quelqu'un qui pensait sans vraiment y croire qu'il était le condamné d'une espèce en voie d'auto-destructrion. "Je suis une légende" est un bon film, avec un New-York dévasté très impressionnant de réalisme, et un Will Smith très à l'aise dans le rôle du survivant.