Le Dr Michel Dubec face à Maurice Joffo devant le Conseil de l’Ordre des médecins…

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Expert psychiatre devant les tribunaux et notamment la Cour de cassation, le Dr Michel Dubec n’en reste pas moins médecin. De ce fait, diverses personnes ayant eu à faire avec lui ont saisi le Conseil de l’Ordre. Maurice Joffo, auteur de Pour quelques billes de plus ?, se serait volontiers dispensé de se joindre à cette démarche. Mais lorsqu’il a appris que Michel Dubec avait réussi à obtenir que l’une des anciennes patientes de ce psychiatre soit condamnée à 15 mois de prison, il a estimé, en conscience, que trop, c’était trop…

 


Maurice Joffo ne nourrit pas une confiance immodérée à l’égard d’une certaine justice de son pays. En effet, un juge d’instruction, Jean-Louis Debré, avait réussi à se convaincre que le frère aîné de Joseph Joffo, auteur d’Un sac de billes, était l’un des plus formidables receleurs que la France ait jamais connu. Ou, du moins, avait-il réussi à s’en auto-persuader, ou à le simuler avec brio, ce qui lui avait permis de faire les unes de pratiquement tous les quotidiens.

Le procès de Maurice Joffo fut d’ailleurs retentissant, et avait incité Le Monde d’alors, fait rare pour une affaire judiciaire relevant des faits divers, à l’accrocher aussi à sa première page. C’était du 9 au 16 octobre 1986.

Maurice Joffo, quand il rédige Pour quelques billes de plus ?, ne mentionne même pas un certain Michel Dubec. Ce dernier, peut-être influencé par un Jean-Louis Debré lors d’un dîner en ville ou sachant flairer quelques effets de prétoire, voire plus tard de plume, n’avait pas oublié Maurice Joffo…

 

Peut-être pour étoffer son ouvrage très controversé, Le Plaisir de tuer (centré sur Guy Georges, un violeur et tueur en série), Michel Dubec en était, à l’encontre de Maurice Joffo, venu à coucher sur le papier quelques-unes de ces formules bien senties et bien balancées qui lui valent la considération prudente de tous les chroniqueurs judiciaires. En effet, tel un habile politique, Michel Dubec ménage toujours la petite phrase qui fera mouche et qu’on peut citer tel quel, voire qui, ô bonheur, fournit un titre. Depuis, sachant sans doute ce que l’on attend de lui (et décidant bien sûr en toute conscience de n’en rien faire s’il le fallait ?), Michel Dubec est de tous les grands procès médiatiques. Tout comme, pour les débats télévisés, il faut un coup à droite, un coup à « gauche », et un plus ou moins déférent et policé contradicteur pour celui qu’on veut mettre en vedette, Michel Dubec assure alternativement avec un réel talent l’un ou l’autre rôle, mais cette fois dans les prétoires.

C’est aussi un invité fréquent des émissions de radio ou de télévision. Ainsi, sur Europe Nº 1, il était, le 9 septembre 2009, l’invité de Jacques Pradel. En fait, à présent suffisamment connu, il pourrait se dispenser d’être partout au premier plan. Mais on ne peut exclure qu’il soit désormais sujet au « syndrome Sarközy » qui fait qu’en ce domaine, plus n’est jamais assez, trop reste décevant.

Toutefois, lorsque l’enjeu médiatique est faible, que le parti qu’il a pris et qui le rapproche soit de l’accusation, soit de la défense, de l’avocat général ou de la partie civile, ne semble guère en mesure de l’emporter, il est assez coutumier d’envoyer un comparse déposer à sa place. Ce fut le cas lorsque son expertise fut battue en brèche dans l’affaire Stéphane Pascau qui avait renvoyé son beau-père, Eugène Ricaud, devant la cour d’assises des Hautes-Pyrénées, pour le meurtre de sa mère. C’est moins rémunérateur de déléguer un confrère et associé, mais l’homme est fort occupé, fort sollicité, fort bien mis en avant par des thuriféraires ou des obligés.

 

Or donc, alerté, Maurice Joffo se voit qualifié de nouveau de receleur de sa propre collection de bijoux. Passe encore. Mais aussi de « honte » de la communauté juive française. Et en des termes quelque peu outranciers, tant à l’égard des faits que de, simplement, la personne de l’aîné de la famille Joffo. Michel Dubec est d’ascendance juive, Maurice Joffo n’est pas des plus assidus lors des mondanités réunissant la communauté (ou plutôt la partie qu’en fréquente Michel Dubec), et donc, l’auteur du Plaisir de tuer se lâche. Dans le genre ronflant, indigné, bien envoyé, et qui se ponctue d’effets de manche.

Petit hic, si le barreau ou le ministère civil peuvent dire tout et n’importe quoi ou presque sans risquer autre chose qu’un rappel à l’ordre de la hiérarchie ou d’un bâtonnier, la diffamation hors des audiences est passible de poursuites. Ce sera le cas. Le Plaisir de tuer paraît au Seuil en 2007, Maurice Joffo obtient la condamnation du Seuil et de Michel Dubec et de son coauteur, la ghost writer Chantal Maatoug-de Rudder, non seulement pour diffamation mais aussi pour « injure ou complicité d’injure publique envers un particulier en raison de sa race, religion ou origine ».

Les juges, habitués qu’ils sont à voir Michel Dubec trouver matière à circonstances atténuantes à des auteurs de crimes de sang (à juste titre souvent : beaucoup n’ont pas la mentalité du commun des détenus), n’ont pas relevé qu’il s’en prend à un simple « receleur » (ou voulu tel) avec une véhémence de délirant. Il est vrai que dans ce type de procès, on ne demande pas une expertise psychiatrique.

 

« L’affaire en serait sans doute restée là s’il était venu me voir ensuite pour s’excuser en invoquant qu’il avait été leurré par des ragots, estime aujourd’hui Maurice Joffo, mais là, je me suis rendu compte qu’il était allé trop loin et avait nui à bien d’autres personnes encore. » En fait, tout individu de genre masculin hétérosexuel pourrait se sentir injurié publiquement par Michel Dubec en raison de ses préférences sexuelles. Et de plus, lésé. Car que répliquer à une femme qui vous dirait « dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. ». Sous-entendant : « pas question d’avoir des relations ne serait-ce qu’amicales avec vous car votre nature vous poussera sans doute à me terroriser et à me violenter… ».

La première phrase est le ressort dramatique, la charnière stylistique, de la page 213 du Plaisir de tuer. La seconde, inventée, prolongeant le raisonnement de la première, est sans doute ce qu’une Chantal Maatoug-de Rudder considère être dicible puisqu’elle s’en est remise à l’autorité d’un médecin, expert devant la Cour de cassation, en laissant passer la première phrase. Pour Michel Dubec et Chantal Maatoug-de Rudder, « l’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas… » (toujours p. 213). Il faut croire, à l’aune du succès des magasins d’accessoires de type « jouets sexuels », qui ont désormais pignon sur rue et vitrine ouverte, que les femmes sont très majoritairement masochistes. On ne sait où commence le « trop » et ou finit le « pas assez » pour Chantal Maatoug-de Rudder et Michel Dubec, mais pour mon compte, si une femme me demandait de lui « faire un peu mal », cela me couperait tous mes moyens. Imaginez que la plupart des femmes en viennent à accorder du crédit à de telles considérations ! Et trouvent là le remède au manque d’empressement de leur conjoint ou partenaire, au risque de provoquer l’effet inverse à celui désiré ? On ne sait si les humains ont créé des dieux à leur(s) image(s) ou le contraire, mais il est patent que Michel Dubec semble avoir créé la condition masculine à sa trouble image. C’est sans doute faux.

Se serait-il relu attentivement qu’il se serait sans doute rendu compte que l’auteur Dubec avait outrepassé la pensée de l’individu de sexe masculin Dubec. À moins qu’il ne s’agisse là que d’un procédé commercial pour faire parler d’un livre et mieux le vendre. Dans ce cas, les acheteuses et les acheteurs de ce pseudo-manuel d’expertise judiciaire et le détenant toujours recéleraient une perle du genre. Ce n’est pas condamnable, qu’on se rassure !

Comme l’avait écrit, en février 2008, la conseillère régionale d’Île-de-France à la Garde des Sceaux d’alors, on peut reconnaître à Monsieur Dubec la liberté d’écrire ce que bon lui semble (en fonction de ses intérêts d’auteur et d’associé d’un éditeur, notamment) mais on peut aussi estimer « qu’il a un devoir de réserve à respecter en tant qu’expert auprès des tribunaux ». Mais aucune mesure de l’Ordre des experts, aucune directive de la Chancellerie, ne sanctionne d’ordinaire les outrances de Michel Dubec.

 

Ce qui a fait davantage encore réagir Maurice Joffo, marié depuis 56 ans et relativisant, à 82 ans, les élucubrations d’un Michel Dubec ou d’autres faiseurs, ce fut sa découverte de la condamnation de Brigitte Brami à 15 mois de détention. Libérée au bout de huit mois, elle a eu le temps de recevoir des témoignages de personnes ayant eu à se plaindre de Michel Dubec. Ce dernier avait obtenu qu’un tribunal suive les conclusions de sa défense (assurée par Me Kleijman) et considère que celle-ci, une ancienne patiente, le harcelait de 1996 à 2002, puis de septembre 2005 à février 2007. Le tribunal considérait que « le cabinet de Michel Dubec est paralysé ». Cela n’empêchait nullement le principal « paralytique » d’expertiser des délinquants divers, et très fréquemment, mais qu’importe…

Le tribunal considérait aussi que Brigitte Brami s’était rendue coupable de « violence aggravée par deux circonstances suivie d’une incapacité n’excédant pas deux jours ». Il suffit de confronter la condamnée à Michel Dubec et de les passer sous une toise pour s’interroger fortement, la condamnée a l’aspect d’une fillette, Michel Dubec d’un gymnaste du bataillon de Joinville ou d’un lutteur de foire. Ce qui est indéniable, c’est qu’avant même la parution, en 2007, du Plaisir de tuer, Brigitte Brami avait fortement importuné Michel Dubec, lui adressant, par périodes, d’incessants coups de téléphone. Sans doute au moins autant qu’un cabinet de recouvrement à l’encontre d’un débiteur, peut-être davantage.

 

Ce qui est flagrant, c’est que Brigitte Brami avait lancé, dès la sortie du livre au Seuil, une pétition en ligne, qui a été appuyée par diverses instances et organisations féministes, en vain. Ce qui est constant, c’est que Brigitte Brami a été condamnée à une peine qui s’applique assez couramment, selon la jurisprudence, à des maris ou conjoints éconduits se livrant à des actes de violence répétés et entraînant souvent des incapacités excédant, de très loin, deux jours.

Les circonstances aggravantes étaient la préméditation et que les faits auraient été commis « sur un professionnel de santé dans l’exercice de ses fonctions ». Le Dr Michel Dubec est pratiquement le seul praticien français à exercer ses fonctions dans le hall de son immeuble. Les aides-soignantes, infirmières, médecins, harcelées par des ex-conjoints violents jusque dans leurs cabinets ou salles de garde, voire au domicile de patients, ont dû apprécier l’ironie de la chose… De plus, comment écarter la préméditation en matière de harcèlement ? Elle est constitutive de l’acte répétitif de ce type.

 

C’est ce qui a fait littéralement bouillir Maurice Joffo. S’étant rendu compte que, comme dans son affaire de recel, d’autres professionnels de la santé, comme pour lui des professionnels, voire et y compris des magistrats, qui l’appuyaient, avaient soutenu les démarches de personnes s’étant estimées lésées par Michel Dubec, il a établi des parallèles. En effet, ce n’est pas la première fois que le Conseil de l’Ordre des médecins a été alerté (mais non pas formellement saisi auparavant). Et puis, ayant purgé sa peine, se proclamant constamment innocent, après de longs mois de détention (sa femme en effectua alors un semestre), il n’a pas encore accepté qu’une femme comme Brigitte Brami puisse être détenue plus d’un semestre (la libération a été largement anticipée en raison de sa conduite), ou même un seul jour. Le souvenir de la détention de son épouse l’a emporté. Pour lui, prendre en charge les honoraires d’un cabinet d’avocats prestigieux, le cabinet Mathieu-Archambault et associés, n’est pas motivé par l’espoir d’un gain. Il s’en explique…

 

« Que puis-je attendre personnellement du Conseil de l’Ordre des médecins ? Rien de pécuniaire en tout cas, et si j’avais jamais été l’harpagon que décrivait Michel Dubec, j’aurais alors radicalement changé, » relève-t-il.

 

« Je crois qu’en fait, donner le nom de Joffo en pature lui donnait de l’importance, relevait l’intérêt supposé de son ouvrage, et puis, comme je suis vieux, il a peut-être pensé que j’étais déjà mort. Reprendre des accusations de recel, ce n’est pas faire preuve de perspicacité de la part d’un expert. J’étais chef de famille depuis l’âge de quinze ans, j’ai été le coiffeur de grandes vedettes de la chanson et de l’écran, tous mes salons de coiffure étaient à moi, et non franchisés, je n’avais pas besoin de me livrer à du recel pour monter une collection de bijoux. ». Et Maurice Joffo de détailler des épisodes parfois croustillants, souvent dénonçant l’absurde, de son livre, Pour quelques billes de plus ? Ainsi de la fameuse tiare de la reine Amélie dont Thibault d’Orléans (l’actuelle famille royale prétendant au trône de France) voulait se séparer. C’est en fait au propriétaire du restaurant Le Wepler, place de Clichy, proche du roi du Maroc d’alors, que Maurice Joffo la présente. Après tout, le royaume chérifien aurait pu s’intéresser à un tel objet. Nul doute qu’il n’aurait pas été poursuivi pour recel de la même manière que Maurice Joffo. Lequel conclut qu’il a « tout simplement voulu porter témoignage que, dans notre doulce France des années 1990, l’arbitraire régnait en maître ».

Il l’a fait posément. Maurice Joffo n’était pas du genre à procéder comme cette femme de Perpignan qui, récemment, en audience, s’exclamant « c’est quoi ? c’est la croisière s’amuse ? », avait lancé aux juges un string sorti de son sac. La presse a largement fait état de l’incident, mais pas vraiment, et pas du tout à ce jour (mi-septembre 2009), de ce qui avait pu le motiver : certains journalistes savent sélectionner les sources utiles et souvent, aussi, négliger les autres. On le vérifiera ou non à propos de la comparution de Michel Dubec en première instance du Conseil de l’Ordre des médecins.  

 

Ce qui a aussi ulcéré Maurice Joffo, c’est que Michel Dubec avance qu’il était un patron détestable. « Nous sommes 12, rue Saint-Lazare, quand j’ai pris ce salon, il n’y avait qu’une coiffeuse ; vous pouvez demander à qui vous voudrez… ». Ce qui est sûr c’est que peu de garçons ou de coiffeuses, formés aux méthodes de coupe de Maurice Joffo, sont obligés de travailler chez lui plus d’une décennie. Ils sont en général fort demandés ailleurs et aucune banque ne leur refuserait un prêt pour s’établir.

 Toutefois, Maurice Joffo n’est nullement animé d’une quelconque vindicte à l’encontre de Michel Dubec. « Moi, je vis bien, et les salons, à présent, pour moi et ma femme, ce sont des médicaments de confort, cela nous occupe. Mais nous ne nous ennuyons pas non plus dans notre appartement proche du Carlton de Cannes. Si Dubec ne nuit à personne, et qu’il soit à l’aise en travaillant, grand bien lui fasse, qu’il vive sa vie ! Pour moi, c’est une question d’honneur, certes, et non d’intérêt, mais j’estime simplement qu’il doit cesser d’affabuler, comme il l’a fait avec moi en confondant parfois Hannah, ma mère, et sa grand-mère, qui portait le même prénom. » Et il ajoute : « je suis plutôt agnostique, mais en tout cas, ma judéïté ne me pose pas, à moi, problème… ».

Car Maurice Joffo a fini par se souvenir que, peu avant son procès, un certain Michel Dubec l’avait visité en détention. « J’ai l’impression qu’il confond son passé et le mien, les confronte, se construit un roman, » conclut Maurice Joffo. Après tout, pourquoi pas ? Ce n’est pas répréhensible. Mais les constructions de Michel Dubec en tant qu’expert devant les tribunaux, ou en sa qualité d’auteur à succès (le crime fascine toujours, le genre génère des ventes assurées, la plupart du temps), peuvent porter à caution, quand ce n’est pas, possiblement, préjudice. Dans Le Plaisir de tuer, Michel Dubec évoquait la figure du « Juif Süss » (une habile construction, notamment de la propagande nazie, une sorte de Shylock shakespearien, un usurier). L’a-t-il fait en toute conscience ou en brodant sur un vécu mythique, recréé à partir de lectures, de films, de divagations ? La réponse ne sera sans doute pas donnée par le Conseil de l’Ordre des médecins. Il n’est même pas évident que la question soit posée.

De même, tant que cette affaire ne sera pas passée devant la chambre disciplinaire de première instance du Conseil (elle est programmée pour la dernière semaine de septembre), il n’est pas formellement assuré qu’il en soit un jour débattu officiellement. Il est en effet rarissime qu’on expertise les experts…

Voir aussi :
Maurice Joffo et Pour quelques billes de plus ?

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

11 réflexions sur « Le Dr Michel Dubec face à Maurice Joffo devant le Conseil de l’Ordre des médecins… »

  1. A propos de l’attitude de certaines instances à l’égard de Michel Dubec, S. Pascaj nous signale :

    « En ce qui me concerne, la plainte de 120 pages, attestée par plusieurs psychiatres, que j’ai déposée contre trois experts dont Dubec, pour violation du Code de Déontologie Médicale, faux en écriture et entrave à la manifestation de la vérité, a déjà été refoulée quatre fois sans ouverture du dossier, la dernière par ordonnance de refus d’informer fondée sur l’article 6-1 du C.P.P. (le même que celui qui a servi à blanchir les magistrats d’Outreau !). J’ai fait appel.»

  2. Ami/es, sympathisant/es féministes,

    Ne ratez pas la comparution du Dr Michel Dubec

    devant la Chambre Disciplinaire du Conseil de l’Ordre des Médecins,

    mardi 22 septembre 2009

    à 14 heures 15

    au 9 rue Borromée, Paris 15éme (Métro Volontaires).

    Venez, par votre présence, manifester votre soutien aux plaignant/es offensé/es par les déclarations injurieuses de ce psychiatre expert auprès des Tribunaux, tristement célèbre pour « Le Plaisir de Tuer » (complaisant récit autobiographique où il exhibe entre autres l’admiration teintée d’envie que lui inspire le tortionnaire-violeur en série « Guy Georges ».)

    Le Dr Michel Dubec devra également y répondre de l’accusation de diffamation et d’insultes racistes envers Maurice Joffo (auteur de « Pour Quelques Billes de Plus »).

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  3. en effet 15 octobre 2009, le délibéré a été prononcé. Il y a, dans cette affaire, deux perdants et un gagnant. On a deviné qui est le gagnant. La perdante, c’est moi, mais la plus grande perdante, c’est la justice française. Elle voit très clair. La loi est supposée faite pour affranchir le faible, mais c’est le contraire qui se vérifie trop souvent. Rendons la justice aveugle, de façon à ce qu’elle ne puisse distinguer le faible du puissant…
    Je vous demande à tous,amiEs ou inconnuEs de l’aide; Vous avez le choix entre plusieurs possibilités : 1) D’abord diffuser sur toutes vos listes cet email 2) Postez-le sur tous les sites que vous connaissez, 3) Parlez-en le plus possible autour de vous si possible à des médias et journalistes en priorité 4) L’aide peut également être d’ordre financier car les très grands avocats assez solides pour se lutter contre le pervers national qui m’a faite emprisonnée coutent très cher et c’est normal : il faut un sacré travail et une énergie incroyable pour se battre contre le personnage en question. Donc, aucune somme ne sera négligeable : 5, 10 euros, et beaucoup plus si vous le pouvez me seront très utiles (je vous enverrai bien entendu un reçu) à mon nom et à l’adresse suivante : 1, rue Vidal de lA BLACHE – 75020 PARIS – 5) l’aide morale : une lettre, un petit mot gentil me soutiendront car je reste avant tout un être humain que 14 ans de conflits avec dubec ont brisé, même si je veux parfois donner le change – toujours cet amour propre ! – et que mon amertume se manifeste quelque fois par de l’hystérie, de l’agressivité ou de la fausse arrogance 6) des lettres de soutien à verser au dossier : certificats moraux, lettres qui viennent d’organismes institutionnelles, ou assaciatifs, et contestant dubec – ça peut être pour son acharnement judiciaire contre moi ou pour ce qu’il a écrit dans son livre ou les écrits qu’il a signés lors d’expertises.
    Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui répondront à ce SOS. Je compte réellement sur vous tous.
    Brigitte Brami

  4. Bonjour,
    Je me nomme Brigitte Brami, de ma vie, je n’ai jamais ni volé, ni tué, ni agressé qui que ce soit, je n’ai jamais fait subir à des enfants des attouchements (ni à personne d’autre d’ailleurs, je suis bien trop fière pour faire le premier pas, j’ai toujours attendu, qu’on prenne les initiatives…), je ne me suis jamais livrée à du trafic de stupéfiant, je n’ai à mon actif fait preuve d’aucun délit de corruption, je n’ai jamais fraudé le fisc, ni mis le feu à une baraque, ni même abuser la SNCF ou la RATP ! et pourtant, hier,

  5. Bonjour,
    Je me nomme Brigitte Brami, de ma vie, je n’ai jamais ni volé, ni tué, ni agressé qui que ce soit, je n’ai jamais fait subir à des enfants des attouchements (ni à personne d’autre d’ailleurs, je suis bien trop fière pour faire le premier pas, j’ai toujours attendu, qu’on prenne les initiatives…), je ne me suis jamais livrée à du trafic de stupéfiant, je n’ai à mon actif fait preuve d’aucun délit de corruption, je n’ai jamais fraudé le fisc, ni mis le feu à une baraque, ni même abuser la SNCF ou la RATP ! et pourtant, hier,

  6. ARTICLE CENSURE après intervention des avocats de DUBEC

    REPUBLIE par SYSIPHE sur son Site

    Les Éditions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, au titre racoleur : Le Plaisir de tuer.

    Le docteur Michel Dubec est psychanalyste, mais c’est surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux.

    Or donc, dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il justifie les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine.

    Le Dr Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe, qui va jusqu’à une véritable complicité masculiniste, avec le violeur et tueur en série, Guy Georges, qu’il a expertisé :

    « Sans que je lui en parle, le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes. Je les trouvais très attirantes. (…) Une communauté de désir nous rapprochait Guy Georges et moi. (…) parce qu’il existait entre nous un partage des mêmes “objets érotiques“, j’ai pu faire un bout de chemin avec le tueur en série le plus célèbre de l’Hexagone (…) Je ne partageais pas la pulsion homicide de Guy Georges, heureusement. Mais je pouvais ressentir ce qui provoquait sa pulsion érotique. Entre nous, je l’avoue, ce goût commun entrebâilla une porte, jusque-là verrouillée à double tour, sur un possible échange. » (pages 211-212). Si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de Guy Georges nés de ses pulsions homicides, il s’identifie à ce violeur.

  7. suite et fin BLOGSOLIDAIRE : brami/DUBEC
    Si vous désirez des infos sur Brigitte Brami consultez svp le site Sisyphe.
    Brigitte Brami ce 15 octobre 2009 a été jugée coupable de harcèlement, c’est-à-dire dans la réalité d’envois de critiques au Dr Dubec sous forme de cartes postales variées (!!!)
    Dans le même temps des pétitions circulaient sur internet pour dénoncer l’apologie du viol faite par Dubec dans son livre, qui tout comme celui de Frédéric Mitterrand n’avait pas eu l’air de choquer grand monde lors de sa parution;
    Il a donc tout fait pour la faire enfermer pour harcèlement bien entendu qui en langage judiciaire donne le chef lieu de : Précision elle mesure 1m55, lui il fait dans les 1m80, il est boxeur et adepte des salles de musculation.
    Peine sévère donc pour Brigitte Brami,le juge ayant décidé qu’il s’agissait là d’une récidive de harcèlement (les fameuses cartes adressées à un psy intouchable POURTANT POSTEES ANTERIEUREMENT A LA PREMIERE CONDAMNATION DONC MESSIEURS LES JUGES DEVRAIENT REVOIR SA DEFINITION DANS LE DICTIONNAIRE)… Eh bien, ça ne plaisante pas !
    Elle a péché par naïveté et franchise.
    dubec a été l’objet de nombreuses plaintes actuellement examinées par le Conseil de l’Ordre (mais semblant n’aboutir sur aucune sanction), tant de patients que d’une certaine personne qu’il a insultée dans un livre (M. Joffo ayant obtenu gain de cause en justice pour injures à caractère raciste et religieuse juste avant que les pétitions ne pleuvent contre le dernier), mais en attendant ce cher Dr Dubec n’a jamais fait un seul jour de prison et continue bien d’exercer comme expert-psychiatre de renom en Cour de cassation, soit la plus haute instance du système judiciaire où il a même été reconduit pour les cinq prochaines années.
    D’où le titre de l’article du journaliste, Brami 458 / Dubec 0
    C’est 458 jours de prison.
    Voilà j’ai relaté les faits de manière neutre quand on me connait, mais inutile de préciser que je suis scandalisée, et que ce Dubec illustre tout ce que je déteste, tout dans le sexisme et la brutalité…
    Mon cœur est pour Brigitte Brami et en solidarité avec elle, et je me demande bien qui de nous n’aurait pas exactement réagi de la même façon qu’elle.
    C’est sûr qu’elle a sous-estimé l’ennemi…
    Cela arrive ici et maintenant à une des nôtres.


  8. Chères vous tous et toutes,
    Je reviens ce soir vers vous.
    Mon tort a peut-être été de ne pas avoir été assez claire pour ceux et celles qui ne connaissaient pas mon affaire. La responsable d’un site que je ne connaissais pas encore a donné des pistes pour que vous vous fassiez de vous même votre propre opinion.
    JE COMPTE SUR VOUS TOUS ET TOUTES.
    Signé : une Brigitte qui traîne dans les rues, fatiguée, sans plus de cerveau ni de courage.
    (Pardon si c’est un peu trop de chez trop mais c’est ainsi que je le vis tous les jours).
    Attention ce qui va suivre n’est pas de Brigitte Brami mais a été très légèrement modifié par elle :
    Saga de Brigitte Brami contre l’expert-psychiatre Dube
    Brigitte vient de laisser un commentaire sur mon blog privé (www.lesboseparatiste.canalblog.com) et j’aimerais relayer cet appel au secours de solidarité et entreprendre des mesures concrètes maintenant, s’il est un geste immédiat politique c’est bien celui-là, merci de m’aider à faire passer ce message partout auprès des milieux progressistes s’il en reste.
    Brigitte s’est indignée contre l’apologie du viol faite dans le livre de dubec et au même moment comme par hasard elle s’est pris 15 mois fermes pour harcèlement et récidive qui ne consistait qu’en de simples cartes postales envoyées à ce Dubec, influent psychiatre expert auprès des tribunaux.
    Hospitalisée au moment de ce jugement le 15 octobre elle a produit un certificat, mais elle est en cavale depuis, car l’appel n’a pas été suspensif et un mandat d’arrêt a été ordonné. Elle est donc en résistance et en danger en même temps, dans les pires conditions de survie quotidienne et morale !
    Elle a besoin d’argent et de solidarité en tous genre, envoyez-lui même de toutes petites sommes et des lettres de soutien à Brigitte Brami, 1, rue Vidal de la Blache – 75020 Paris !
    sur Lesboseparatiste, message du 23 octobre :
    Merci les filles, surtout parlez-en le + possible autour de vous : députés, politiques, journalistes, médecins, féministes, gays, etc. Car moi je n’ai rien à cacher, contrairement à dubec. Un petit détail : l’appel QUE J’AI INTERJETÉ N’EST PAS SUSPENSIF DE LA PEINE CAR dubec s’est arrangé pour l’accompagner d’un MANDAT D’ARRÊT (fait exceptionnel même les pédos n’en n’ont pas !), le petit malin… Mon avocat a plaidé en mon absence, étant hospitalisée depuis un mois.
    PS Pardon c’est vulgaire mais j’ai aussi besoin de sous !!!

  9. LE TEMPS DE VIVRE OU VOILA POURQUOI JE NE ME CONSTITUERAI PAS PRISONNIERE D’UNE JUSTICE QUI PROTEGE LES INTERETS PARTICULIERS DU DR DUBEC. MAIS JE COMPTE ETRE PRESENTE ET DEFENDRE LA VERITE DE MON AFFAIRE EN AUDIENCE D’APPEL;
    Brigitte BRAMI

    Il a dévalé la colline,
    Ses pieds faisaient rouler des pierres.
    Là-haut, entre les quatre murs,
    La sirène chantait sans joie.

    Il respirait l’odeur des arbres,
    Il respirait de tout son corps,
    La lumière l’accompagnait
    Et lui faisait danser son ombre.

    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il sautait à travers les herbes,
    Il a cueilli deux feuilles jaunes
    Gorgées de sève et de soleil.

    Les canons d’acier bleu crachaient
    De courtes flammes de feu sec.
    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il est arrivé près de l’eau, Il y a plongé son visage,
    Il riait de joie, il a bu.
    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Il s’est relevé pour sauter.

    Pourvu qu’ils me laissent le temps !
    Une abeille de cuivre chaud
    L’a foudroyé sur l’autre rive.
    Le sang et l’eau se sont mêlés.

    Il avait eu le temps de voir,
    Le temps de boire à ce ruisseau,
    Le temps de porter à sa bouche
    Deux feuilles gorgées de soleil,

    Le temps de rire aux assassins,
    Le temps d’atteindre l’autre rive,
    Le temps de courir vers la femme.
    Juste le temps de vivre.

  10. Remerciements a ceux qui m’ont aidée dans la pénible épreuve que me fait subir volontairement le dr et expert psychiatre : michel dubec

    Chanson Pour L’Auvergnat de Georges Brassens

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’Auvergnat qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de bois
    Quand dans ma vie il faisait froid
    Toi qui m’as donné du feu quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    M’avaient fermé la porte au nez
    Ce n’était rien qu’un feu de bois
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un feu de joie

    [Refrain] :
    Toi l’Auvergnat quand tu mourras
    Quand le croquemort t’emportera
    Qu’il te conduise à travers ciel
    Au père éternel

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’hôtesse qui sans façon
    M’as donné quatre bouts de pain
    Quand dans ma vie il faisait faim
    Toi qui m’ouvris ta huche quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    S’amusaient à me voir jeûner
    Ce n’était rien qu’un peu de pain
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand festin

    [Refrain]

    Elle est à toi cette chanson
    Toi l’étranger qui sans façon
    D’un air malheureux m’as souri
    Lorsque les gendarmes m’ont pris
    Toi qui n’as pas applaudi quand
    Les croquantes et les croquants
    Tous les gens bien intentionnés
    Riaient de me voir emmener
    Ce n’était rien qu’un peu de miel
    Mais il m’avait chauffé le corps
    Et dans mon âme il brûle encore
    A la manière’ d’un grand soleil

    [Refrain]

  11. Le même avocat pour Polanski et michel dubec le psy qui justifie le viol
    N’oublions pas que ce même Kiejman défend notre pervers national : michel dubec, le psy qui justifie le viol, déjà condamné par ailleurs par le TGI de Paris pour injures publiques à caractère raciste et religieux, et que ce même expert psychiatre auprès des tribunaux qui officie toujours actuellement (grâce notamment aux conseils de Kiejman ?) malgré une interdiction d’exercer la médecine pendant 3 mois suite à une décision du Conseil départemental du Conseil de l’Ordre des médecins datant du 4 décembre 2009. Alors Maître Kiejman, quel est le prochain pervers, et:/ou pédophile MAIS PUISSANT et RICHE défendrez -vous les droits ? Vus vos antécédents avec ces drôles de zouaves immoraux / pervers et/ou pédophiles et/ou violeurs, on s’attend surtout au pire…

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