La dépendance des personnes âgées est un vaste problème de société et il est aussi une des grandes préoccupations du quinquennat de Nicolas Sarkozy qui planche sur le financement de la prise en charge des personnes âgées.
L’espérance de vie des Français s’accroît d’année en année, elle est globalement de 77,5 ans pour les hommes et de 84,3 ans pour les femmes.
L’essentiel est de pouvoir vieillir en bonne santé et de tomber le plus tard possible dans la perte d’autonomie et la dépendance qui coûtent cher à la société.
C’est pour cela qu’une réforme sociale s’impose pour assurer progressivement son financement qui est estimé à l’heure actuelle à 20 Mds€ par an et qui risque de passer à plus de 30 Mds€ d’ici 2025.
Différentes pistes ont été avancées mais pour l’instant aucune n’a vraiment été retenue.
Il a été question de recourir aux assurances privées en rendant obligatoire une assurance dépendance à partir de 50 ans, l’instauration d’une deuxième journée de solidarité ou bien encore une hausse de cotisation sociale généralisée (CSG) des retraités ou un recours sur les successions. Mais tout cela ne semble plus être d’actualité en ce moment !
Comment donc régler ce problème de financement de la dépendance ?
Le gouvernement semble s’orienter vers d’autres choix, comme des contrats d’assurance vie qui pourraient se transforment en rente dépendance, la suppression des niches fiscales sur le capital et le patrimoine, la pérennisation de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et enfin aider au maximum les personnes âgées pour qu’elles restent le plus longtemps possible à leur domicile.
La dépendance est avant tout un problème de prévention. Il convient tout d’abord de mettre en place par l’intermédiaire des médecins traitant, un programme de dépistage qui permettrait d’identifier parmi les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes fragiles, puis de faire une évaluation précise des risques et d’intervenir de façon ciblée et suivie.
Pour que cela fonctionne bien, il faut une volonté politique qui permette de changer le système actuel en mettant tous les efforts sur l’aspect de la prévention de la perte d’autonomie plutôt que sur celui du curatif.
Les pays nordiques qui se sont orientés depuis bien longtemps vers des mesures de prévention en matière de dépendance des personnes âgées ont très bien réussis, alors pourquoi ne pas faire la même chose en France !