Des milliers de guerres ont ravagé la terre entière et ont causé du tord et de la souffrance sur leurs passages. Plusieurs ont détruit des communautés, séparés des familles et d’autres ont plongé des pays dans la souffrance. Le Darfour est l’un de ces pays où règne l’horreur absolue, où les crimes contre l’humanité se multiplient et où la souffrance fait partie du quotidien. Tous sont conscients des atrocités qui s’y déroulent, pourtant personne ne lève le petit doigt. Pour mieux comprendre la situation de ce pays, il est primordial de rebrousser chemin dans l’histoire du Soudan, puis la situation actuelle du pays sera décrite et enfin ce que les autres pays tentent faire afin de mettre fin à ce massacre.
Tout d’abord, le Soudan était une colonie britannique. La Grande-Bretagne, comme pour toutes les autres colonies d’Afrique, à imposé l’idéologie du «diviser pour régner» et le Soudan a donc été séparé en deux parties soit le Nord et le Sud. Dans le Nord, l’Arabe est rester la langue principale et l’islam a été protégé cependant, dans le Sud, la langue anglaise a été assigné et la population a été assimilé au protestantisme. Aucun échange ne devait avoir lieu entre les deux régions, les Britanniques ont même fait venir des minorités afin de créer une zone tampon entre le Nord et le Sud. La Grande-Bretagne a mise en place un système économique moderne semblable au capitalisme.
Cependant cette division en plus du choix de Kharthoum comme centre d’activité de la colonie a entraîné une première catastrophe et cette guerre a durée plus de 25 ans. Cette guerre n’était ni ethnique ni religieuse mais portait sur la répartition égale des richesses entre les deux régions. Ces deux groupes ethniques différents se côtoient lors de période de sécheresse alors qu’ils migrent vers les installations des fermiers sédentaires et des combats éclatent. L’idée que des Arabes massacrent des Africains est en soi erronée puisque ces Arabes (Janjawids) n’en sont pas des vrais. De plus, la découverte du pétrole, la mondialisation et l’accroissement du réseau d’information ont fait en sorte que tout le monde veut leur part. La bourgeoisie du Darfour demande un partage équitable des richesses à un gouvernement central qui s’accapare le pouvoir et les ressources. L’implication de la Chine au Soudan a amplifié et politisé les contradictions ethniques qui y règnent.
Le Darfour habrite six millions d’habitants dont la majorité sont des «noirs» africains et la minorité des «arabes». Cette région n’a jamais profité des profits engendrés par la découverte du pétrole. De plus, la cohabitation des deux ethnies avait toujours été pacifique, si l’on se réfère au mariage mixte, jusqu’à ce que le gouvernement amène le concept d’infériorité des «africains noirs» face aux «arabes». La suprématie arabes est alors décrété et la mission de «créer la population» leur est alors attribués. Après toutes ces injustices, les gens de l’Ouest ont compris que seule la prise des armes pouvait amener le gouvernement à les écouter. Depuis Février 2003, le Darfour est mis en lambeau par une guerre civile dans laquelle le régime islamique de Khartoum engage les musulmans «arabes» afin de massacrer les musulmans «africains». Le Mouvement de Libération du Soudan et un autre groupe nommé le Mouvement Justice et Égalité prirent les armes à cette date. Le gouvernement a fait appel à des tribus arabisées du Darfour parce qu’il était incapable de réprimer cette rébellion. Cette guerre a fait, à présent, plus de 300 000 morts, 230 000 réfugiés et 2 millions de personnes déplacés qui s’explique par un gouvernement sadique et ses troupes. On estime qu’il y a environ 10 000 morts par mois là-bas. Dans son dernier ouvrage, Gérard Prunier constate que Khartoum commence à prendre forme d’un génocide en raison des massacres qui visent à empêcher la survie des survivants. La population du Darfour est maintenant depuis 3 ans plongés dans les abus gouvernemental, l’horreur, l’atrocité, l’exil et bien sûrs la famine. Des villages sont bombardés, détruits, des femmes, des hommes, des enfants sont violés, torturés, tués et pourtant nous hésitons encore à agir!
Il est temps que les citoyens se mobilisent en faveur du Darfour afin de leur envoyer une force de paix pour faire cesser ce conflit. Pour conclure, la situation au Darfour est critique. La communauté internationale doit cesser de fermer les yeux et aider ces pauvres gens qui meurent par millier quotidiennement. Il faut se mobiliser dès maintenant afin de mettre un terme à ces massacres raciaux et pour que ces gens puisse jouir d’une meilleure qualité de vie. Il ne faut pas attendre qu’il y ait des milliards de morts pour intervenir! La situation semble déjà bien assez hors de contrôle pour que le monde entier s’en mêle! Espérons que les gens du monde en tiendront compte et changeront la situation, car l’indifférence n’est pas une solution et elle a été testé avec le génocide du Rwanda.