Le crâne d’Hitler serait celui d’une femme!

Fin avril 1945, le dictateur nazi retranché à Berlin voit les forces alliées avancer à grands pas: à l’Est l’armée rouge, à l’Ouest, la coalition britannico-américaine.

Conscient que la fin est proche et caché dans son bunker personnel (führer bunker) Hitler épouse aux alentours de minuit le 29 avril 1945, Eva Braun.

Après cette cérémonie à huis-clos, ils dînent et Hitler dicte à sa secrétaire personnelle son testament.

Au matin du 30 avril 1945, l’armée Rouge a progressé jusqu’à 500 mètres de la chancellerie et Helmut Weilding annonce au chancelier que les garnisons seront rapidement à court de munitions et ne tiendront pas jusqu’au coucher du soleil.

Hitler, accompagné d’Eva Braun, fait donc ses adieux à son personnel et quelques figures du 3eme Reich présentes et se retire dans ses quartiers.

Vers 15h30, une détonation retentit. Hitler et Éva Braun sont retrouvés morts, assis l’un à côté de l’autre sur un canapé à l’intérieur du bunker: un parfum de cyanure vole dans l’air et Hitler a un trou à la tempe droite et un Wlather PPK a ses pieds.

 

L’histoire retient que , se sont le chauffeur et le garde du corps du Führer (sur les ordres de Linge) qui ont sortis les deux cadavres du bunker, les ont arrosé d’essence et brûlés.

Suite à l’attaque russe et la prise de la chancellerie, les corps partiellement consumés sont recouverts par des tirs d’obus et le 02 mai 1945, un soldat de la SMERSCH (79e unité de l’armée rouge) découvre les restes.

Ces restes auraient alors été inhumés et déterrés á plusieurs reprises, en fonction de la progression de cette unité, jusqu’à arriver à Magdeburg ( ex. Allemagne de l’Est) où ils sont enterrés sous une plaque anonyme dans un lieu gardé secret.

En 1970, le SMERSCH, alors chapeauté par le KGB, quitte ses locaux de Magdeburg.

Iouri Andropov, directeur du KGB, craignant que l’endroit ne devienne un lieu de culte sordide, ordonne que les restes soient incinérés et les cendres jetées dans l’Elbe.

On ne sait trop comment, quelques restes échappent à la destruction totale, et c’est notamment le cas de la partie supérieur d’un crâne, qui est transféré à Moscou aux archives d’état et précieusement gardée par les services secrets: en effet, tout un chacun s’accorde sur le fait que ce crâne est celui de Hitler!

En 2000, pour la première fois, la pièce sera présentée officiellement au public lors d’une exposition moscovite: «  Agonie du IIIe Reich », accompagné d’un morceau de mâchoire.

Le directeur des archives d’état affirme alors qu’il n’a aucun doute sur l’authenticité du crâne, même s’il avoue qu’aucune recherche ADN n’a été pratiquée, se disant prêt à ce que cela soit fait.

C’est aujourd’hui chose faite: le scientifique américain, Nick Bellantoni -archéologue et spécialiste en ostéologie – invité par les archives nationales de Moscou à venir étudier les fameux restes supposés, contredit complètement la thèse selon laquelle le crâne serait celui du dictateur nazi.

Il explique que ce crâne est celui d’une femme âgée de moins de 40 ans. Etant perforé d’une balle, il ne peut non plus s’agir de celui d’Eva Braun car il n’y a aucune trace historique faisant état d’une mort par balle ou de coups portés à son cadavre après la mort.

Reste que le scientifique a procédé à des prélèvements ADN sur les quelques restes en possession des archives russes.

Cela va sans aucun doute relancer les hypothèses de certains historiens qui essaient depuis longtemps de faire entendre qu’il n’y a aucune preuve écrite permettant d’affirmer que Hitler est mort à Berlin.

Gerrard Williams, journaliste et historien, indiquait très récemment sur Sky News :

 "There is no forensic evidence whatsoever that Hitler died in the bunker,"

"The Nazi high command had been making plans since 1943 to get out of Germany and to set up a Fourth Reich mainly in South America so they had no need to die in situ in Germany.

"There was a very effective route out of Germany to South America and the Nazis had help from various factions, in particular a Croatian cardinal from the Vatican called Alois Hudel.As for the dental records, they were destroyed on the orders on Martin Borman in 1944. So there were no records on top Nazi leaders with which to compare the charred findings."

"Il n’y a pas de preuve médico-légale soit que Hitler soit mort dans le bunker",
"Le haut commandement nazi avait pris des dispositions depuis 1943 pour sortir de l’Allemagne et pouvoir mettre en place un IVe Reich principalement en Amérique du Sud et donc, n’avait aucun besoin de nécessairement mourir sur place en Allemagne.
«Il y avait une route très efficace pour sortir de l’Allemagne et rejoindre l’Amérique du Sud: les nazis ont eu l’aide de diverses factions, en particulier celle d’un cardinal croate appelé Alois Hudel. Pour ce qui est des dossiers dentaires, ils furent détruits sur ordre de Martin Borman en 1944. Il n’y avait donc pas de données cliniques sur les hauts dirigeants nazis à laquelle comparer les restes carbonisés ».

L’histoire semble une fois de plus revisitée…