Le consumérisme existe dans le but d’agir de manière à ce que dans une situation donnée, les intérêts du consommateur ne soient pas sacrifiés. Il faut entendre par consommateur toute personne qui conclu un contrat avec un professionnel au terme duquel il obtient un bien destiné à un usage individuel ou familial.
C'est-à-dire que le consommateur est celui là même qui achète quelque chose pour l’utiliser pour lui-même ou pour un besoin familial ; cela exclu donc toute intension d’acheter quelque chose en vue de revendre. Ainsi, ils ont 8 droits qui se valent les uns les autres.
Ce sont :
– Le droit à la satisfaction des besoins essentiels
– Le droit à l’information
– Le droit au choix
– Le droit à la sécurité
– Le droit à être entendu
– Le droit à la réparation des tords
– Le droit à l’éducation et la consommation
– Le droit à un environnement saint.
En ce sens, il existe des associations de consommateur qui sont des organisations privées constituées par les consommateurs en vue de faire la promotion de leurs droits et de protéger leurs intérêts.
Ces association son apolitique et à but non lucratif ; mais chose est de constater que dans certains pays, elles n’ont pas toujours la même compréhension de leurs rôle, mission et méthode d’action sur le terrain.
En Côte d’Ivoire le consumérisme semble être une réalité pour certains mais il demeure bien encore pour bon nombre de personnes une vue de l’esprit. Certains vont même jusqu’à affirmer que les associations de consommateurs ivoiriens n’existent que de nom car les avancées obtenues au bénéfice des consommateurs sont très peu ou ne sont pas du tout portées à la connaissance de ces derniers qui se comportent donc plus en spectateur qu’en acteurs de ce mouvement. Alors le consumérisme ivoirien doit relever un certain nombre de défis dont :
– La sensibilisation des personnes de sorte qu’elles soient plus nombreuses dans les associations
– Mieux coordonner les efforts des un et des autres
– Utiliser les compétences de chacun