Il fut créé en 2003, sous l'influence du Ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.
Le but de cette association représentative était disait-on d'officialiser "l'Islam de France", par opposition à "l'Islam en France". Ainsi disposerait-on d'un interlocuteur, pour évoquer pêle-mêle les constructions de mosquées, les dates du Ramadan, l'abatage des moutons, le voile islamique, et une foultitude de semblables questions amplement polémiques.
Il n'était plus tolérable que la deuxième religion de France soit exclue de la sorte de la scène publique.
L'on négocia donc des jours durant, pour enfin aboutir à la naissance du fameux CFCM.
Pourtant, elle ne parut guère enchanter les foules. Le Conseil Français du Culte Musulman a souvent été évoqué dans la presse. Pour des affaires de démission, d'opposition, de pressions et manipulations en tous genres.
Aujourd'hui, c'est la Fédération de la Grande Mosquée de Paris qui se révolte : Elle ne participera pas aux élections du CFCM du 8 juin. En effet, celles-ci seraient totalement "anti-démocratiques", basées sur des principes absurdes, tels la fixation du nombre de grands électeurs en fonction de la superficie des lieux de culte…
Et malgré "les efforts déployés", ce curieux procédé perdure… Et un partenaire de taille est perdu.
« Il n’était plus tolérable que la deuxième religion de France soit exclue de la sorte de la scène publique. »
Non sans bon sens , mais pris a contrario
L’on serait peut etre mieux inspiré d’exclure de la « scene publique » toutes les « religions de FRANCE » et d’ailleurs