Même si les cartes bancaires, connaissent à l’heure actuelle un net développement au niveau des moyens de paiement, le chèque reste encore très utilisé par les Français avec près de 80 % de chèques émis par eux, dans l’ensemble de la zone euro.
Si l’on tient compte des chiffres publiés, on peut voir qu’il y a eu 3,3 milliards de chèques émis en 2009, ce qui fait une valeur d’échanges d’environ 1 830 milliards d’euros avec ce moyen de paiement, que 91 % des ménages possèdent un chéquier et que 18 % des particuliers préfèrent le chèque avant tout autre moyen de paiement car ils le considèrent comme le meilleur moyen de contrôler leurs dépenses.
Son utilisation n’est pas simplement psychologique, car il faut bien reconnaître que certaines dépenses comme le règlement des frais de scolarité, les services à domicile, les consultations médicales, les loyers, les impôts, les cotisations d’activités sportives ou certains gros achats sont le plus souvent réglés par chèque.
De plus l’utilisation d’un chèque permet aussi de garder une trace écrite sur la souche du chéquier en notant la date et le bénéficiaire.
Pour les entreprises aussi, le chèque conserve une forte préférence pour les paiements interentreprises ou le versement des salaires.
Les PME émettent en moyenne de 10 à 40 chèques par mois et le secteur public, au niveau des collectivités locales a plus de 60 % d’encaissements par chèques.
Paradoxalement à cela les commerçants refusent de plus en plus le chèque comme moyen de paiement et cela compte tenu du nombre important de chèques sans provision. Cela est tout à fait légal, à condition que le refus des chèques comme moyen de paiement soit clairement affiché dans les magasins.
Si l’on compare l’utilisation des chèques en France par rapport à d’autres pays européens, on peut voir que
En Allemagne les chèques sont payants et de ce fait quasi inexistants.
Si l’on en croît