La compassion est un sentiment difficile, qui ne s’exprime pas toujours de la même façon. Selon les individus, elle peut être salutaire ou destructrice. Avoir ou montrer un sentiment de cette nature n’est pas un mécanisme automatique, mais c’est une manière d’apporter une réponse spontanée ou un acte désintéressé à la souffrance de l’autre.
Seulement voilà, il faut bien l’avouer, la compassion n’est pas une qualité innée de l’homme. L’écoute de l’autre est difficile, insupportable, parfois douloureux. Notre égocentrisme nous empêche souvent de se concentrer sur d’autres problèmes que les nôtres.
Et si la compassion s’apprenait à l’école ?
En attendant, l’apprentissage de ce sentiment pourrait certainement changer le mode de nos relations humaines. Notamment dans le partage des sentiments et des émotions…
" Vieillir, c’est passer de la passion à la compassion. " Albert Camus.
La compassion , n’est pas simple à gérer en fonction de son propre caractère et de son passé, des ses expériences personnelles, de sa vie, etc, mais elle est utile, pour ne pas dire indispensable. C’est, en quelque-sorte, un trait d’union invisible entre plusieurs personnes.
Car, oui, la compassion, est une qualité humaine qui permet à quelqu’un de ressentir un chagrin ou une douleur venant non pas de soi mais de l’autre. Si cette mission semble impossible pour certaines personnes, d’autres sont heureusement capables de faire preuve de bonne volonté et d’altruisme bienveillant.
Se mettre à la place des autres n’est pas évident, car cela suppose d’écouter son interlocuteur sans le juger. Toutefois, il ne s’agit pas non plus de s’apitoyer inutilement en donnant l’impression d’une certaine forme de dédain. La compassion est un art difficile à pratiquer, mais il permet non seulement d’aider les autres tout en se faisant du bien à soi-même.
Mais attention tout de même à ne pas vouloir compatir avec autrui uniquement pour tout ramener à soi et reporter la conversation sur sa propre expérience personnelle. Car, bien souvent, celui qui compatit ne voit dans ce sentiment que le reflet de lui-même dans le miroir de l’autre. Par conséquent, la compassion ne peut pas être valable pour celui qui en a besoin.
Partager ses sentiments et ses émotions demande aussi une bonne dose de disponibilité. C’est pourquoi il est nécessaire de trouver un juste milieu pour ne pas se laisser envahir quotidiennement par les pensées des autres.
Quoiqu’il en soit, la compassion est un chemin qui mène vers plus d’humanité sans passer à côté des autres… Et, par ricochet, de soi-même…
" Aimer, c’est donner de la compassion à tour de rôle. " Philippe Rouply
A l’heure du « chacun pour soi », la compassion se perd un peu… Il faut savoir bien s’entourer…
[b]A l’inverse, trop de compassion …[/b]
[i]Zelectron a dit:
…
A l’inverse, trop de compassion …[/i]
Rassure-toi, trop est rare. Il n’y a donc aucun risque d’accoutumance, et c’est sans effets secondaires…
Bonne journée !
« Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
– Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
« compassion » se réfère trop à la pitié, à la souffrance, bref à la religion…Je préfère le terme « empathie » plus neutre!
>:(Je préfère le terme « empathie » plus neutre! 😉
Oui, je suis d’accord avec toi… Mais entre les deux, quelques nuances existent.
Justement, oui!!!
Pas de compassion ni de charité à la sortie de la messe pour dames patronnesses!
De l’empathie, voire de la sympathie, de l’ouverture envers les autres, différents, plus faibles ou égaux, peut importe…Il faut écouter, partager voire combattre les injustices ensemble.C’est ainsi que je vois la vie!
[b]et de la compréhension, tout simplement, non ?[/b]
Oui, Zelectron, évidemment!