Ah que c’est beau l’amour. Ce sentiment qui peut nous procurer bravoure et puissance, une force sans limite pouvant nous permettre de braver tous les dangers de la vie. Eh bien c’est certainement ce à quoi j’ai pensé en tombant sur cette image d’un couple de jeunes gens qui s’embrassaient au milieu de ce brasier, au cœur de Vancouver,  à la sortie de la finale de la coupe de Stanley, une finale qui s’est soldée par la défaite des locaux. Si d’aucuns affrontaient la police à force de pierres et de cocktails Molotov, ce jeune n’a pas eu à chercher longtemps comment conforter sa copine qui est blessée et jetée par terre au milieu de ce tumulte. Un baiser ardent a suffi à rassurer sa dulcinée, lui signifiant si elle venait à s’en douter qu’il serait toujours là pour elle.

Et vous savez à quoi d’autre j’ai directement pensé, avouez que vous m’avez vu venir, eh oui au célèbre baiser de Times Square, oui celui là même unique, symbolique, historique, résumant à lui seul toutes les scènes de liesse qui accompagnèrent la fin de la deuxième guerre mondiale.

 Mais si ce jeune soldat inconnu et cette infirmière (Edith Shain, décédée à l’âge de 91 ans), se sont embrassés dans un moment de célébration, de gaité et de joie, le baiser de Vancouver est d’une autre connotation, et ce qui fait encore sa particularité, ce qu’on n’a pas attendu plus de 40 ans pour connaitre les noms des protagonistes.

A l’ère de Facebook et de Twitter, ce n’était qu’une question d’heures avant que la blogosphère apprenne l’identité de ce couple s’embrassant  dans cette photo, maintenant emblématique,prise par Lam Rich, lors des émeutes de Vancouver. Il n’a fallu que 24 heures, après avoir créé un buzz énorme, pour découvrir que le copain et la copine dans la photo sont respectivement Aussie barman Scott Jones et une étudiante canadienne du  nom d’Alex Thomas, qui a été blessé juste avant que la photo ne soit prise.

Les médias ont rapporté que Thomas et Jones sont ensemble depuis que ce dernier est arrivé à Vancouver pour un job d’été. Ils avaient donc assisté à la finale (la 7e et dernière) de la coupe de Stanley, perdue 4-0  par l’équipe locale les Canucks. Ils se sont retrouvés tout à fait par hasard entre les émeutiers en colère et les charges des policiers anti-émeute.

Mais comment donc Jones et Thomas, surnommé le couple de « faites l’amour pas la guerre », ont été identifiés et surtout si vite. Eh ben ce n’est pas surprenant d’apprendre que Facebook est impliqué.

L’identité du couple qui a été d’abord identifié sur un forum australien par le jeune frère de Jones, a été confirmée par un statut Facebook du père de ce dernier.

 

 

 

Traduction littérale : Brett jones : -ça c’est mon fils, montrant comment faire l’amour pas la guerre !. Auquel son autre fils Ryan Jones a répondu : -C’est parce que c’est comme ça que les Jones agissent.

Le père de Jones a quand même tenu à clarifier que ce baiser qui a fait le tour du monde, n’était en rien une sorte de passion incontrôlable. Contrairement aux rumeurs les plus  folles qui ont circulé sur le net et notamment celle d’une mise en scène pure et simple de la photo, son fils est juste venu au secours de sa petite amie qui a été blessée. Une autre série de photos prises sous un autre angle montreraient même les passants aidant le couple.

Interrogée, la fille a avoué, que tout est arrivé si vite et qu’il y’avait une confusion totale autour d’elle. « J’essayais de comprendre. Nous ne nous attendions certainement pas à ce que la photo soit prise. », a-t-elle déclaré. Ajoutant en outre que : « Quand j’ai vu cette photo, je n’arrivais pas à y croire. C’est en l’examinant de plus près que j’ai réalisé que c’était quelque chose de vraiment beau et tout à fait artistique. »

Je vous souhaite juste un meilleur avenir espérant que vous allez vieillir ensemble.