DSK n’est pas seul. Les hommes politiques devraient normalement forger le respect. Dans leur costume à plusieurs SMIC, dans leur bureau cossu rempli de boiseries, haut de plafond et au sol parqueté, ils devraient être un modèle de responsabilité. En parlant à tout va de morale, ils devraient en avoir une à toute épreuve. Des saints parmi les saints. Le Vatican devrait songer à les canoniser.

Ce n’est pourtant pas le cas. Il suffit de creuser un peu, pas profond, et on peut voir leur côté sombre. Bien sûr, il y a l’appât du gain et c’est comme des poissons dans l’étang qu’ils foncent tête baissée vers plus de profit. L’argent n’est pas tout, le deuxième moteur du monde, c’est bien sûr le pêché de la chair. Il est bien plus facile de plaire aux filles, ou aux hommes, quand on a du pouvoir. Exercez un mandat de député ou de ministre et pour flirter, ce sera beaucoup plus aisé que de ressembler à Brad Pitt ou Miss France. DSK et Berlusconi sont certainement  les deux plus grands malades sexuels de la politique mais le peloton, derrière, est assez nombreux. On ne parle pas assez des aventures, jouissantes, de Balkany, le parrain de Levallois Perret, qui remarque les nouvelles stagiaires de sa mairie. Au lieu de les saluer d’un « Bonjour » anodin, il apostrophe avec un « toi, tu iras dans mon lit un jour ou l’autre », comme méthode d’approche, il y a plus soft. Puis, les médias ont tu trop rapidement les péripéties pédestres de George Tron, pourtant les fétichistes c’est intéressant. TF1 et France 2 y font des émissions complètes, il suffit de voir certains épisodes de Confession Intime ou des émissions de Delarue (que je supporte dans sa maladie, soit dite en passant) pour s’en rendre compte.Je feuilletais les journaux et les sites internet quand tout à coup, je vis, une brève, toute petite, mais assez grande pour accrocher mon regard. Madame Chantal Villey Desmeserets, un nom qui ne vous dit certainement rien mais qui aurait pu devenir connu de tous. Chantal se trouve être une ancienne camarade de classe d’un certain Nicolas Sarkozy. Le professeur de 54 ans, vivant dans la région de Caen et enseignant dans un établissement affilié au Ministère de l’Agriculture, a évoqué ses souvenirs de jeunesse et de ses années lycée passées avec notre président. Les années yéyé faisaient danser tous les jeunes, Chantal et ses amis se retrouvaient après les cours pour s’amuser, comme font tous les gens de leur âge. Parmi le groupe, il y a avait Nicolas Sarkozy. Nous sommes à Neuilly dans la fin des années 1960 et Mme Villey Desmeserets se souvient parfaitement des avances que lui faisait le jeune Nicolas. Elle les la repoussé maintes fois, mais cela ne le décourageait pas. On parle depuis quelque temps de DSK, on aime dans les journaux forer son passé où le nombre de femmes ferait pâlir Casanova, mais Sarkozy n’est pas mieux. Elle se confie en disant qu’elle se souvient bien de son penchant affirmé pour les femmes et qu’il ne supportait pas d’être célibataire. Selon ses dires, il était un coureur, un dragueur, un collectionneur. La vie fait bien les choses, finalement notre président s’est rangé avec Carla, elle aussi une très grande collectionneuse. Segala a juste réuni deux personnes qui partageaient la même passion. Ah la politique, on pourrait croire qu’elle rend plus mature, que l’engagement dans cette voie jonchée d’embûches se fait au profit d’autrui. Un véritable don de soi pour le bien de la communauté. La réalité est tout autre, plus les histoires se dévoilent et plus on se rend compte que les hommes amenés à nous diriger, ne sont que des pêcheurs