A une semaine du départ du Tour, les organisateurs de la grande boucle regrettent que le cas du champion espagnol ne soit pas réglé. Le Tribunal arbitral du sport ne donnera son verdict que début août au lieu de début juin comme prévu.
« On demandait une résolution avant le départ du prochain Tour, ce n’était que du bon sens. A l’évidence, c’était déjà trop demander » s’exclame Christian Prudhomme. C’est en effet le pire des scénarios qui se déroule au grand dam du directeur du Tour qui craint de voir un tour gagné par un coureur qui sera déclassé quelques semaines plus tard. Après l’affaire Landis, ce serait un coup très dur pour la plus belle épreuve à étapes du monde. Bien sûr, Contador bénéficie de la présomption d’innocence, la fédération espagnole l’ayant blanchi. Ce qui est une décision aberrante et qui la décrédibilise complètement. Le Castillan vient de gagner le tour d’Italie en surclassement, mais le doute subsiste. Cette décision fait beaucoup de tort à ce sport qui est déjà fortement terni par de nombreuses affaires. Le cyclisme vit grâce aux sponsors qui risquent de se faire rares si les champions les plus prestigieux voient se font accuser de dopage. Plusieurs firmes ont déjà jeté l’éponge et monter une équipe cycliste est devenu un exercice de haute voltige. Aucune marque ne peut se permettre d’avoir dans son équipe un tricheur. Bien sûr, le Tour restera populaire et attirera toujours autant de monde mais il y va de sa crédibilité. Imaginez la tête des commentateurs sportifs obligés de vanter les mérites et les exploits d’un sportif dont ils doutent de l’honnêteté. Rappelez-vous quand Pedro Delgado a gagné la grande boucle en 1988, il y avait un gros doute et Lionel Jospin, ministre des sports, avait refusé d’assister à l’arrivée.
Il est clair que sa fait désordre et du cout moins intéressant du moins pour moi.C’est un peut se foutre de la gueule du monde prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvage.