Le cannibalisme refait malheureusement son apparition, et pourtant, tout reste sous une chape de silence, encore une fois.

 La crise ne frappe pas que l’Europe, et un drame vient nous le rappeler même si ce drame n’a pas fait la une des journaux , il n’en révèle pas moins  l’atrocité de la période. Il est frappant, avant d’entrer dans le vif du sujet, que ces médias, qui ambitionnent de nous informer, n’ait pas évoqué ce drame des temps modernes. Donc, la première conséquence de la crise relève du domaine alimentaire, empêchant les plus démunis, ou tout du moins les plus fragiles, à ne plus pouvoir se nourrir. Ce phénomène prend diverses formes et touche, cela ne date pas de la crise (Pour mémoire, les Restos du Cœur permettent à des milliers de personnes de se nourrir), l’Europe.   

Mais, on pense, en évoquant les risques de famine, au continent africain, voire asiatique. Seulement, il suffit, que la crise frappe des endroits reculés, et / ou peu observés, pour que les drames les plus indicibles se passent. Quelques lignes dans le quotidien Le Monde nous relate les terribles révélations du Livre Blanc annuel de l’Institut coréen pour l’unification nationale (KINU). Chaque année, cet institut de la Corée du Sud publie en effet un livre blanc sur les droits de l’Homme en Corée du Nord. On y apprend ainsi, que suite à des enquêtes poussées, il est avéré qu’au moins trois cas de cannibalisme peuvent être attestés entre 2006 et 2011.  Même si les preuves manquent, il est également avancé que cette chair humaine serait non seulement consommée mais aussi vendue. On ne peut guère en dire plus, si ce n’est que le sérieux de l’enquête ne peut, à mon sens, pas être remis en cause dans leur approche « scientifique ». Précisons aussi, que la Corée du Nord, dont la population crève la « faim », n’est pas plus sauvage que nous, seulement, elle a le malheur de vivre sous le joug de dirigeants, qui n’ouvrent les yeux que pour profiter de leurs innombrables richesses.