Le Chanvre cultivé (Cannabis sativa) est aussi appelé chènevis ou Zamal. Il a de multiples utilisations et entre dans la fabrication de certains tissus, de plaques d’isolants phoniques et thermiques, dans la fabrication de cordage, de papier mais aussi d’huile, de produits cosmétiques, de carburant (gazole utilisé dans le premier moteur diésel) et, bien sûr, de drogue douce avec sa transformation en « haschich pur » ou « shit » coupé avec d’autres produits.

 Les effets bénéfiques du cannabis, employé dans les hôpitaux, sont nombreux : traitement des nausées – anorexie – spasmes – douleurs – glaucome – épilepsie – asthme – insomnies et symptômes psychiatriques. Jusqu’à ce jour aucun test clinique n’a réussi à démontrer la moindre amélioration de l’intelligence ou de la créativité chez des personnes déficientes pourtant les trafiquants font preuve d’imagination et d’efficacité pour développer leur trafic .

La notion de drogue douce est controversée. S’il n’est pas possible de faire une overdose en fumant, il est établi une dépendance psychique entrainant quelques effets néfastes sur le métabolisme des fumeurs réguliers comme la tachycardie, assèchement buccal, anxiété, altération de la mémoire immédiate, troubles de la perception de temps, paranoïa et altère la concentration. Aucunes dépendance physique n’est associée au cannabis et classe celle ci parmi les drogues légères.

L’actualité, de ces derniers jours, remet au gout du jour la légalisation du cannabis en france pour en limiter le trafic. En effet les « cultivateurs » de marijuana ont conçu avec beaucoup d’ingéniosité, des systèmes leur permettant de cultiver cette plante lucrative, en plein centre de Rome, au nez et à la barbe des autorités policières et douanières. Pas moins de 4000 M² de serres, ventilées et climatisées, installés dans des couloirs de métro désaffectés, à quelques pas de la gare de « Rome Casilina »

L’astuce venait du fait que cette culture était masquée par une porte murale indétectable dont les blocs de pierre étaient articulés pour leurs permettre de pivoter et libérer un large accès vers des couloirs sans-emplois creusés pour un projet de métro et oubliés de tous depuis des décennies.

Pour mieux masquer ce passage et donner de la crédibilité à quelques va et vient de personnes, une culture de champignons était installée dans la première partie du tunnel. L’humidité naturelle et une température constante digne d’une bonne cave à vin favorisait le développement des pieds et ne demandait que peu d’entretien, quelques lampes halogènes de forte puissance raccordées sur le réseau électrique de la ville et un système d’irrigation bien pensé relié à des cuves de stockage en eau suffisaient amplement.

Sa situation, au cœur de la ville, un espace suffisant et bien équipé pour la transformation en produit fini, une zone de séchage équipée de machines et un laboratoire avec les outils de précision nécessaires à la préparation chimique du cannabis, une zone d’entreposage, permettaient la distribution directe dans les quartiers populaires de la ville.

Tout était minutieusement étudié et serait resté invisible si le hasard n’avait pas amené à proximité des bouches d’aération de ce complexe, des membres de la police financière, qui alertés par l’odeur très significative de cette plante, ont procédé à des contrôles et découvert cette industrie souterraine très florissante et un stock prêt à vendre de 340 kgs soit pas moins de 340000 doses qui auraient été revendues 8€ le gramme et auraient laissé à leur fabriquant la modique somme de 2,7 millions d’euros . De quoi alimenter le développement et l’extension de ce procédé dans toutes les zones souterraines et inutilisées de Rome et d’Europe.

Peut-être serait-il judicieux de visiter les catacombes de paris qui pourraient, elles aussi développer ce genre de commerce et donner aux producteurs et consommateurs de cannabis quelques idées de développement industriel. Peut Etre devrions nous développer une industrie légale à l’instar du tabac ce qui stopperait tout trafic et relancerait l’agriculture Française.