Le cancer qui nous pend au nez est le thème du film « le bruit des glaçons » réalisé par Bertrand Blier et interprété par Jean DUJARDIN et Albert DUPONTEL.
L’histoire est simple, Charles, un écrivain parisien (Jean DUJARDIN) quitté par sa femme et son fils à cause de son amour incontestable pour le vin blanc et son seau à glaçons qu’il traîne à longueur de journée, va un beau jour recevoir la visite de son cancer (Albert DUPONTEL) qui va lui coller au train au quotidien. Charles vit dans une bâtisse du sud avec sa servante Louisa (Anne Alvaro).
Mon avis sur ce film est très partagé dans le sens où j’ai aimé la représentation de la relation du cancer au malade, Albert DUPONTEL, garde comme toujours son bon humour noir qui ne dénote pas du sujet et montre la banalité du cancer aujourd’hui. Je dis cela car qu’en on parle de cancer on sait que c’est plus ou moins grave, plus ou moins mortel selon où sont placées les métastases mais on le banalise comme si on vous disait que vous avez attrapé un rhume. J’exagère peut être mais c’est comme cela que je le perçois. Dans ce film justement l’humour de DUPONTEL rappelle cette gravité et le fait qu’il est difficile de se débarrasser du cancer mais qu’il est possible d’en guérir en luttant jusqu’au bout. J’ai donc apprécié ce côté du film qui m’a rappelé l’importance de nos proches, de notre vie.
L’autre côté que j’ai pas aimé c’est la prestation de Jean DUJARDIN dans son rôle d’alcoolique car 6 bouteilles par jour et il tient debout ce n’est pas très crédible d’autant plus que par moment il y a des scènes qui ne servent à rien surtout celles de la russe qui enlève son maillot de bain et celle où on le voit coucher avec sa servante dans toute les positions possibles, très déplacées par rapport au sujet. Cela faisait plus penser à un porno cancéreux qu’à un film qui est sensé avoir de l’impact sur l’importance de cette maladie et qui concerne tout le monde.
Ce film est à voir par curiosité mais sans plus.
LILITHLOVE