Le 15 août, le Panama fête les cent ans de l’ouverture officielle du Canal qui porte son nom. Ce pays connu pour unir l’Océan Pacifique et l’Océan Atlantique peut être fier de posséder une oeuvre d’ingénierie qui fait partie des grandes réussites technologiques humaines. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle il attire chaque année toujours plus de visiteurs et surtout des personnes en quête d’un changement de lieu de vie.
Dès les débuts de la colonisation, les Espagnols rêvent de creuser un canal dans l’isthme pour relier les deux océans et faciliter le cheminement des trésors du Pérou vers l’Europe. En 1881, les travaux commencent, sous l’impulsion de banquiers et d’hommes politiques francais inspirés par le succès du Canal de Suez. Mais quelques années plus tard, l’entreprise fait faillite et les travaux sont interrompus.
En 1903, les Etats-Unis fomentent une révolte qui permet au Panama de se séparer de la Colombie et de devenir une République indépendante. Sous leur pression, grâce à leur technologie et à leur financement, les travaux reprennent l’année suivante et le 15 août 1914, le navire américain Ancon est le premier à passer par le Canal qui relie désormais la mer des Caraïbes à l’Océan Pacifique. En échange de leur intervention, les Etats-Unis obtiennent l’administration du Canal jusqu’en 1999.
Après les Etats-Unis, c’est l’Autorité du Canal de Panama (ACP) qui gère l’infrastructure. Depuis son inauguration, le Canal n’a cessé de voir augmenter son importance et enregistre le transit de plus d’un million de navires de toute origine. Aujourd’hui, il est soumis à un programme d’expansion qui a pour but de doubler sa capacité et de renforcer sa position comme carrefour mondial maritime. Les travaux d’agrandissement commencés en 2007 seront terminés en 2015 et permettront une hausse des droits de péage et donc des recettes pour le pays. En 2012, le chèque remis par l’ACP au gouvernement panaméen fut de 796 millions d’euros.
Cette richesse se répercute dans la stabilité politique et économique du pays, dans son niveau de sécurité et de convivialité. Elle laisse entrevoir l’attrait qu’exerce de plus en plus le Panama sur la population mondiale des personnes candidates à l’expatriation. Mais il ne s’agit là que d’un gros titre de journal, certes séduisant mais qui cache les autres trésors non moins exceptionnels d’un pays selon toute apparence béni des dieux.
La présence américaine a été un facteur très important dans la vie panaméenne. Dans un pays d’environ seulement 4 millions d’habitants, le visiteur habitué aux commodités modernes trouve un niveau de développement beaucoup plus élevé que ce qu’il pouvait imaginer. A Ciudad de Panama, une capitale véritablement cosmopolite, des immeubles géants de verre et d’acier jalonnent l’avenue Bilbao. Des centres commerciaux rutilants proposent les dernières marques d’articles et les derniers gadgets au consommateur le plus exigeant. Ses étendus quartiers financiers abritent environ 90 des banques les plus importantes du monde.
Les possibilités de faire des affaires au Panama sont énormes. A une époque de crise ou de stagnation un peu partout dans le monde, vous trouvez ici l’économie la plus prospère d’Amérique Latine. C’est un lieu privilégié, tant du point de vue des lois comme de celui de la culture, pour démarrer une entreprise ou se réinventer dans une nouvelle activité. Le système financier offre une protection légendaire au patrimoine et une foule d’avantages uniques. Par exemple la possibilité d’acheter une propriété récemment construite sans payer d’impôt foncier pendant 20 ans. Ou l’absence d’impôt sur tout revenu généré à l’étranger et introduit au pays.
Que dire de son milieu naturel ? L’isthme offre le choix entre les basses terres tropicales aux centaines de plages inondées de soleil, les forêts exhubérantes qui abritent des communités indigènes aux coutumes ancestrales préservées, ou l’éternel printemps des vallées montagneuses au sol fertile. Le Panama se situe d’autre part en dehors de la route des ouragans. Donc, nul besoin de chauffage, la possibilité de fuir de la chaleur en une demie-heure de voiture, jamais de tempête tropicale dévastatrice. Sa faune abondante comprend la plupart des espèces connues d’oiseaux d’Amérique Centrale et du Nord. Enfin, plus de 10.000 variétés de plantes raviraient la sensibilité écologique de tout touriste préoccupé par la préservation des trésors naturels de la planète.
Contrastant avec son modernisme, le pays offre un coût de la vie étonnamment bas. Au Panama, vous obtenez facilement de l’aide : un infirmier à domicile, un chauffeur, un jardinier, une aide ménagère. Pour très peu d’argent,vous pouvez vous retirer sur une île de Bocas del Toro, obtenir l’électricité du soleil et l’eau potable de la pluie, et consacrer votre temps à votre oeuvre littéraire. Vous pouvez choisir un village des hautes vallées où l’air est pur et tempéré toute l’année, et rejoindre les expositions d’art, théâtres, concerts, etc. en trois quarts d’heure de voiture. Une coupe de cheveu de style vous revient entre 10 et 12 dollars, un repas pour deux, boissons comprises, dans un bon restaurant environ 40 dollars, une connexion mensuelle de télévision par câble entre 18 et 45 dollars, les fruits et légumes généralement d’excellente qualité quelques centimes de dollars, et ainsi de suite…
Si la santé fait partie de vos principaux soucis, rassurez-vous. Au Panama, la qualité des soins est très élevée. Beaucoup de médecins ont été formés aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe. Vous avez accès à des hôpitaux hauts de gamme et à des installations technologiquement avancées.
Un autre attrait qu’offre le Panama est son programme pour les retraités, un des plus généreux du monde, sinon le plus généreux. Ce programme est appliqué depuis de nombreuses années tant pour le retraité panaméen que pour le résident étranger qui reçoit sa pension de son pays d’origine. Vous bénéficiez ainsi, par exemple, d’une réduction de :
– 50 % sur le tarif des activités de loisirs (cinéma, théâtre, concert, etc.)
– 30 % sur le tarif des transports publics (bus, bateau, train)
– 25 % sur le tarif des billets d’avion
– 50 % sur le tarif des hotels de lundi à jeudi (30 % de vendredi à dimanche)
– 25 % sur l’addition des restaurants
– 20 % sur les honoraires des services professionnels ou techniques
etc…
Envie d’un peu d’aventure en allant à la découverte d’un pays fascinant, ou rêve d’un paradis pour reprendre souffle et vous réinventer après des décennies de système métro-boulot-dodo ? Le Panama, dans les feux d’artifice du premier centenaire de son célèbre Canal, à l’aube d’une nouvelle ère encore plus brillante de son développement, vous tend les bras.