Prétexte à la fête et à la convivialité, le beaujolais nouveau arrive ce 3ème jeudi de novembre.

Cela dure depuis 60 ans !

Pourtant les ventes sont en constantes baisses ces dernières années.

Je le confesse, je ne raffole pas de cette boisson, aux aromes de bonbons acidulés ou de bananes.

Le beaujolais nouveau est au vin ce que le  macdo est à la gastronomie, ce que Cindy Sander est à la chanson, ou ce que Bigard est à la poésie !

C’est avant tout une histoire de gros sous !

Ce n’est pas un drame. Il n’y a même pas d’escroquerie. C’est un peu le rosé que l’on découvre au soleil des vacances et que l’on trouve formidable.

On en prend quelques bouteilles pour déguster au retour dans le nord.

Mais la fraicheur du climat, le retour au travail font subitement disparaitre la magie du breuvage !  

Alors en ce jour, entre amis amateurs de bon vin, nous avons de faire notre 3ème jeudi de novembre sans Beaujolais nouveau.

 Avec modération, nous avons passé un moment convivial en dégustant du bon vin, y compris des bons beaujolais (Brouilly, Morgon).   Il me semble que la seule vertu du beaujolais nouveau est de permettre aux petits viticulteurs de faire une trésorerie très rapidement, pour tenir et nous permettre de déguster plus tard des grands vins.  

Ne soyons pas trop grognons, dégustez si vous le souhaitez, si c’est l’occasion de trinquer avec des amis… Mais avec beaucoup de modération !!!!