Le Bambou sujet d’une rencontre à Yaoundé au Cameroun

Le  Cameroun déterminé à  se  lancer dans le production et  la commercialisation à grande  échelle  du  Bambou  et du  Rotin.

L’hôtel  Mont  Febe  de  Yaoundé  a  abrité  de  23  au 25 Novembre  dernier un atelier International  sur le bambou  et  le rotin. Les  dits  travaux étaient  organisés par le réseau  international de bambou et  du rotin  en  sigle  INBAR  et l’ICRAF, le World  Agroforestry  Centre .

  
Le  bambou  et le  rotin étaient  au  centre  d’une réflexion de 3 jours à l’hôtel  Mont Febe  de  Yaoundé ou  plusieurs experts  en la matière ,les ONG  et  associations nationales  et  internationales   impliquées  dans le domaine ,de l’Afrique de l’Ouest ,du  Centre  ainsi que  les représentants  de  certains  pays  du  monde . Au coté  du réseau  International  du   bambou et  du  rotin représenté  par  Madame J. Coosje Hoogendoorn et de  l’ICRAF par son  coordonnateur régional en  Afrique  de l’Ouest  et  de  Centre  Mr  ZAC  Tchoundjeu ,le  Ministre  de  forets  et  de la faune du  Cameroun  Elvis  Ngolle  Ngolle   a  ouvert  les travaux  dont  l’importance n’était  plus à démontrer.
                 
L’organisation  de  cet  atelier venait  donc à point  nommée ;car  il  se tenait  de  l’avis de  Monsieur  ZAC Tchoundjeu  au moment  ou les  forets du  monde en général et  du bassin  du  Congo étaient confrontés à un  défi majeur ,qui  menace la disparition  de  ces écosystèmes important  pour la  survie  l’humanité. Ces  produits  (le  bambou  et le  rotin ) pouvant joué un  rôle significatif  dans la préservation  des  écosystèmes et contre les 
Réchauffement climatiques.Plus encore  selon  certaines études      dans  le monde le commerce annuel du  Rotin  dans  le monde  était évalué à 4 Milliards  de  dollars  US.une  activitéqui  emploie  au moins 70   millions  depersonnes  à l’échelle  mondiale.
  L’atelier de  Yaoundé avait entres Autres pour  objectifs :

-:de  produire  des recommandations concrètes  pour  le  développement  soutenu  et  durable  du marché  du  bambou et  du  rotin en  Afrique  de  l’Ouest  et  centrale.

-à  explorer le  potentiel et  facilité   l’adaptation  et  les  transferts  de technologie
-D’établir  un réseau ,développer  des  projets  avec  des propositions  concrètes et  surtout de  susciter  l’intérêt  des  donateurs .
            
Les  exposés déballés  par  les  participants du  continent asiatique  ,des  pays  tels  que la Chine ,l’Indonésie et le Vietnam ;des pays   ou  ce  secteur d’activités est  très  développé ; qui  s’en sont  suivit  a  permis aux participants   Camerounais  présents  à  cet atelier  de comprendre  que la  bambou et le rotin que l’on retrouve en abondance  au Cameroun pouvaient  être une véritable   mine d’or qui  pouvait  générer  de revenus  important  si  et seulement si ce secteur pouvait  être véritablement organisé. Pour la Directrice  Générale  du  réseau  International du  bambou  et  du  rotin  Madame  J. Coosje Hoogendoorn son organisme  était prêt à  donner  son  appui technique  et financier  à l’état  du  Cameroun pour  le  développement  de cette  activité le  Coordonnateur  régional Afrique  de l’Ouest  et  Centrale de l’ICRAF ,Monsieur  ZAC  Tchoundjeu a reconnu  que  la volonté  du  gouvernement camerounais  s’était déjà  manifesté  avec l’audience que  le  Ministre  des  forets  et de la faune Elvis Ngolle Ngolle  leur  a  accordé .Ce  dernier a  signifié  à  la Directrice  Générale et   au  Coordonnateur  Régional de l’ICRAF  les  étapes  à  suivre  pour le  lancement d’un  projet  de  grande envergure pour  le développement de la filière du  bambou  et  du rotin  au  Cameroun .
         
C’est donc  un  atelier qui  s’est  achevé  sans  fausse note, mais  avec une  lueur d’espoir  que bientôt l’on assistera  à l’émergence d’une industrie  du rotin  et  du  bambou au  Cameroun .Mais il faudra  un peu  de  patience .

3 réflexions sur « Le Bambou sujet d’une rencontre à Yaoundé au Cameroun »

  1. ? Je suis surprise. Ne faut-il pas beaucoup d’eau pour cette plante?
    le rotin ?
    « [i]Le genre Calamus appartient à la famille des arécacées (palmiers). Les palmiers du genre Calamus et Daemonorops regroupent les palmiers communément appelés rotin. Le terme Calamus dérive du grec calamos = roseau, en référence aux tiges minces semblables au bambou. »[/i]
    Le Cameroun a t-il suffisamment d’eau?
    J’avoue mon ignorance…

  2. [imghttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Calamus_rotang
    _Ypey33.jpg/250px-Calamus_rotang_Ypey33.jpg[/img]

    Image issue de Wikipédia

  3. [img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/db/Calamus_rotang_Ypey33.jpg/250px-Calamus_rotang_Ypey33.jpg[/img]

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