Le « BAC » qui se déroule tous les ans à peu près à la même époque, est à la fois un examen qui sanctionne la fin des études secondaires et aussi un passeport qui permet d’accéder aux études supérieures.
C’est à chaque fois la même chose, stress des candidats, angoisse des parents et mobilisation générale des enseignants et de l’administration pour cette épreuve finale.
Cette année ce sont environ 600 000 candidats qui vont plancher sur un certain nombre d’épreuves en rêvant d’obtenir ce sacro-saint diplôme avec pourquoi pas à la clé, une mention.
Si la création de ce diplôme remonte à 1808 grâce à Napoléon, les mentions ne sont apparues qu’en 1840 sous une forme tout à fait différente de celle qu’on connaît actuellement et c’est seulement en 1890, qu’apparaît la notation de 0 à 20 et l’attribution des coefficients aux différentes épreuves.
A cette époque là, ce diplôme avait une vraie valeur et peu de candidat l’obtenait, maintenant, plus de 80 % d’une même classe d’âge l’obtienne et l’essentiel c’est de se distinguer en obtenant une mention bien ou très bien.
Il est sûr que tout est fait pour qu’une masse de plus en plus importante de candidats obtienne ce diplôme en jouant sur les coefficients des différentes options ou en intégrant des épreuves anticipées tels que les TPE (travaux personnels encadré) qui avantagent largement les candidats.
Certains voient en cela une dévalorisation constante de ce diplôme, d’autres au contraire l’expliquent par une élévation de la formation et de la motivation des lycéens.
Je dirai pour ma part qu’il y a un peu de ces éléments dans tout cela, dans la mesure où les exigences de base telles que l’orthographe, la syntaxe, le raisonnement ne sont plus autant pris en compte que par le passé. Mais les élèves ont actuellement une formation beaucoup plus diversifiée qui leur permet de s’épanouir davantage dans leur apprentissage.
De plus, l’obtention d’une mention au BAC crée une réelle émulation entre les lycéens et est avant tout un bonus aussi bien pour intégrer les écoles supérieures que pour remplir un CV. Elle permet d’être en bonne position sur les listes d’inscription au niveau supérieur et d’obtenir pour certains une bourse au mérite du Ministère de l’Enseignement supérieur.
Mais le BAC reste avant tout un examen de fin de cycle d’études et pour beaucoup d’adolescents le premier examen avant de se lancer dans des études supérieures plus ou moins longues ou d’intégrer un premier emploi.
Même si cet examen est important il est tout à fait possible de se construire dans la vie sans pour autant avoir réussi le BAC.