Le 10 novembre, on manifeste ou non?

La fameuse hausse des frais de scolarité! Nouveau plan de financement émis par le gouvernement Charest qui demande aux étudiants de payer 325$ de plus par année sur 5 ans pour avoir accès à l’université. Un plan étant loin de faire l’unanimité et pourtant,

le 28 septembre dernier a eu lieu à Jonquière, une manifestation régionale contre cette augmentation des droits de scolarité. Résultat : seulement 300 étudiants présents sur les 15 000 étudiants de la région. Ou devrait-on dire 300 manifestants sur les 277 000 citoyens du Saguenay Lac-St-Jean?

 

Cette augmentation ne touche pas seulement les étudiants, elle touche leurs parents, leur famille et atteindra prochainement la société sous différents aspects sociaux et économiques et plus encore.  Alors que ce passera-t-il à Montréal le 10 novembre prochain où nous aurons à nouveau le droit de faire entendre nos revendications au gouvernement? Il n’est pas seulement question d’être pour ou contre la grève. Il est question de prendre une décision sur votre accord ou non de l’augmentation de ces frais et de faire entendre son point de vue. L’importance dans le choix de votre décision est d’avoir des arguments et de les dire à voix haute. Toutefois, ces arguments doivent être valables pour le bien de notre société actuelle et future. J’entends par là que ce n’est pas pour notre unique bien que l’on doit décider d’accepter ou non cette augmentation de frais de scolarité. Nous prenons cette décision pour nos frères, sœurs et amis qui devrons faire face à cette future éducation dure d’accès. En tant que citoyens nous avons le devoir de contribuer à mettre en place des structures sociales favorisant le bien commun. Donc informez-vous sur les pourquoi de cette augmentation des frais et faites un choix. Le Québec n’a peut-être vraiment plus le choix que de demander aux étudiants de faire leur part financièrement, mais si vous pensez le contraire, ne restez pas chez vous le 10 novembre et venez marcher à Montréal pour vous et pour des millions de québécois.  

Alors, pour ou contre le nouveau plan de financement du gouvernement? Quelque soit votre réponse on veut l’entendre car notre société a un choix à faire.