L’avortement tardif dans le monde

            L’avortement tardif est un sujet sur lequel il faut se poser la question : Est-ce un meurtre? Au Québec, certaines personnes se font avorter entre la cinquième et la vingtième semaine alors que le fœtus n’est pas encore formé à part entière, par contre là où je crois que la loi devrait intervenir, c’est après vingt semaines de grossesses au moment où les gens passent au-delà des lois du Québec qui empêche l’avortement après vingt semaines et vont aux États-Unis pour y subir une intervention dans le but d’avorter.

À ce moment, le fœtus à tout les caractéristiques d’un petit être humain. Il est possible de ce décider avant la vingtième semaine et il devrait y avoir une loi internationale qui l’oblige afin d’empêcher la mort de ces petits êtres.             En donnant naissance à ces enfants, on minimiserait certainement la souffrance tout en maximisant le plaisir lorsque l’on compare la vie à la mort. Si le fœtus pouvait choisir, il opterait probablement pour la vie. De plus, il serait possible, voir même à souhaiter que le monde entier ne peuvent pas faire d’avortement après vingt semaines sauf si la vie de la mère est en danger.           

Par ailleurs, le taux de natalité au Québec est l’un des plus bas dans le monde tandis que le taux d’avortement est l’un des plus hauts. La croissance démographique est loin des chiffres que l’on souhaiterait avoir pour les prochaines années. N’est-ce pas là une des solutions à nos problèmes?

4 réflexions sur « L’avortement tardif dans le monde »

  1. J’étudie la question de l’avortement au Québec depuis quelques années.

    En fait, ce n’est pas tout à fait vrai que les avortements après 20 semaines ne se font pas au Québec. Les avortements tardifs sont des avortements à caractère eugénique, à cause des malformations ou des problèmes génétiques. Il y a peut-être une poignée d’avortements à cause des raisons qu’on pourrait appeler « social » mais c’est comparativement rare. Ce sont ces cas-là qui sont envoyés aux États-Unis par le biais du CLSC des Faubourgs à Montréal.

    Le nombre d’avortements tardifs au Québec est tellement pétit– je crois peut-être environ quelques centaines– que des restrictions auraient peu d’effet sur le taux de natalité. D’ailleurs, comme beaucoup de ces enfants sont affectés par des conditions graves ou létales, en terme de productivité économique, leur naissance ne contribue pas grand chose (c’est matérialiste, mais voilà la réalité).

    Cependant, je crois qu’on devrais protéger les enfants à naître. À part d’imposer des restrictions légales, on pourrait établir plus de centres de soins palliatifs, et encourager les femmes d’accoucher. Les médecins poussent souvent l’avortement parce qu’ils ne connaissent pas les alternatives et ne savent pas que donner naissance peut être quelque chose d’enrichissante, malgré la douleur de la situation. Lorsqu’on donne naissance à un enfant qui va vivre que quelques jours ou mois, on a au moins la joie d’avoir passé du temps avec lui, tandis qu’avec l’avortement, c’est le vide. On n’a pas pu connaître son enfant.

    On peut aussi recueillir les anecdotes de familles qui ont décidé de garder leur enfant handicappé.

    La cousin de mon mari était enceinte il n’y a pas si longtemps, et les médecins ont cru que le foetus avait le spina bifida, et lui ont suggérer d’avorter. Elle était enceinte de 4-5 mois. Elle a décidé de continuer avec la grossesse, et à fin de compte, le petit gars avait rien. Elle aurait pu tuer son enfant à cause d’un faux diagnostique. C’est pas si rare que ça.

  2. Je suis totalement pour l’avortement avant la 20e semaine de grossesse, contrairement à mon entourage.
    Je pense qu’il vaut mieux ne pas prendre le risque de faire des erreurs pour ensuite gacher sa vie (études etc), enfin en ce qui me concerne.
    Après c’est un choix qui se prend à deux.

  3. Merci pour vos commentaires tres pertinent ! J’apprend encore sur le sujet et je comprend pas par contre le fait que l’avortement soit permis au Québec après 20 semaines j’ai lus de très bonnes sources qui laissait savoir à plusieurs places que des femmes étaient envoyés vers les États-Unis lorsque c’était le cas. Mais je vais approfondir mes recherche afin d’en savoir plus..

    Merci

  4. C’est vrai qu’elles sont envoyées aux États-Unis, mais pour des causes « sociales ». En général, les médecins au Canada ne veulent pas faire d’avortement après 20 semaines pour ces raisons. Ils ne sont pas confortables avec la pratique. Comprenez que les médecins qui font ces avortements au Canada sont des gynécologues-obstétriciens; un jour, ils essaient de sauver un bébé de 24 semaines, le lendemain, ils tuent un foetus du même âge ou encore plus vieux. La contradiction est apparente. Alors, ils réservent les avortements pour les cas de malformations et de problèmes de chromoseomes, ou parfois des maladies mortelles.

    Les avortements tardifs se font dans les hôpitaux, comme Ste-Justine, St-François d’Assise et je crois au CHUL. Il y a aussi un centre à Shebrooke qui le fait jusqu’à 23 semaines.

    Quand tu décides de faire des recherches, ne cherche pas sous « l’avortement ». C’est drôle, mais les terminations de grossesse après 20 semaines ne tombent pas sous la définition de l’avortement émises par l’Association Médicale Canadienne. Alors, il faut chercher des termes comme « termination de grossesse », « IMG » (Interruption médicale de grossesse) ou parfois induction. On peut aussi faire des recherches sur le foeticide, qui se fait par des injections de chlorure de potassium (ou le digoxin) au coeur du foetus. Aussi, rechercher termination par prostaglandines. C’est comme ça qu’il se fait après 20 semaines, bien qu’on peut aussi avoir des démembrements, si le foetus n’est pas trop âgé.

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