L’avenir des cadeaux de Noel

Plus que deux jours avant Noel et les magasins sont encore bondés. Cette année, la plupart des enfants ne devraient pas subir les effets de la crise, les consommateurs semblent chercher des jouets moins chers, mais cette initiative leur permet d’en acheter davantage.

Dans la hôte du père-noël, les enfants trouveront de nombreuses figurines, notamment celles faisant référence au catch : LA nouveauté 2009 : « j’ai pris un catcheur et je cherche le ring » annonce un Père de famille en plein milieu des rayons jouets. Quant aux petites filles, elles devraient craquer cette année, pour les drôles d’animaux des Petshop, sans oublier l’éternel Barbie.

 

Sur le déclin, pour cause de saturation du marché, les jeux vidéo laissent la place à la tradition comme les bons vieux Legos ou Playmobiles : « J’essaye de concilier des jeux qui sont à la mode, mais je préférerais quand même rester dans des jeux qui sont éducatifs parce que les cadeaux à la mode sont généralement délaissés au bout d’un mois » affirme une mère.

 

 Pour les adultes en revanche, on ne croit plus au Père-noël et on surveille les dépenses « Cette année, se sera un budget restreint à cause de la crise, tout le monde le sait, se sera donc autour de 200 euros » déclare un jeune homme, tandis que selon une étude, les français dépenseraient en moyenne 650 euros cette année, pour leurs cadeaux de Noel. Cette somme reste plutôt conséquente bien qu’elle représente une baisse de 4.5 % par rapport à l’an dernier.

La moyenne européenne concernant les dépenses de Noel sont de 600 euros, une baisse de 3,8 % comparé à Noel 2008.

 

En tout cas, il semblerait que les cadeaux utiles auront plus la côte cette année que les gadgets technologiques. Et s’ils jugent un cadeau inutile, quatre internautes sur dix n’auront pas de scrupules à le revendre en ligne dès le lendemain de Noel.

C’est presque devenu une tradition pour ceux à qui les cadeaux ne plaisent pas, de les revendre sur Internet après que le Père Noel aient fini sa tournée.

 

Malheureusement, les deux-tiers des revendeurs n’ayant aucun remord à pratiquer cette revente ne penseront pas au tiers restant déclarant qu’ils seraient très déçus d’apprendre que leurs présents ont été finir leur trajectoire sur la toile.