L’avenir de la France à court et moyen terme (1ère partie)

Avec cet article en deux volets, je vais certainement passer pour un ringard, mais qu’importe!
 

J’ai lu à plusieurs reprises, ici, et là, dans le présent site, que la classe politique forme aujourd’hui, tous partis confondus, une sorte de caste à part (et qui est donc, par ce motif, éloignée des problèmes de tout un chacun).

Or ce n’est là, de mon point de vue, que le reflet d’une société qui est en train de se disloquer sur le plan social, et qui est en train de péricliter sur le plan des moeurs.

Sur le plan social, en effet, les riches devenant toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres, les nantis s’entendent à vivre entre eux dans les beaux quartiers des belles villes, formant là des îlots de richesse et de prospérité posés au milieu d’un décor où la pauvreté atteint des proportions de plus en plus inquiétantes, et où la violence, la drogue, la prostitution et tout le reste devient le lot quotidien des gens. Et notamment dans les grandes villes.

Or tout cela a ses racines dans un changement à la fois rapide et profond de la société dans son ensemble, société où plus personne n’éduque, comme autrefois, les enfants :  ni les parents (et notamment la mère), qui n’ont pas le temps; ni l’instituteur qui a abandonné ce rôle en voyant les parents d’élèves lui faire des procès pour maltraitance (car une gifle, en réponse à l’impolitesse de l’enfant, est considérée, aujourd’hui, comme une maltraitance; alors que naguère, le père, en apprenant que l’instituteur avait mis un gifle, ou un soufflet, à son fils, lui en remettait une afin de lui apprendre la politesse); ni le policier dans la rue, qui, autrefois était connu des gens et qui,  au lieu de verbaliser, comme aujourd’hui, à tout bout de champ, se comportait comme un bon papa.

Quant aux enfants, si, naguère ils étaient tenus fermement par ceux qui incarnaient l’autorité à la maison aussi bien que dans la société, ils font aujourd’hui ce qu’ils veulent.

Et parce que les héros de la télé auxquels ils s’identifient sont parfois des gens très violents, eux mêmes commettront des violences qui, vu leur multitude, se banaliseront dans l’esprit des gens.

Ces enfants là, faute d’éducation, ne respectent donc rien ni personne, au point d’agresser des contrôleurs dans les trains ou dans les bus, ou de commettre des déprédations dans ces mêmes trains ou ces mêmes bus, etc; toutes  choses que l’on observe d’ailleurs dans tous les pays développés et sous-développés, ce qui prouve que les pays développés sont en train de changer, sociologiquement parlant, et ethniquement parlant : sociologiquement car plus personne ne prend le temps, ou n’a le temps, d’éduquer les enfants; et ethniquement car l’immigration a pris une telle ampleur que les sociétés modernes sont devenues des melting pots où les immigrés vivent le plus souvent, notamment dans les grandes villes, dans des ghettos avec leur lot de violence quotidienne.

Quant aux  gouvernements, à force de tout privatiser, ils font que l’Etat  n’a plus assez d’argent à consacrer à l’éducation et l’instruction des classes les plus défavorisées.

 

Mais la question n’est pas là :  elle est que la mentalité des gens a, en quelques années,  complètement changé. En d’autres termes, si naguère les gens étaient polis, respecteux les uns envers les autres et éduqués à des valeurs comme l’honnêteté, le travail ou l’épargne (étant précisé que tout le monde avait, en ce temps-là, du boulot),  tout cela a disparu avec l’arrivée du chômage et de la précarité.

C’est ainsi que les jeunes des ghettos vont développer, sur leur lieu de résidence – misère oblige – des activités illicites telle que le trafic de la drogue ou des armes.

Quant aux riches, ils auront toujours assez d’argent pour envoyer leurs enfants dans des écoles privées et pour leur donner  la meilleure des instructions ou la meilleure des éducations.

Or, s’il existait déjà, à l’époque, de telles écoles, les écoles publiques, les hopitaux publics et tout ce qui est public, offraient, à l’ensemble de la société, des prestations de tout premier ordre, toutes choses qui disparaîtront totalement, à l’avenir, si l’on décide de supprimer tous les services publics.

De plus, si, naguère, les gens n’étaient pas beaucoup plus riches qu’aujourd’hui (c’est même le contraire qui est vrai); en d’autres termes, si leur revenu et leur niveau de vie étaient inférieurs à ce qu’il est aujourd’hui, ils avaient du travail  – ce qui n’est pas forcément le cas de nos jours -; et ensuite parce que les parents avaient reçu, à cette époque, de leurs propres parents, une éducation très stricte et qui consistait, une fois ceux-ci devenus adultes, à inculquer à leurs propres enfants le respect que ceux-ci devaient non seulement à leurs parents, mais à  l’instituteur, au curé, à l’épicier, et finalement à tous les membres de la société.

 

Or quand des gamins, au lieu d’être éduqués à de tels préceptes, ne respectent plus rien, au motif qu’ils sont laissés à eux-mêmes pour des raisons x ou y, c’est le début de la fin.

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