L’Australie à la coupe dumonde 2010.

 

 

 L’équipe nationale d’Australie passée par de nombreuses déconvenues en barrages notamment contre les Uruguayens lors des dernières qualifications pour la coupe du monde se proposeaujourd’hui comme un outsider dont il faudra se méfier.

 

       Lesqualifs

Depuisla fin e la coupe du monde 2006, l’Australie est rattachée à la zone Asie pourdeux raisons : Augmenter son niveau de jeu avec des adversaires plus fortet participer à la Coupe du Monde plus régulièrement avec un accès direct(contrairement à la zone Océanie où il fallait passer par un barrage que leNouvelle-Zélande a passé cette année).

Dansun premier temps l’Australie a du faire face à l’Irak (champion d’Asie entitre) et la Chine qui l’avait battu à la coupe d’Asie. Les socceroosressortent en tête de ce groupe.

Aprèscette mise en bouche, les Aussies feront un parcours parfait, aucune défaite,seulement deux nuls et surtout une défense très forte (un but encaissé) et uneattaque performante (12 buts en 8 matchs). C’est vrai que l’Australie est tombédans un groupe plutôt facile avec  l’Ouzbékistan, le Qatar, Barhein et le Japon mais il nefaut pas oublier qu’aller jouer en hiver à Tachkent n’est jamais facile.

  

      Les armes

  D’abord, lessocceroos arriveront en Afrique du Sud avec un effectif qui n’a presque pasbougé depuis le huitième de finale en 2006. 

L’équipe est toujours emmené par Cahill, le moteuret créateur de l’équipe. Joueur d’Everton, Tim a toutes les qualités, trèspuissant, il peut facilement s’imposer dans les airs, doté d’une grande technicité. Buteur à deux reprises en 2006 contre le Japon, Cahill est la starde l’équipe.

  Ensuite, derrièrelui, il n’y a plus Viduka, qui a arrêté sa carrière mais des joueurs comme les très talentueux joueurs de Galatasaray Kewell et Neill. Les deux australiens risquent fort de peser lourd dans l’équipe, très expérimenté au niveau européen,Kewell qui est l’un des artificiers du Leeds des débuts des années 2000 avantde passer cinq ans à Liverpool où il connaîtra les blessures, un finale et uneligue des Champions. Depuis 2 ans, il joue en Turquie ou il explose, il marque beaucoup et est toujours très dangereux pour les défenses adverses. Lucas Neillest lui toujours le patron de la défense. Arrière très intelligent et fort dansles airs, Neill sera entouré de Moore,Chipperfield,Carney, Emerton, Kisnorbo et Williams.

  Enfin, les autres joueurs seront eux aussitrès précieux comme la paire Grella-Culina au milieu, Bresciano ou Emerton surl’aile droite Kennedy ou Mc Donald devant et sans oublier le grand gardien MarkSchwarzer, 37 ans et toujours aussi étincelant avec Fulham.

   

      Leurs forces

Grâce à ses joueurs très talentueux, l’Australie a maintenant crée une ossature à stable.Les socceroos jouent ensemble depuis 10 ans pour certain, il y a une très bonne cohabitation des nouveaux jeunes avec les anciens, l’intégration y estparfaite.

C’estune équipe qui joue dans un schéma en quatre défenseurs classique (monté desailiers Emerton et Chipperfield), deuxmilieux récupérateurs, un defensif l’autres plus relayeur (Culina et Grella),une ligne de trois milieux offensif, à gauche Kewell, à droite Bresciano et aucentre, en soutient de l’attaquant Cahill, ce dernier souvent associé à Kennedy pour leurs puissance et jeu de tête.

C’estune équipe puissante, beaucoup de joueurs jouent en Angleterre, mais aussi tactique et technique.

Il yaura aussi tout un pays qui les regardera, certes les australiens se passionnentplus pour le football australien (ou footy), le rugby à XIII ou à XV ou encorele cricket ; mais on note une grande montée du « soccer », lepays souhaite également accueillir la compétition en 2018 ou 2022.

Detrès nombreux supporters seront présent vu la plus grande faciliter pour eux dese rendre en Afrique du Sud, le soutient ne manquera pas.

 

      L’objectif

Les hommes de Pim Verbeek devront améliorer ou au moins égaler les performances de2006, sous les ordres d’un certain Guus Hiddink.

L’Australiequi tombe dans un groupe assez difficile, avec l’Allemagne, la Serbie et le Ghana devra tenter d’accrocher le seconde place et puis la suite réservetoujours des surprises, avec des matchs à élimination directe, exemple Australie-Italie en 1/8eme de finale en 2006.

 

 On peut donc dire que les Socceroos se présente avec une très grande envie, peut-être un peu juste pour réaliser quelque chose de grand maisl’équipe avec les supporters derrière ne va pas faire dans la figuration.