On peut légitimement faire un constat très simple : « une reprise de la croissance ne saura pas suffisant pour épargner les dettes de l’Etats ». A supposer bien sur qu’il y est une reprise de la croissance ! L’histoire nous enseigne beaucoup de choses qu’on a tendance à oublier qui reflète les règles basiques de l’économie : Lorsqu’un gouvernement est endetté et que les Etats creusent les déficits pour faire face à une situation de crise par exemple ; les Etats décident de réduire les dépenses de l’Etats (qui est une constante !) ET d’augmenter les impôts.

En 2010, le vrai enjeu économique et politique sera l’endettement massif des Etats.

Le financement des gouvernements va poser problème : les investisseurs peuvent décider de ne plus financer les gouvernements ne menant pas une politique plus rigoureuse en matière de finance. En effet, les agences de notations, qui délivrent des notes de confiance sur la capacité des produits financiers à être rentable pour l’investisseur,  peuvent faire dégrader cette note si des mesures de réductions de déficits ne sont pas prises massivement.

Par ailleurs il est intéressant de noter que les « surprimes » aux Etats Unis avant la Crise avait pour valeur  «  AAA  », soit la meilleure note des agences de notations ! Aujourd’hui les emprunts d’Etats restent pour valeur de notation : « AAA ».

L’augmentation des impôts est un choix inéluctable, nous payons le laxisme des gouvernements précédents qui n’ont pas anticipé l’avenir (malgré les périodes cycliques de l’économie) alors qu’ils profitaient du temps présent lors de la période d’euphorie financière.

On parle de la même chose aux Etats Unis et en Angleterre :

On parle même d’une révolution fiscale ! Il y a des prélèvements significatifs du taux marginal de l’impôt sur le revenu pour les plus fortunés. Même s’il ne s’agit pas de combler les déficits car les nouvelles recettes ne seront pas suffisantes ; IL S’AGIT DE RETABLIR UNE FORME DE JUSTICE FISCALE.

Il s’agit « de faire payer les riches »car c’est ce que demande l’opinion publique pour réduire les inégalités. Les Etats Unis et l’Angleterre étaient à l’origine de la révolution Libérale avec Reagan et Tchatcher. Maintenant c’est une autre révolution pour les grandes entreprises et les particuliers aisés.