Ah qu’il était « bien » l’ancien Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, sur France 2 ce vendredi soir, pris dans la tourmente de ses turpitudes….
Il était venu la juste pour vendre sa soupe : « Ni moi, ni M. Sarkozy n’avons rien à voir avec l’affaire dite de Karachi ».
C’était bien le moins alors même que le Président venait de déclarer : « Lorsqu’un membre de la famille éprouve des difficultés, les autres membres de la famille doivent se mobiliser pour l’aider » ……..
Donc là n’est pas l’essentiel !
L’essentiel, c’est au début, quand M. Hortefeux, – qui ne manque pas de culot – a eu l’outrecuidance de nous déclarer :
« Je voulais respecter l’institution judiciaire »
Ah… c’est beau comme l’antique !!!
Car M. Hortefeux, lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur, n’avait pas tout à fait le même respect de la Justice !!!!
En décembre 2010, alors que le Tribunal de Bobigny venait de condamner sept policiers à des peines de prison ferme, alors que 200 policiers environs se sont mis à manifester en uniforme et avec leurs voitures de service, notre Brice avait osé déclarer :
«Sans naturellement méconnaître la nature des faits qui ont été reprochés aux policiers, ce jugement, dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme, peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné».
Curieuse notion alors du respect de l’institution judiciaire !!!
Titres des journaux le lendemain :
A Bobigny, la police et Hortefeux soutiennent des flics menteurs.
Police: Le soutien d’Hortefeux critiqué.
Le soutien de Brice Hortefeux aux policiers condamnés "scandalise".
Le 20 décembre, une plainte était déposée au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Extraits :
Réinterrogé deux jour plus tard, dans le débat « Dimanche soir politique – France Inter / Le Monde / i-télé avec Daylimotion/ Monsieur Hortefeux a pris soin de préciser : "Mes propos, je les confirme,les revendique et les assume.
« En apportant votre soutien aux policiers condamnés vendredi à Bobigny à de la prison ferme, vous avez choqué les magistrats. Michel Mercier, le garde des sceaux, n’apprécie pas votre intervention. Regrettez-vous vos propos ?
J’ai dit qu’aux yeux des forces de sécurité, ce jugement pouvait paraître disproportionné. Ces propos, je les confirme, les revendique et les assume. Je dis très exactement ce que dit le parquet, qui n’est pas sous mon autorité, a décidé de faire. Il a formulé des réquisitions, le jugement est allé très au-delà. Considérant que ces décisions étaient sans doute disproportionnées, il a décidé de faire appel.
Vous êtes ministre et vous commentez une décision de justice…
Les journalistes ont le droit d’écrire ce qu’ils veulent, les syndicats de policiers, naturellement, s’expriment, les syndicats de magistrats donnent leur sentiment et, s’agissant d’un sujet concernant les policiers dont j’ai la responsabilité, je serais le seul citoyen de France qui n’aurait pas le droit de s’exprimer ?
Vous n’êtes pas simple citoyen, vous êtes ministre. Où est la séparation des pouvoirs ?
Je revendique l’égalité et j’assume ce que j’ai dit.
Selon moi, ces propos, en particulier la phrase : « ce jugement, dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme, peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné » sont constitutifs du délit d’atteinte à l’indépendance de la justice : Brice Hortefeux a cherché à jeter le discrédit publiquement sur une décision juridictionnelle dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance.
Ils tombent donc sous le coup le l’article 434-25 du Code pénal.
Voilà comment M. Hortefeux « respectait l’institution judiciaire » lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur.
Et dire que Monsieur Delahousse qui l’interrogeait sur France 2 est resté coi !
Et c’est ainsi que M. Hortefeux s’est encore ridiculisé sur le plateau du "20 heures" de France 2 ce 30 septembre !
Il était venu la juste pour vendre sa soupe : « Ni moi, ni M. Sarkozy n’avons rien à voir avec l’affaire dite de Karachi ».
C’était bien le moins alors même que le Président venait de déclarer : « Lorsqu’un membre de la famille éprouve des difficultés, les autres membres de la famille doivent se mobiliser pour l’aider » ……..
Donc là n’est pas l’essentiel !
L’essentiel, c’est au début, quand M. Hortefuex, – qui ne manque pas de culot – a eu l’outrecuidance de nous déclarer :
« Je voulais respecter l’institution judiciaire »
Ah… c’est beau comme l’antique !!!
Car M. Hortefeux, lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur, n’avait pas tout à fait le même respect de la Justice !!!!
En décembre 2010, alors que le Tribunal de Bobigny venait de condamner sept policiers à des peines de prison ferme, alors que 200 policiers environs se sont mis à manifester en uniforme et avec leurs voitures de service, notre Brice avait osé déclarer :
«Sans naturellement méconnaître la nature des faits qui ont été reprochés aux policiers, ce jugement, dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme, peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné».
Curieuse notion alors du respect de l’institution judiciaire !!!
Titres des journaux le lendemain :
A Bobigny, la police et Hortefeux soutiennent des flics menteurs.
Police: Le soutien d’Hortefeux critiqué.
Le soutien de Brice Hortefeux aux policiers condamnés "scandalise".
Policiers condamnés: Hortefeux persiste.
Le 20 décembre, une plainte était déposée au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Extraits :
Réinterrogé deux jour plus tard, dans le débat « Dimanche soir politique – France Inter / Le Monde / i-télé avec Daylimotion/ Monsieur Hortefeux a pris soin de préciser : "Mes propos, je les confirme,les revendique et les assume.
« En apportant votre soutien aux policiers condamnés vendredi à Bobigny à de la prison ferme, vous avez choqué les magistrats. Michel Mercier, le garde des sceaux, n’apprécie pas votre intervention. Regrettez-vous vos propos ?
J’ai dit qu’aux yeux des forces de sécurité, ce jugement pouvait paraître disproportionné. Ces propos, je les confirme, les revendique et les assume. Je dis très exactement ce que dit le parquet, qui n’est pas sous mon autorité, a décidé de faire. Il a formulé des réquisitions, le jugement est allé très au-delà. Considérant que ces décisions étaient sans doute disproportionnées, il a décidé de faire appel.
Vous êtes ministre et vous commentez une décision de justice…
Les journalistes ont le droit d’écrire ce qu’ils veulent, les syndicats de policiers, naturellement, s’expriment, les syndicats de magistrats donnent leur sentiment et, s’agissant d’un sujet concernant les policiers dont j’ai la responsabilité, je serais le seul citoyen de France qui n’aurait pas le droit de s’exprimer ?
Vous n’êtes pas simple citoyen, vous êtes ministre. Où est la séparation des pouvoirs ?
Je revendique l’égalité et j’assume ce que j’ai dit.
Selon moi, ces propos, en particulier la phrase : « ce jugement, dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme, peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné » sont constitutifs du délit d’atteinte à l’indépendance de la justice : Brice Hortefeux a cherché à jeter le discrédit publiquement sur une décision juridictionnelle dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance.
Ils tombent donc sous le coup le l’article 434-25 du Code pénal.
Voilà comment M. Hortefeux « respectait l’institution judiciaire » lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur.
Et dire que Monsieur Delahousse qui l’interrogeait sur France 2 est resté coi !
Et c’est ainsi que M. Hortefeux s’est encore ridiculisé sur le plateau du "20 heures" de France 2 ce 30 septembre !
Bonsoir Jacques,
Pourquoi les juges, enquêteurs et autres immergés dans l’interrogation ou le doute, devraient le consulter !
[b]Voilà un homme qui déclare la bouche en coeur, avoir eu « une intuition qui s’est mutée en certitude ».
[/b]
Par les temps d’anosognosie qui sévissent et frappent durement la classe politique tout entière avec élargissement aux Institutions nationales, internationales et autres Affaires, je propose qu’on le ménage dans un premier temps, car son talent sera essentiel à décortiquer l’obscur et le nébuleux.
Faut arrêter « de faire que l’embêter » !
Mais voyons, Chère Nadine, c’est M. Hortefeux lui-même qui fait « rien que de nous embêter », non ???? 🙂
jf.
Jacques
Evidemment ! Mon propos se voulait ironique.
Nadine,
J’avais bien compris, c’est pourquoi je vous ai répondu sur le même ton. 😉
jf.
Mr Hortefeux s’emploie à éteindre l’incendie !!!!!
@ Veritas
Sauf qu’il jette de l’huile sur le feu….
jf.
bientôt il aura le feu aux fesses
On lit dans la presse qu’il est…carbonisé !!!! 😉
jf.
;D